Pour Pablo Larraín ce film : « n’est pas une histoire sur Neruda, c’est une histoire nérudienne ». Le propos éclaire sur la portée de l’entreprise fictionnelle qui ne trahit pas l’histoire mais en use librement, subjectivement. Il ouvre l’espace magique porté par une puissante force poétique.
Situé à la fin des années 1940, le film ne reconstitue pas la fuite de Neruda, pourchassé par les sbires du président Gabriel González Videla. Il réinvente, le poète, personnage séducteur et facétieux, mais aussi l’homme d’Etat, l’insoumis, l’opposant communiste dans une course poursuite singulière où le fugitif valide l’existence de celui qui le poursuit.
Pablo Larraín place la fonction narrative du rêve au centre de la psychologie culturelle du peuple chilien. C’est la culture qui donne forme à l’esprit. La psychologie, omniprésente chez les Chiliens dont la mémoire se révise sans cesse dans la douleur, se consacre à la signification et devient inévitablement culturelle. Les vérités sont à chercher dans la condition humaine en s’intéressant à la psychologie populaire, celle des gens ordinaires. C’est leur vécu qui certifie l’histoire
. Le réalisateur indique d’ailleurs lui-même : « Je viens d’un pays qui est défini par les poètes. Sans Pablo Neruda, mais aussi bien d’autres, je ne sais plus qui nous sommes. »
« Ce qui m’intéresse essentiellement, ce sont les gens qui résistent au pouvoir. »
A Montpellier Le cinéaste et président de la Cinémathèque française Costa-Gavras était l’invité de la Librairie Sauramps pour la parution de son coffret DVD « Intégrale vol.1 (1965-1983) » chez Arte éditions.
Vous êtes né à Athènes en février 1933. Très jeune vous optez pour l’exil, dans quelle perspective arrivez-vous en France ?
Je suis arrivé en France en 1955, pour étudier. Je voulais écrire. Je me suis inscrit en licence de Lettres. A l’époque, c’était le seul pays où l’on pouvait entreprendre des études sans avoir d’argent, ce qui était mon cas. Sinon on était plutôt tenté par la belle vie en Amérique, telle qu’elle apparaissait à nos yeux.
A Paris, je fréquentais la Cinémathèque où j’ai découvert des cinéastes comme Jacques Becker, Erich von Stroheim, Renoir … qui m’ont permis de saisir que l’on pouvait travailler de nouvelles formes d’écriture avec des images. Par la suite j’ai voulu entrer à l’Idhec. Le concours d’entrée était très difficile. Il y avait un projet d’expo sur le théâtre grec ancien, on s’est adressé moi. Bien que n’étant pas formé – personne n’enseigne le théâtre antique en Grèce, ni la démocratie – je me suis lancé.
Lorsque vous quittez la Grèce en 1955, période où le pays voit le retour de la monarchie, le faites-vous aussi pour des raisons politiques ?
Oui, je fuyais la monarchie soutenue par les colonisateurs américains. Mon père était un démocrate anti -royaliste. Il avait fait la guerre en Asie mineure et il avait vu mourir autour de lui tous ses amis pour rien. Ce conflit soutenu par les royalistes, qui rêvaient de reconstruire l’empire byzantin, l’avait marqué profondément.
Après, durant la guerre civile tous ceux qui n’étaient pas conservateurs étaient considérés comme des communistes et ils ne disposaient pas des mêmes droits, leurs enfants n’avaient pas accès aux études.
Vous trouvez donc les moyens d’apprendre le cinéma notamment au côté de René Clément. Dans quelles circonstances réalisez-vous , « Compartiment tueur » votre premier film, sorti en 1965 ?
A l’origine, j’avais dans l’idée de faire une adaptation, un peu comme un exercice, parce qu’on ne travaillait pas sur les adaptations à l’Idhec. Il s’est trouvé qu’une secrétaire avait lu le livre de Sébastien Japrisot. Elle en a parlé au directeur des studios. Nous en avons discuté avec lui et il a fini par me dire : faisons un film.
