Né en 1980 à l’initiative des musiciens le Jam se projette

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Musique. Le Jam, rendez-vous incontournable des amoureux de Jazz s’apprête à
fêter ses trente-cinq ans. Petit coup d’œil dans le rétroviseur.

Lieu mythique du jazz à Montpellier, le Jam se prépare à fêter ses 35 ans. Le projet est né en 1980 à l’initiative de musiciens qui souhaitaient répondre à l’absence de lieu pour jouer. Ils trouvent alors une oreille attentive de la mairie de Montpellier qui leur attribue un local dans les espaces vacants des abattoirs désaffectés dans le quartier des Beaux arts.

Le projet se fonde à partir du terrain. Les musiciens répètent, tissent des liens et le réseau qui s’élargit ne tarde pas à mettre en place une programmation. Puis arrive la demande de cours… La démolition des abattoirs met un temps le collectif à la rue. L’équipe qui ne désarme pas migrera dans un local rue Henri-René. C’est finalement en 1994 que le Jam entre dans ses murs actuels, 100 rue Ferdinand-de-Lesseps dans une ancienne écurie qui abritait les chevaux de la gare de triage.

Georges Frêche signe alors un bail de dix-huit ans pour la mise à disposition des locaux. Et l’association bénéficie d’un financement croisé qui lui permet d’envisager l’avenir. Le lieu est aménagé selon deux activités distinctes qui font son originalité. Une salle de concert de 350 places et une école régionale de musique de jazz d’environ 200 élèves.

« Nous programmons aujourd’hui 80 concerts par an dont 40% sont coproduits, indique le président du Jam depuis 1998, Jean-François Fontana. Concernant l’école de musique régionale, nous avons beaucoup travaillé sur la coordination pédagogique. Certains de nos élèves suivent les cours du conservatoire en parallèle, d’autres pas. La grosse différence c’est que chez nous tous les professeurs sont des musiciens de scène. Nous favorisons le fait de jouer ensemble sans cloisonnement par niveau, ce qui permet une émulation. »

Au fil du temps la programmation du Jam s’est élargie à toutes les musiques cousines du jazz, musiques latines et actuelles, groove, musiques africaines… Les tarifs sont très abordables et la salle accueille régulièrement des pointures internationales que l’on découvre dans une ambiance de proximité exceptionnelle. Les perspectives pour l’avenir vont se jouer bientôt avec le renouvellement du bail qui se clôture en 2017.

Sinon : « Le projet Jam c’est le Jam plaisante Jean-François Fontana et ce lieu reste un lieu tremplin pour les jeunes musiciens. » En mars l’anniversaire donne lieu à une programmation spéciale et festive dont nous vous reparlerons très prochainement.

JMDH

Source L’Hérault du Jour 01/02/2015

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Cantonales Hérault 2015

scaletowidthL’Hérault passe de 49 à 25 cantons. Ce département dirigé par des socialistes depuis l’après-guerre risque bel et bien de connaître un éparpillement électoral sans précèdent. Du fait du départ de la figure incontestée du conseil général, son président André Vézinhet et du redécoupage du territoire.

Hérault : vers un éparpillement électoral sans précédent

 

Finie l’hégémonie socialiste. Béziers et Montpellier au centre du jeu. Un futur président sans majorité ?

Jusque là, jamais, une élection départementale de l’Hérault était sujet de suspens politique. Pensez donc : depuis 1945, les socialistes jouissent d’une hégémonie incontestable par le croisement d’une forte tradition républicaine et de la puissance des notabilités acquises. L’alternance alors ? Seulement une idée inimaginable !

Ainsi, depuis l’après guerre, seuls 3 socialistes présidèrent aux destinées de l’Hérault : Jean Bène, Gérard Saumade et André Vézinhet. De là, un certain conservatisme méridional et le fin maillage du territoire départemental. En conséquence, une citadelle inexpugnable !

Cependant, les données changent et 2015 pourrait redessiner une autre assemblée départementale.  En effet, le rapport de forces tel qu’il est ordonné aujourd’hui au conseil général est une pure fiction  : 43 élus pour la gauche, 3 pour la droite républicaine.

Les élections nationales montrent un glissement progressif de l’électorat héraultais vers la droite, et ce depuis les élections législatives de 1986. Le postulat jadis d’un « Midi Rouge » n’est plus d’actualité et les scrutins de 2015 devraient le confirmer.

Les raisons de l’éparpillement

 

Une dynamique nationale pour l’opposition

Pour la 1ère fois de l’histoire de la 5è République, tous les cantons sont renouvelables le même jour et sur l’ensemble du territoire national. Le fait que désormais, depuis l’inversion des élections législatives et présidentielles, l’élection du Président de la république est suivie des élections des députés a transformé les élections locales en test grandeur nature pour le gouvernement en place. Au temps de Nicolas Sarkozy, les élus locaux de l’UMP ont payé au prix fort le mécontentement des citoyens. Malgré un effet Charlie, l’apathie de la croissance économique et le niveau élevé du chômage sont autant d’éléments d’un vote sanction.

