Macron met les collectivités au régime sec

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Le chef de l’État veut diminuer le nombre des élus locaux et promet une refonte de la fiscalité locale.

Amadouer sans se renier. Emmanuel Macron, Édouard Philippe et une dizaine de membres du gouvernement ont réuni, lundi au Sénat, les élus locaux pour une première «conférence nationale des territoires». Le menu? L’élaboration d’«un pacte» et d’une méthode de travail entre l’État et les collectivités afin de traiter de tous les sujets, et surtout de ceux qui fâchent. Les élus locaux abordaient l’exercice avec méfiance, tant ils se sont vu imposer d’en haut, ces dernières années, les desiderata de l’État. Dès l’ouverture le matin de cette grand-messe, qui se réunira tous les six mois, le premier ministre a donc promis «qu’aucune décision affectant les collectivités locales ne soit prise sans être discutée» au sein de ces «conférences».

13 milliards d’économies

Sur le fond, l’exécutif n’a pas essayé de cacher les désaccords. Emmanuel Macron a annoncé, dans l’après-midi, qu’il voulait réduire le nombre d’élus locaux. Il faut «engager une réduction du nombre des élus locaux, comme nous allons engager une réduction du nombre de parlementaires», a-t-il expliqué. Les élus ont ensuite eu confirmation que l’exécutif leur demandera non pas 10, mais 13 milliards d’euros d’économies ces cinq prochaines années. La douche est glaciale pour les élus locaux, qui ont déjà vu leur dotation, c’est-à-dire le chèque réglé par l’État aux chefs des exécutifs locaux, amputée de 9,5 milliards d’euros les trois dernières années du quinquennat Hollande.

Pas de concession sur le fond, mais sur la méthode. «Nous ne procéderons pas par une baisse brutale des dotations», a promis le président de la République. Et ce, a-t-il ajouté, alors que «la logique budgétaire consisterait à diminuer les dotations en 2018»… pour aussitôt exclure cette voie. À la place, le chef de l’État préfère responsabiliser les élus locaux en leur demandant de réduire d’eux-mêmes les dépenses de leur collectivité. D’où l’idée du «pacte». Ceux qui ne joueraient pas le jeu, a-t-il toutefois prévenu, verraient leurs dotations baisser l’année suivante.

Suppression totale de la taxe d’habitation

Sur le front fiscal, les maires devront aussi faire le deuil de la quasi-totalité de la taxe d’habitation. Emmanuel Macron a rappelé sa volonté de tenir sa promesse d’exonérer de cette taxe 80 % des ménages. Allant plus loin, il a créé la surprise en laissant entrevoir la suppression totale, à terme, de la taxe d’habitation. «Un impôt payé par 20 % de la population n’est pas un bon impôt», a-t-il ainsi reconnu. Il est vrai que, durant la campagne, le candidat d’En marche! avait caressé l’idée d’une suppression totale, avant de renoncer, pour ne pas braquer les maires qui le soutenaient alors.

Devant les élus locaux réunis au Sénat, le président a annoncé un groupe de travail qui planchera, jusqu’au printemps prochain, sur une refonte de la fiscalité locale, «en particulier en substitution de la taxe d’habitation». En échange, il a laissé miroiter aux participants une part de recette fiscale nationale. Et pas n’importe laquelle: une fraction de la CSG ou de la CRDS, qui financent jusqu’ici exclusivement la Sécurité sociale – c’est même leur raison d’exister.

Emmanuel Macron a toutefois aussi entendu les demandes des élus ruraux. Reprenant les idées poussées par François Baroin, le président de l’Association des maires de France, il a promis un moratoire sur la fermeture des classes dans les écoles primaires des communes rurales, le développement accéléré du très haut débit dans les zones qui en sont toujours privées ainsi que la création d’une «agence nationale de la cohésion des territoires» pour venir en aide aux communes et départements ruraux.

Que ce soit en matière de réduction du déficit, de baisse des impôts ou de lutte contre la fracture territoriale, a rappelé Emmanuel Macron aux élus locaux, «vos problèmes, ce sont les miens, mais croyez bien que les miens, ce sont un peu les vôtres aussi».

Guillaume Guichard

Source Le Figaro 17/07/2017

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CDN, fin du bras de fer entre l’état et la Métropole de Montpellier

Nathalie Garraud et Olivier Saccomano succéderont à Rodrigo Garcia à la direction du CDN de Montpellier. photo dr

Nathalie Garraud et Olivier Saccomano ont été nommés mardi à la direction du CDN de Montpellier par la ministre de la Culture Audrey Azoulay en dépit du soutien du président de la métropole Philippe Saurel à Jean Varela.