Yves Montand s’est déclaré partant et Simone Signoret m’a dit : je te fais la vieille actrice. Tout cela était inattendu, après c’est devenu un film d’amis où se sont greffés Trintignant, Piccoli, Charles Denner, Bernadette Lafont… Daniel Gelin est venu faire de la figuration, simplement parce qu’il voulait être de l’aventure.
Le film rencontre un vif succès en France comme aux Etats-Unis. La critique salue vos talents de réalisateur et lance votre carrière. Comment s’est enclenché « Un homme de trop « , votre second long métrage ?
Après ce premier succès un producteur américain m’a demandé de lui proposer un projet je lui ai dit que je voulais adapter La condition humaine. J’ai commencé la préparation avec les acteurs, Piccoli Kremer, Claude Brasseur… et puis le producteur n’a pas donné suite, prétextant que le sujet était trop complexe. Il y avait trop de Chinois dans cette histoire pour les Américains.
A ce moment j’ai appris que Chabrol voulait faire un film sur la Résistance. C’est ainsi qu’on a basculé avec l’équipe sur Un homme de trop. Qui n’a pas bien marché. Chabrol ne voulait pas prendre position, il voulait aborder la Résistance sous l’angle de l’action. Les spectateurs attendaient sans doute autre chose sur ce sujet.
Avec Z, sorti en 1969, vous revenez vers vos origines à un moment clé, un an et demi après le coup d’Etat des colonels, aviez-vous conscience de la portée politique que ce film portait en germe ?
J’ai eu le livre de Vassilis Vassilikos dans les mains avant le coup d’Etat. Le film relate l’assassinat du député Lambrakis à Athènes en 1963. Nous l’avons écrit avec Jorge Semprun. C’était un peu comme un cri lancé sur un mur pour dire « à bas les colonels » Nous avons tourné à Alger, les acteurs ont accepté d’y participer sans condition. Je me souviens de Trintignant me disant, je le fais sans être payé.
Le succès a été immédiat. Le film est resté quarante semaines à Paris. Les gens applaudissaient à la fin. Nous étions sous le coup de la stupéfaction. Z a été une étincelle, les gens se sont éveillés. Il se sont exprimés comme l’a fait Melina Mercouri, mais les moments que j’ai vécus le plus intensément, sont liés à l’effet mobilisateur qu’a eu le film sur la population grecque qui avait vécu le coup d’Etat un peu passivement au début.
Quel rapport entretenez-vous avec l’engagement en tant que cinéaste ?
Ce qui m’intéresse essentiellement ce sont les gens qui résistent au pouvoir, d’où ma volonté d’adapter La condition humaine. Pour moi le cinéma est avant tout un spectacle, pas un préau où on fait des discours politiques ou académiques. Mais je n’ai jamais considéré le spectacle comme un amusement. Le cinéma doit parler de la société.
Dans l’Aveu en 1970, vous dénoncez les excès du stalinisme notamment en Tchécoslovaque. Ce film reflète-t-il aussi une désillusion d’une partie des artistes français de gauche ?
Notre génération était très attirée par les propositions soviétiques que nous ne considérions pas comme des ennemis mais comme des alliés. Nous discutions beaucoup avec Montand, Resnais, Chris Marker, Semprun… des vicissitudes de l’histoire mondiale.
A cette époque, on sentait le besoin d’un changement profond. Les communistes italiens nous paraissaient avoir fait un pas important. On sentait que cela pouvait se développer en France. Mais au sein du PCF d’alors aucune critique n’était possible. Certains acteurs avaient refusé de faire le film.
En 1973, avec Etat de siège, vous prenez pour cible la politique des Etats-Unis sur l’Amérique Latine ?
Au Guatemala, j’ai découvert l’existence de spécialistes de la déstabilisation politique. J’ai suivi cette piste qui m’a conduit à faire un film sur l’Uruguay dont la réflexion porte sur la violence révolutionnaire.