Ce vote de mécontentement prendra deux formes : une vote pour les oppositions (nous comprenons dans cette appellation le Front de Gauche et le Front National)  et une abstention forte chez les électeurs de François Hollande. Mécaniquement, un gonflement des votes UMP et Front National et une difficulté pour le maintien dans bien des cantons pour les candidats de gauche, surtout s’ils ne bénéficient pas d’un ancrage local important. En effet, le changement de loi électorale obligeant à l’obtention de 12,5% des inscrits (contre 10% des votants avant 2011) combiné à la haute abstention sera une grande faucheuse, notamment pour la gauche divisée. Nous signalerons que le PS, à ce jour, a signé un seul accord de partenariat avec le PRG (qui pèse fort peu électoralement sauf à Mèze avec Yves Piétrasanta). Les Verts et le Front de gauche partiront sous leurs bannières. Un vrai problème pour les partisans du gouvernement.

Une nouvelle géographie électorale

 

Si de nouveaux cantons étaient apparus en 1994, cette fois-ci la carte a été complètement redessinée. A la faveur d’une loi obligeant la présence d’un binôme Homme-Femme pour mettre un terme à la féodalité machiste qu’étaient les Conseils Généraux, les territoires électoraux ont été redécoupés sur une base démographique. Ainsi, les cantons ruraux perdent du poids par rapport aux cantons urbains. Là-bas, le Parti socialiste bénéficiait de solides appuis tant il est vrai que là l’action départementale est visible et les relais de clientèle puissants. Cette réserve en termes numériques est, de fait, épuisée. Le rééquilibrage opéré au bénéfice de l’urbain et du périurbain, plutôt orientés vers un vote conservateur voire nationaliste, est une vraie épine pour le PS qui, à part Frontignan, ne contrôle quasiment aucune des 10 plus grandes communes du département. L’enjeu est de taille et d’autant plus compliqué que deux nouvelles forces politiques, certes sur des positions complètement différentes, sont apparues à Béziers et Montpellier. Les cartes se brouillent.

Quid du Ménardisme et du Saurélisme ?

 

A ce jour à Béziers, le PS dispose de 3 conseillers généraux sur les 4 postes disponibles. L’irruption de Robert Ménard dans le jeu politique et son habileté à nouer des alliances, notamment avec le Front National, compliquent voire rendent impossible la tâche des candidats de gauche. Avec une diffusion de ce vote là dans l’espace de communes jadis marquées par un vote communiste, le combat s’annonce âpre. Le capital personnel des candidats de gauche et de droite sera déterminant pour faire face à un phénomène « Ménardiste » qui ne devrait pas être handicapé, lui, par l’abstention. Par conséquent, ces élections cantonales serviront de test quant à l’implantation de la personnalité de Robert Menard dans un territoire bien plus vaste que Béziers  « intra muros » en vue de nourrir d’autres conquêtes (par exemple la députation) à l’horizon 2017.

A Montpellier, la problématique est intéressante. Elle pose la permanence du Parti Socialiste comme pierre angulaire du système politique local. La victoire municipale de Philippe Saurel a bien ébréché un PS que l’on sent aujourd’hui en grandes difficultés dans la préfecture départementale. Aujourd’hui, les socialistes ont tous les sièges montpelliérains au Département. En poussant ses candidats, Philippe Saurel, en cas de triomphe,  peut faire coup double, voire coup triple. Il relègue le PS à ses travaux de reconstruction et l’évide d’une force militante déjà durement touchée. Il peut par son groupe au Département décider le nom du futur président. Enfin, il renforce sa légitimité, vise la Région et par son projet de Pôle Métropolitain se crée de multiples relais qui demain pourraient fonctionner à l’image d’une fédération d’élus au service de son ambition. Sans les partis politiques, notamment ceux de gauche, réduits, en cas de perte du département, à la disette.

Une guerre sans un chef !

 

Contrairement au Gard et aux Pyrénées-Orientales où chaque camp a désigné un Général, l’Hérault, lui, ne connaît pas le nom des officiers en chef. A gauche, le retrait d’André Vézinhet semble montrer une succession non préparée. Sur son canton, cette affirmation est une évidence puisque le Président du Conseil Général a décidé de laisser les Radicaux de Gauche –sans grande attache dans le secteur- alors même qu’il est le secrétaire de la section socialiste de la Paillade. Cette section PS –comme hier celle de Philippe Saurel dans le 3ème canton- est l’une des plus importantes de l’Hérault avec près de 300 militants. Mais, aucun pour prendre la relève ? Ce qui est vrai au niveau du canton semble l’être sur le département. En cas de victoire de la gauche, qui au perchoir ? Rien ne semble acquis même si les noms de Kébler Mesquida et Pierre Bouldoire reviennent. Ce qui laisse penser tout de même à quelques tiraillements intérieurs.