Après un mois de tractations autour des deux derniers candidats à la succession de Rodrigo Garcia à la direction du CDN, la ministre de la Culture, Audrey Azoulay, a levé mardi le suspense en nommant Nathalie Garraud et Olivier Saccomano à la tête du Centre dramatique national. Jean Varela le directeur de sortieOuest à Béziers et du Printemps des Comédiens, le second festival de théâtre en France -?pour sa programmation et sa fréquentation?- après celui d’Avignon, n’a pas remporté le suffrage de la ministre. Cela, malgré le soutien et la pugnacité de Philippe Saurel qui est monté lundi de Pâques défendre le dossier rue de Valois. «?J’attache beaucoup d’intention positive au théâtre, une discipline majeure de la culture et de la démocratie. J’ai un projet ambitieux pour le théâtre dans la Métropole?», a fait savoir le maire de Montpellier hier, lors d’une conférence de presse convoquée avant que ne tombe le communiqué de la ministre. «?J’ai souhaité faire valoir l’idée d’une structure unique pour le théâtre à Montpellier à l’instar du MoCo pour les arts plastiques. Mme Azoulay a tenu sa position à quelques jours de sa descente en charge dans ses fonctions. Je trouve la démarche fort peu élégante. Je n’ai rien contre Nathalie Garraud et Olivier Saccomano et maintiendrai le soutien financier que porte la Métropole au CDN?», indique beau joueur Philippe Saurel. Les autres tutelles que sont la Région et le Conseil départemental, qui vient de concéder une partie importante de sa compétence culturelle à la Métropole, n’ont pas porté de voix prépondérante dans ce dossier où l’Etat demeure traditionnellement le décideur.

Question de responsabilité

Nathalie Garraud et Olivier Saccomano ont présenté «?un projet de théâtre en prise avec son époque autour d’auteurs en résidence et d’auteurs-metteurs en scène?» et «?ouvriront le théâtre à de nouveaux publics, en allant au devant de la population à Montpellier, dans la métropole et dans toute la région?», précise Audrey Azoulay dans son communiqué. Jean Varela qui s’est aussi beaucoup impliqué dans ce projet souhaite pour sa part «?bonne chance aux nouveaux directeurs. J’ai été heureux d’être en finale. Cela m’a permis de requestionner les choses dans le nouveau schéma de la loi NOTRe. En construisant ce dossier, j’ai beaucoup appris, au travers des rencontres, comme lors de la défense devant le grand jury, ce travail me servira.?» Ce que confirme Philippe Saurel qui compte sur les compétences du Directeur du Printemps des Comédiens pour mettre en oeuvre un projet coordonné autour du théâtre. «?Jean Varela, permettra au Département et à la Métropole qui ont passé un accord, d’assurer avec intelligence la transition.?»

En d’autres termes le choix de la ministre ne signifie pas un coup d’arrêt pour les ambitions théâtrales métropolitaines. Le président a affirmé hier sa déception de ne pouvoir aller plus loin mais il s’est engagé à ne pas prendre la culture en otage. Le différend relève d’une confrontation inédite entre l’Etat et la Métropole dans le secteur culturel en partie induite par la loi NOTRe. «?Nous avions la possibilité de nous entendre sur un positionnement un peu nouveau?», regrette Philippe Saurel. Mais l’Etat qui ne cesse de reculer en matière de financement, n’a rien voulu concéder en matière d’accès à la création théâtrale pour tous les publics. Ce qui ne se limite pas à savoir bien remplir une jauge.

Pour y parvenir Nathalie Garraud et Olivier Saccomano souhaitent entre autre positionner la Métropole de Montpellier au cœur d’un projet de Biennale des arts de la scène en Méditerranée. Rendez-vous est donc donné en janvier 2018…

JMDH

Source La Marseillaise 19/04/2017

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Montpellier une vision optimiste de l’évolution sociale ?

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Les inégalités sociales se creusent maintenant une frange importante de la population dans une situation de grande précarité. Cette fragilité jette dans l’errance urbaine une foule variable de pauvres de plus en plus jeunes selon le rythme des crises économiques et politiques qui se succèdent. Au XVI le regard social sur la pauvreté a beaucoup changé sous l’influence de l’Humanisme et des Réformes religieuses, il s’ensuivit une mutation profonde dans le traitement public de l’assistance aux pauvres, allant de la centralisation de la gestion à l’hospitalisation.

En ce début de XXI e siècle le regard social semble s’être inversé. Dans le monde déshumanisant néolibéral, la pauvreté est très mal traitée. Et surtout, elle ne doit pas ternir l’image commerciale que se donne la ville. Alors faut-il avoir à Montpellier une vision optimiste de l’évolution sociale ? On peut se poser la question à partir de ce texte de la Revue d’histoire de l’église de France (1934 p 408) où l’on apprend que Montpellier figure au XVIe siècle parmi les premiers budgets municipaux d’assistance, et le bon dossier réalisé par Montpellier journal qui cartographie le dispositif anti-sdf à Montpellier.