Après Claire de femme, vous revenez sur la thématique avec Missing ?
Claire de Femme est une adaptation d’un livre de Romain Gary qui interroge sur notre capacité à profaner le malheur avec l’amour. Pour Missing c’est venu d’une proposition américaine. Comme j’avais rencontré Allende plusieurs fois ça m’intéressait à la condition de faire la post production en France. Le film a marché.
Quand un film ne marche pas, ça m’est arrivé, c’est qu’on a loupé quelque chose…
« On ne parle jamais de l’amour des enseignants alors que sans amour ils ne peuvent pas faire ce métier là. »
Primaire le dernier film d’Hélène Angel avec Sara Forestier, suit le parcours d’une professeur d’école dévouée à ses élèves qui se confronte au monde scolaire d’aujourd’hui. Rencontre avec la réalisatrice au Cinémas Diagonal à Montpellier.
Quel est le point de départ qui a déclenché chez vous l’envie de tourner ce film ?
C’est parti d’une émotion assez forte, celle d’une mère qui voit son fils quitter le CM2 pour entrer en 6ème. Je l’ai vécu personnellement comme un au-revoir à son enfance. Et j’ai réalisé l’importance de l’école dans ce que l’on ressent, à quel point les étapes scolaires sont initiatiques et s’inscrivent dans notre sensibilité. On grandi avec ça. Dans le film, Florence, la professeur d’école, est aussi concernée. Elle a du mal à trouver la juste distance. Elle critique ses collègues qui acceptent trop le réel par rapport à l’idée républicaine qu’elle se fait de l’institution, mais elle, ne l’accepte pas assez. C’est une idéaliste, très impliquée, mais moins douée dans sa vie privé.
Avec cette plongée dans l’environnement scolaire souhaitiez-vous évoquer l’école où camper ce terrain pour parler de la société ?
Le parti pris du huis clos fait suite aux deux ans que j’ai passé à me documenter en me rendant souvent sur le terrain. Lorsqu’on représente l’école, on représente la société. C’est un lieu d’apprentissage, pas seulement des savoirs fondamentaux. L’école dit quelque chose de notre époque et de notre société. Mais sur le fond, même si l’angle s’attache au cadre et au fonctionnement scolaire, c’est à chaque fois l’humanité en jeu dont il est véritablement question.
Concernant le métier de professeur des écoles, on distingue différents niveaux d’implication par rapport aux difficultés de Sacha délaissé par sa mère.
L’école de Jules Ferry ne transmet pas que des savoirs mais aussi des processus relationnels. La transmission de connaissances par l’enseignement ne constitue qu’une part des connaissances qu’acquiert un enfant. Dans mes recherches sur le sujet, j’ai été frappée du nombre de cas complexes où les parents lâchent l’affaire, et pas que dans les zones prioritaires. J’ai délibérément situé l’action dans une école sans difficulté particulière. Un des intérêts du film était de montrer différentes attitudes d’enseignants en situation.
Vous soulignez l’importance de la dimension affective…
C’est vrai, alors qu’à l’école l’affect reste un mot tabou. On ne parle jamais de l’amour des enseignants alors que sans amour ils ne peuvent pas faire ce métier là. En primaire, les élèves apprennent souvent parce qu’ils aiment leur maîtresse.
Florence est animée par des convictions citoyennes qui se heurtent parfois au cadre…
J’ai souhaité faire le portrait d’une femme qui réfléchit son métier. Elle se demande si elle participe au système. Tous les profs ne se considèrent pas comme des citoyens formant des citoyens. Cela découle pourtant des principes de l’école républicaine. L’air de rien, le film évoque cette question.
QUE CEUX QUI SONT EN VIE, LEVENT LA MAIN (Ai con song, gio tay len) de Nguyen Hoang Diep (2015, 13’, vostf).