A droite, là aussi une inconnue : qui à la présidence ? Pas de réponse même si l’UDI Sébastien Frey , élu agathois,  a dit son intérêt. Par ailleurs, la droite UMP profitera de la parité pour lancer de nouvelles têtes et de nouveaux militants à l’abordage. Mais, elle trouvera sur sa route un Front National conquérant mais qui peine encore un peu à notabiliser ses candidats. Il est à parier que le Front National sera présent au second tour sur plus de la moitié des cantons et devrait être en mesure de l’emporter sur au moins 4 secteurs.

Conclusion

 

Ce panorama incertain conduit à un scénario politique de balkanisation (saurélistes, Front National…) qui pourrait donner l’élection d’un président au « 3e tour » c’est-à-dire sans majorité absolue. Cela signifierait l’obligation de négocier chaque vote à chaque session en vue d’obtenir des majorités techniques. Dans l’Hérault plus qu’ailleurs cette élection faite pourtant pour des notables marquera la fin du bipartisme et le retour des négociations de couloirs que le scrutin majoritaire, symbole de la 5è République, voulait éviter !

Source France 3 : 02/02/2015

Montpellier Danse Pixel de Merzouki : Rencontre des corps et de la lumière

L’énergie du hip-hop transposée dans un espace numérique en 3D. Photo Laurent Philippe

La culture hip-hop est-elle une des sources du renouvellement de la danse contemporaine ? A quarante et un an, le jeune directeur du CCN de Créteil Mourad Merzouki tient le flambeau de cet assemblage improbable qui associe le mouvement reconnu et varié de la danse contemporaine française dans le circuit des arts vivants et une danse qui vient de la rue.

Son œuvre repose sur la confrontation des expressions. Le chorégraphe n’a cessé d’affirmer une ouverture pour explorer de nouveaux champs à l’instar de sa création Boxe boxe où Bach est invité sur le ring pour moduler le tempo d’un combat aux poings. Cette lutte est aussi celle qui s’oppose aux étiquettes pratiques qui identifient tout en tenant à distance l’expression culturelle d’une partie non négligeable de la population française.

Rencontré à Créteil à l’occasion de la première de Pixel, Mourad Merzouki évoque la difficile implantation dans la commune et la reconnaissance tardive du maire socialiste Laurent Cathala : « Nous ne considérons pas que notre travail sur le territoire participe de près ou de loin à une mission d’animation sociale et cela n’est toujours pas vraiment compris. Il faut sans cesse le réaffirmer. » Ce message, Merzouki le transmet à travers une synthèse artistique liée aux rencontres et à l’innovation. La meilleure démonstration du directeur du CCN de Créteil est assurément l’adhésion d’un large public. Sa compagnie Käfig assure 150 représentations par an à travers le monde depuis plusieurs années.

Danse et vidéo interactive

Avec l’aventure Pixel, il est question d’un nouveau rapprochement entre la danse et la vidéo interactive. Les mouvements virtuoses issus du hip-hop se confrontent à l’univers numérique en puisant dans d’immense capacité d’adaptation des danseurs. C’est tout l’intérêt de la pièce. Le rapport au temps et à l’espace et la notion de direct bouleversent les repères habituels des danseurs.

La lumière ici matière première de l’architecture scénique modifie l’espace de jeu et provoque une mutation des mouvements. La rencontre entre la Cie Käfig et Adrient Mondot et Claire Bardelainne, les pilotes de la régie, n’a pas toujours été un long fleuve tranquille. Si chacun s’immerge dans un espace étranger ce sont les créateurs numériques qui placent les corps au cœur de leur dispositif et pas l’inverse.

La démarche, très contraignante pour les danseurs, est à rapprocher à un OuLiPo de la danse. La création vidéo en elle-même n’apporte rien de nouveau. Au final, le résultat séduit les spectateurs témoins fascinés par cette « conversation entre le monde de synthèse de la projection numérique et le réel du corps du danseur. » Les représentations immatérielles de la scène jouent sur la dimension onirique, et les tableaux souvent poétiques transportent le public en assurant au spectacle un bel avenir.

JMDH

Source : L’Hérault du Jour : 04/02/2015

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Montpellier : Progression du nombre de boursiers

h-20-1811585-1259257183Enseignement supérieur. Près de 2 000 étudiants dans l’urgence.