Sans parler de la volonté de certains commerçants Montpelliérains qui n’en finissent plus de coloniser l’espace public et menacent créer une milice pour traiter le « problème » à leur façon… En 2016, l’arrêté estival dit « de tranquillité publique » qui vise particulièrement les personnes « en errance »… est entré en vigueur le 15 avril dernier à Montpellier, soit un mois plus tôt qu’en 2015. Qu’en sera-t-il cette année ?

 

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La réponse officielle de San Francisco à l’élection de Trump

"Nous construisons des ponts, pas des murs" © by Kun Chen

« Nous construisons des ponts, pas des murs » © by Kun Chen

Le conseil des autorités de surveillance de San Francisco a récemment pris une résolution introduite par le président du conseil London Breed en réponse à l’élection de Donald Trump. Voici le texte de la résolution :

ATTENDU QUE, le 8 Novembre 2016 Donald Trump a été élu pour devenir le 45ème président des États-Unis, en conséquence de quoi

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : quelles que soient les menaces proférées par le président élu Trump, San Francisco demeurera une Ville Sanctuaire. Nous ne tournerons pas le dos aux hommes et aux femmes originaires d’autres pays qui participent à la grandeur de la ville et qui représentent plus d’un tiers de la population. Il y a ici le Golden Gate : nous construisons des ponts, pas des murs ; et, cela étant

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : nous ne reviendrons jamais sur les droits des femmes, que cela soit dans le domaine de la santé, du travail ou dans n’importe quel domaine menacé par un homme qui traite les femmes comme des obstacles à rabaisser ou des objets à agresser. Et non moins important, nous nous assurerons que nos jeunes filles grandiront avec des modèles qui leur montrent qu’elles peuvent être et faire ce qu’elles veulent ; et, cela étant

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : il n’y aura pas de thérapie de conversion, ni de suppression des droits à San Francisco. Nous avons commencé à accueillir les mariages homosexuels depuis 12 ans et nous n’allons pas nous arrêter maintenant. Et pour toutes les personnes LGBTQ* de tout le pays qui se sentent effrayés, intimidés, ou seuls : vous comptez. Vous êtes vus, vous êtes aimés ; et San Francisco n’arrêtera jamais de se battre pour vous ; et, cela étant

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : nous croyons encore au principe fondamental de liberté religieuse de cette nation. Nous ne bannissons pas des personnes pour leur foi. Et les seules listes que l’on garde sont des invitations à venir prier ensemble ; et, cela étant

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : la vie des personnes de couleur compte à San Francisco, même si cela pourrait ne pas être le cas à la Maison Blanche. Et, guidés par l’équipe de travail du président Obama sur la police du 21ème siècle, nous continuerons à réformer notre service de police et à reconstruire une relation de confiance entre la police et les communautés de couleur afin que tous les citoyens se sentent en sécurité dans leurs quartiers ; et, cela étant

Le conseil des autorités de surveillance de San Francisco © San Francisco Bay Times

Le conseil des autorités de surveillance de San Francisco © San Francisco Bay Times

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : le changement climatique n’est pas un canular ou un complot des Chinois. Dans cette ville entourée d’eau sur trois côtés, la science est importante. Et nous continuerons notre travail sur l’Energie propre, le Zéro déchet, ainsi que tout ce que nous faisons pour protéger les générations futures ; et, cela étant

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : nous avons fourni des soins de santé à tous dans cette ville depuis presque une décennie, et si la nouvelle administration va au bout de sa promesse impitoyable d’annuler l’assurance maladie pour 20 millions de personnes, les habitants de San Francisco seront protégés ; et, cela étant

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION :  nous sommes le lieu de naissance des Nations Unies, une ville rendue plus forte par les milliers de visiteurs internationaux que nous accueillons chaque jour. Nous resterons engagés pour l’internationalisme ainsi que pour nos amis et alliés du monde entier – que cela soit ou ne soit pas le cas de l’administration à Washington ; et, cela étant

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : San Francisco restera une des premières villes pour le transport et continuera à construire les systèmes Muni et BART [réseaux de transport de San Francisco, NDT] sur lesquels nous pouvons tous compter, même si l’administration de Washington va au bout de son projet de supprimer le financement fédéral pour le transport en commun ; et, cela étant

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : la Californie est la sixième plus grande économie du monde. La région de la Baie est la capitale de l’innovation du pays. Nous ne serons pas intimidés par les menaces de révoquer notre financement fédéral, et nous ne voulons pas non plus sacrifier nos valeurs ou les membres de notre communauté pour vos dollars ; et, cela étant

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : nous condamnons tous les crimes et les discours haineux perpétués en raison de cette élection. Et bien que les États-Unis vont bientôt avoir un président qui a fait preuve d’un manque de respect  envers les valeurs que nous tenons en haute estime à San Francisco, il ne peut pas changer qui nous sommes, et il ne changera jamais nos valeurs. Nous argumentons, nous militons, nous débattons vigoureusement au sein de San Francisco, mais sur ces points nous sommes unis à 100 %. Nous combattrons la discrimination et l’irresponsabilité dans toutes ses formes. Nous sommes une Ville. Et nous avancerons ensemble.