Ayant épuisé les ressouces de la terre, l’espèce humaine est au bord de l‘extinction. Elle se divise en trois sortes de gens : ceux qui sont assez forts pour être des chasseurs, ceux qui peuvent encore courir pour échapper aux chasseurs et ceux qui deviennent de la nourriture pour les autres. Trois jeunes filles tentent de survivre en transgressant toutes les frontières : celles du temps entre présent, passé et futur, comme celles des espèces entre humains et végétaux…
GOÛT (Vi) de Le Bao (2016, 16’, vostf).
Basseley est nigérian. Il vient au Vietnam refaire sa vie comme footballeur mais une blessure à la jambe l’oblige à renoncer au foot. Il intègre un groupe de prostituées agées dans une briqueterie désaffectée de Saigon.
Un jeune homme circule à motocyclette dans Saigon la nuit. Il rencontre une femme d’âge mûr qui fait du stop. Cette course de nuit dans Saigon le mène dans un univers inattendu.
L’HOMME RHINOCEROS (Nguoi te giac) de Bao Nguyen (2015, 7’, vostf).
A Saigon, un homme se réveille brusquement d’un rêve et est encore effrayé par ce qu’il vient de voir. Il poursuit sa routine quotidienne alors que ses collègues de bureau se tiennent à l’écart de lui. Il se rend compte que ce n’est pas une journée ordinaire.
BROUILLON (Nhap) de Nah Fan (2016, 17’, vostf).
Trois jeunes gens vivent en colocation dans un logement urbain pouilleux. L’un est maçon, l’autre est prostitué travesti, le dernier est toxicomane. L’inhumanité de leur vie fait que chacun s’enferme dans son propre monde.
MARS AU FONDS DU PUITS (Sao hoa noi day gieng) de Truong Minh Quy et Freddy Nadolny Poustochkine (2015, 19’, vostf).
En 2053, le Vietnam est englouti sous la mer. Pour survivre, la population s‘est déplacée vers la région des hauts plateaux. Les autorités cherchent à envoyer des hommes sur la planète Mars, mais jusqu‘ici leurs tentatives n’ont pas abouti.
Programme de films courts sélectionnés par Vu Manh Cuong Marcus
DEBAT : Le film court au Vietnam et la nouvelle génération de cinéastes, en présence de Vu Manh Cuong Marcus, fondateur de YxineFF et sélectionneur de plusieurs festivals de films courts.
Samedi 17 décembre à 14:00 – 17:00
Cinéma La Clef, 34 rue Daubenton, Paris 5e, Métro : Censier – Daubenton. Contact : cineclub.yda@gmail.com – PAF: 5 € (étudiant : 3 €)
Amir Reza Koohestani monte ses pièces selon le processus d’un rêve. photo dr
Théâtre Amir Reza Koohestani était l’invité du Théâtre universitaire La Vignette à Montpellier. Rencontre avec le dramaturge iranien figure de la nouvelle génération à l’occasion d’une journée consacrée à son œuvre.
Né en 1978 à Chiraz, Amir Reza Koochestani est dramaturge et metteur en scène au sein de la compagnie Mehr Théâtre Group. Il publie très tôt des nouvelles dans les journaux de sa ville natale. Attiré par le cinéma, il suit des cours de réalisation. Il joue aux côtés des membres de la compagnie avant de se consacrer à l’écriture de ses premières pièces : And The Day Never Came (1999), The MurmuringTales (2000). Avec Dance On Glasses (2001), il acquiert une notoriété internationale. Les pièces de Koohestani sont le plus souvent basées sur la vie imaginaire, causée par l’environnement politique et social.
Votre approche dramatique développe une tension qui joue sur le trouble émotionnel et le décalage temporel comme si les mises en abîme permettaient d’y voir plus clair ?