Les effets de la crise chez les jeunes sont alarmants avec un taux de chômage en progression constante qui touche aujourd’hui un quart de la population des 16 24 ans. On retrouve localement les effets néfastes de la politique d’austérité chez les étudiants.

La progression du nombre total de boursiers cette années dépasse  7 %», assure le Crous de Montpellier qui a enregistré plus de 48 000 demandes d’aides financières concernant les bourses logement, contre 45 800 l’année dernière. Si le nombre d’étudiants demeure en progression, – On compte 2 % d’étudiants supplémentaires par an à Montpellier.- cette population est très fragile.

En 2014, 1 970 étudiants ont bénéficié des aides dites ponctuelles du fonds national d’aide d’urgence pour un montant global de près de 525 000 euros. Cette augmentation des demandes, et des bénéficiaires, se répercute sur le volume budgétaire des aides financières allouées.

Depuis la crise de 2008 les bourses versées par l’académie de Montpellier ont progressé de plus de 30% passant d’une enveloppe de 70 M d’euros à un peu plus de 100 M euros. Les récents changements dans le mode d’attribution des bourses favorisent les étudiants issus des familles de classes moyennes aux revenus modestes. Mais cette notion reste relativement floue et les couches de population les plus défavorisées sont condamnées au système D lorsqu’elles accèdent à l’enseignement supérieur.

  JMDH

Source : L’Hérault du Jour 01 02 2015

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La mobilisation des peuples

tourmente-grecque-filmDocumentaire. Dans la tourmente grecque ce soir au Cinéma Diagonal.

Le journaliste montpelliérain Philippe Menut est le réalisateur de La Tourmente grecque. Une enquête à la fois humaine et économique sur les causes et les conséquences de la crise grecque. Il livre son analyse de l’arrivée de Syriza au pouvoir.

Comment analysez-vous la victoire de Syriza ?

Syriza était déjà le premier parti en Grèce. La nouveauté c’est qu’il a pu constituer un gouvernement pour se battre contre l’austérité. La situation sociale est effroyable. Le chômage a été multiplié par trois en quatre ans, les retraites ont baissé de 25% le service public est abandonné. Les gens ne peuvent plus se loger, se soigner et s’éduquer. Syriza représente un espoir de sortie.

Avec une marge de manoeuvre étroite ?

Oui le gouvernement fait face à la fois aux banques d’affaires et aux fonds spéculatifs, et à l’oligarchie européenne.

Après l’élan de joie qui dépasse les frontières, court-on vers une désillusion ?

Le prolongement de cette victoire ne dépend pas seulement du bulletin de vote, il relève aussi de la mobilisation populaire. Avec 11 millions d’habitants, la Grèce est un petit pays qui ne représente que 3% du PIB de l’UE mais c’est un symbole important. Tsipras et son équipe doivent appeler à un appui populaire et ne pas tomber dans le piège des compromissions. Ce qui n’est pas évident car le système politique est comme chez nous assez perverti. Mais depuis six mois Syriza a fait un sans faute. Aujourd’hui leur position est subtile, ils ne s’opposent pas  à l’UE mais remettent en cause ce qui est contre le peuple grec.

En se rapprochant de la Russie, Syriza se ménage aussi une porte de sortie avec les BRICS…

C’est une composante du rapport de force avec une incidence sur les mécanismes de l’UE dans la mesure où les positions doivent être validées à l’unanimité. Cela ne signifie pas pour autant un engagement pro russe sur le dossier de l’Ukraine. La Grèce ouvre aussi le dialogue avec le Brésil.

A quoi tient la stratégie d’alliance avec les Grecs indépendants ?

Au sein du parlement, sur la base du combat contre l’austérité, Syriza pouvait s’allier aux communistes du KKE qui ont refusé ou avec le Centre droit patriot. On voit dans le film Panos Kammeros, le chef de ce parti, interpeller le gouvernement sur un détournement du fond de soutien vers les hedge funds avec beaucoup de virulence. Les grecs indépendants sont complètement opposé au parti d’extrême droite Aube dorée. Il ne sont pas pour la sortie de l’UE.

Comment analysez-vous la positon embarrassée du PS ?

Hollande vient de rencontrer Merkel sur le sujet. Il ne prendra pas position pour Syriza. Il veut apparaître comme un intermédiaire. Je pense qu’il va jouer le rôle du gentil et Merkel celui de la méchante. On va vers une Pasokisation du PS français qui est dans une position intenable ou du moins tenable vis à vis des marchés financiers mais pas du peuple…

Recueilli par Jean-Marie Dinh

Ce soir La tourmente grecque à 19h45 au cinéma Diagonal suivie d’un débat avec Philippe Menut qui part en mars à Athènes pour réactualiser son film.

Source : L’Hérault du Jour 02/02/2015

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