 

Source  – San Francisco, Californie Pressenza New York Blog Médiapart 24.12.2016

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Kléber Mequida : « Nous maintenons l’orientation et le budget culturel en 2017 »

Kléber Mesquida : "«?Nous reconduirons l’actuel directeur de sortieOuest dans ses fonctions dans le cadre de l’Epic Hérault Culture?»

Kléber Mesquida : « « Nous reconduirons l’actuel directeur de sortieOuest dans ses fonctions dans le cadre de l’Epic Hérault Culture »

Le président du Conseil départemental de l’Hérault Kléber Mesquida (PS) revient sur le volet culture du transfert de compétences entre le Département et la Métropole de Montpellier ainsi que sur les incidences de l’accord qui devrait être scellé jeudi 8 décembre lors de la dernière rencontre à la Chambre régionale des comptes.

 

Les négociations difficiles que vous avez entreprises avec Philippe Saurel autour de la compétence culturelle sont à l’origine de profondes inquiétudes notamment autour de l’avenir de sortieOuest. Pouvez-vous éclaircir la situation ?

Je constate une certaine agitation dont le dessein m’apparaît assez politique. J’ai répondu par courrier au Collectif des spectateurs de sortieOuest pour leur préciser l’attachement que le Conseil départemental porte à la culture. Il n’est pas question d’abandonner sortieOuest. J’en veux pour preuve le budget constant pour 2017 que nous maintenons sur la base de 2016 ; soit 810 000 euros. Cela dans un contexte, c’est important de le préciser, où le Département de l’Hérault se doit de réduire son budget de 54 millions d’euros en 2017. Le budget culturel global est maintenu autour de 12 M.

L’association sortieOuest sera-t-elle dissoute ?

Oui, l’association laissera place à l’EPIC Hérault Culture dans lequel s’intégreront les activités culturelles du Domaine de Bayssan, et probablement d’autres structures ayant la même vocation comme la Cigalière à Sérignan…

Que va-t-il advenir du personnel de l’association ?

L’EPIC Hérault Culture, permet la gestion d’une activité de service public de nature industrielle et commerciale. Il intégrera tous les personnels qui dépendront de la comptabilité publique. Ce type d’établissement ne permet pas les déficits.

Cela pourrait avoir pour conséquence de faire perdre à sortieOuest son label de scène conventionnée attribué par l’Etat à un projet spécifique ?

Dans le cadre des négociations nous sommes également en contact avec l’Etat et la Région Occitanie qui pourraient renforcer leur participation notamment financière.

Cela ne présume pas nécessairement de la reconduite du projet mené actuellement ?

Il n’y a aucune raison de modifier ce projet qui répond bien à la politique culturelle conduite par le département et garantit un service public de la culture sur le territoire. Nous avons l’intention de reconduire les fonctions de l’actuel directeur dans le cadre de la nouvelle structure.

Concernant les programmations de saisons du Domaine d’O à Montpellier, que va-t-il se passer ?

A défaut d’accord, la Métropole de Montpellier devrait hériter de la compétence culturelle sur le haut du Domaine. C’est-à-dire du Théâtre Jean-Claude Carrière et de l’Amphithéâtre d’O.

Quid du Théâtre d’O ?

La salle du Théâtre D’O deviendra une salle de réunion et de réception ce qui constitue déjà une partie de sa vocation.

Quel avenir pour les festivals ?

Nous avons proposé à la Métropole de conserver trois mois de programmation pour assurer leur pérennité, la négociation n’est pas totalement terminée.

Là encore que devient le personnel ?

Dans le cadre du transfert de compétences le personnel sera affecté à des tâches équivalentes. Nous allons lancer un appel au volontariat et nous nous tiendrons à l’écoute en prenant en compte les critères d’ancienneté, la situation familiale… Nous mettrons en application le droit du travail.

Le travail de communication n’a-t-il pas fait défaut justement, pour accompagner les changements ?

C’est possible. Cela a sans doute favorisé les crispations.

Il semble que le transfert concernera 8 compétences. Les agents concernés dans le secteur social craignent un recul de la qualité du service rendu…

Dans un premier temps il peut y avoir un manque de visibilité pour savoir à quel guichet s’adresser mais l’usager bénéficiera des mêmes services et la gestion de l’APA (NDLR Allocation personnalisée d’autonomie) demeurera dans sa totalité départementale.

Recueilli par J-M Dinh

Source : La Marseillaise 06/12/2016

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