Ce qui caractérise ma démarche, c’est peut-être que je ne m’attache pas proprement à ce qui se passe je préfère travailler sur les nuances. Dépasser les faits permet d’accéder à quelque chose de plus profond. Ce qui a lieu sur la scène doit amener le public à voir et entendre autre chose. Le point de départ de mon théâtre est intime. Il est lié à une séparation amoureuse qui a été très douloureuse pour moi. Aujourd’hui je suis remis. Quant au temps, cela reste un phénomène abstrait. Nous éprouvons le besoin de signes. Aujourd’hui mes pièces sont jouées en permanence. Et comme elles correspondent à des périodes marquantes de mon existence, je me trouve en confrontation avec mon réel, face à la responsabilité difficile d’avoir à choisir entre ce que je dois figer et ce que je laisse évoluer.
Votre pratique artistique semble se situer dans la postmodernité, sans insolence, vous bousculez les formes classiques de la représentation occidentale…
Les pièce ne sont pas des archives, elles correspondent à ce que vous en faite. Au départ, je n’arrive pas avec un texte écrit. J’écris et on répète en même temps. Le processus s’apparente à un rêve, une représentation de l’imaginaire qui prend vie sur scène. Les comédiens apportent leur part et les choses se transforment. Le texte est un moyen d’exprimer de reprendre là où les choses se sont arrêtées. Je m’intéresse beaucoup aux pièces réécrites. Time lost est un retour sur ma pièce Dance On Glasses. J’ai travaillé sur la réécriture d’Ivanov de Tchekhov et je vais prochainement adapter le roman de Kamel Daoud Meursault contre-enquête qui est un contre-point de l’Etranger.
Comment réagissez-vous à l’adaptation de vos textes ?
J’apprécie beaucoup. Je suis très curieux. Je vais voir. J’ai le désir d’écouter aux portes pour savoir ce qu’ils disent de moi.
Dans votre oeuvre l’individu s’affirme à travers le conflit, intime ou collectif l’entendez-vous comme une inscription politique ?
Plus on traite de l’individu, plus notre approche est politique. Il ne faut pas parler des politiques pour parler de la politique. Au contraire c’est en s’intéressant aux individus que l’on entre vraiment dans le sujet. Il suffit de voir se qui se passe et de mesurer les similitudes des crises que traversent les peuples dans de nombreux pays qui se croyaient loin les uns des autres. Le monde humain doit s’intéresser au tréfonds de chaque individu pour atteindre la dimension politique qui est aujourd’hui mondiale.
Recueilli parJean-Marie Dinh
Université L’Iran d’aujourd’hui à Paul-Valéry
Time lost
La programmation de la pièce Hearing au Théâtre universitaire de la Vignette a permis de donner suite au colloque international qui s’est tenu en mars dernier à l’Université Paul-Valéry de Montpellier L’Iran d’aujourd’hui, reflets d’une autre modernité artistique. Après une projection de Time lost ouverte au public animée par Joëlle Chambon et Didier Plassard du département d’Etudes théâtrale une discussion et une rencontre avec l’équipe d’Amir Reza Koohestani ont permis d’aborder l’oeuvre majeure de l’artiste et de se familiariser avec une esthétique théâtrale unique. Des textes faussement limpides qui recèlent un entrelacs complexe d’ellipses et d’échos, un jeu retenu et extrêmement précis, un minimalisme formel qui n’exclut pas l’usage original de divers médias, l’alliance d’un réalisme presque documentaire et d’un symbolisme simple et poétique, parfois énigmatique. Depuis Danse sur les verres, créé en 2001 dont le succès a entraîné 4 ans de tournée internationale, la plupart de ses créations ont été accueillies dans les grandes villes européennes. Un beau cadeau pour les étudiants de Montpellier 3 !
Cinéma
Le Client de Asghar Farhadi
Après un petit détour par la France avec Le Passé, le réalisateur Asghar Farhadi revient à ses racines. Le Client, dans la belle et forte lignée d’À propos d’Elly ou Une séparation, est un superbe apologue sur la nécessité vitale d’une plus grande liberté pour le peuple iranien, et d’abord pour les femmes… Prix du scénario et Prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes. Actuellement sur les écrans du Diagonal-Capitole puis à l’Utopia