Attendue, la 31e édition du Festival Radio-France se tourne vers l’Orient

Tugan Sokhiev et l'Orchestre National du Capitole de Toulouse

Le Festival de Radio-France qui se tiendra du 11 au 26 juillet prochain s’élargit progressivement à la grande Région. Son Directeur Jean-Pierre Rousseau en a reçu l’assurance.

 

Le Festival de Radio France qui fêtait l’an dernier sa 30e édition avec incertitudes envisage désormais l’avenir de manière plus sereine. Jean-Pierre Rousseau son nouveau directeur, travail depuis deux ans sur le socle du festival en conservant son identité. Il a dévoilé vendredi 4 mars l’alléchante programmation de la 31e édition sous le signe de l’Orient, en présence de la présidente de Région Carole Delga, de Philippe Saurel pour la Métropole, Renaud Calvat pour le département de l’Hérault et du PDG de Radio-France, Mathieu Gallet himself.

L’événement musical régional se voit ainsi confirmé dans sa double vocation. Celle de s’ancrer dans le paysage régional en faisant partager au plus grand nombre la richesse et la diversité musicale des radios de service public et celle de devenir un rendez vous incontournable des grands festivals d’Europe à travers la qualité et l’originalité de sa programmation.

 

Cohérence d’action

Le festival conserve les bases de sa fondation à Montpellier en s’appuyant sur les six colonnes robustes que sont l’Orchestre National Montpellier LR , l’Orchestre National de Toulouse, l’ONF, l’Orchestre philharmonique de Radio-France et le choeur et la Maîtrise de Radio France. La crainte d’un éparpillement lié à une décentralisation clientéliste semble écarté.

«La présence en Région n’est pas une obligation, a précisé Jean-Pierre Rousseau, mais elle demeure un objectif au coeur de notre préoccupation qui fait le succès populaire. A travers les concerts décentralisés dans la Métropole de Montpellier et la Région, le festival est à l’origine de rencontres miraculeuses avec des gens qui n’ont pas l’occasion d’assister à des concerts et s’y confrontent souvent pour la première fois.» 90% des 140 concerts donnés durant la manifestation sont gratuits.

«Le maillage de l’ensemble du territoire régional se fera progressivement», a indiqué Carole Delga. Accompagné de Michel Orier, le tout nouveau directeur de la musique et de la création culturelle, Mathieu Gallet voit dans cette 31 édition «un tournant». Il a assuré ses partenaires de son entier soutien : « Vous pourrez compter sur moi et la maison pour faire vivre et rayonner le festival.» Les 30e Rencontres de Pétrarque devraient revisiter les questions posées lors de la toute première édition a indiqué la directrice de France culture,  Sandrine Treiner : Existe-t-il une nouvelle religiosité ? La France quelle identité ?

Musique pour tous

Le domaine D’O accueillera le volet Jazz, ainsi qu’un Carmina Burana. Tohu Bohu campera sur le parvis de l’Hôtel de ville pour trois soirées electro. Et Fip amènera son savoir-faire pour la programmation Musiques du Monde. Côté classique et lyrique, le coup d’envoi sera donné le 11 juillet à 18h par la jeune et talentueuse pianiste Béatrice Rana qui interprétera les Variations Goldberg de Bach. Sous la direction de Michael Schonwandt, l’ONMLR assurera l’ouverture avec Mille et Une Nuits composé d’extraits de Aladin de Nielsen, Shéhérazade de Ravel et Rimski Korsakov avec Lambert Wilson, récitant, et la mezzo-soprano Karine Deshayes. L’Orient, inépuisable source d’inspiration des arts sera exploré avec des oeuvres comme l’Opéra d’Isabelle Aboulker Marco Polo et la princesse de Chine, Pagode de Debussy, le concerto Egyptien de Saint Saëns ou Ba-Ta-Clan d’Offenbach, à l’origine du nom de la salle parisienne.

Dans un contexte tendu cette édition propose une ouverture vers la paix et le plaisir des sens.

JMDH

Source La Marseillaise 06/03/2016

 

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Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées : l’écologiste Christophe Cavard présente une liste

Christophe Cavard, député écologiste du Gard, et Gérard Poujade, vice-président DVG du conseil régional de Midi-Pyrénées, ont annoncé vendredi leur volonté de présenter des listes composées d’élus locaux et d’acteurs du monde économique ou associatif lors du scrutin régional en Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées.

« C’est une initiative particulière. Nous recherchons une représentation moins partisane mais plus de territoire« , a souligné M. Cavard qui a quitté en juin Europe-Écologie les Verts, dont il avait participé à la création en 2010. »On veut des élus locaux car ils agissent sur le terrain, des membres d’associations, d’ONG, de collectifs. Ce sont les premiers à pouvoir apporter une plus-value, une compétence« , a souligné Christophe Cavard, au cours d’une conférence de presse à Montpellier.

Dans leur démarche intitulée « acteurs de terrain pour un développement durable en Languedoc-Pyrénées (…) », MM. Cavard et Poujade espèrent être rejoints par des élus encartés et déjà candidats sur d’autres listes parce qu’ils « partagent cette logique de terrain« . Les deux hommes ont reconnu qu’ils envisageaient aussi de s’agréger à d’autres candidatures de gauche. En ce sens, ils se disent prêts à un accord aussi bien avec le PS qu’avec le PRG ou encore le Front de Gauche ou EELV à la condition que les listes restent ouvertes majoritairement à la société civile.

L’une des hypothèses est une fusion avec la candidature du maire et président de la métropole de Montpellier, le DVG Philippe Saurel, qui veut également construire des listes citoyennes. « Mais si la tête de liste est un préalable, c’est non !  » , a prévenu M. Poujade, reconnaissant que des discussions ont eu lieu et vont se poursuivre: « La démarche de M. Saurel est individuelle alors que la nôtre est collective. Et on ne se retrouve pas sur l’aspect d’un projet collectif « , constate Christophe Cavard qui va « faire des propositions sur les contenus en fonction des compétences de la région« . « On parle de cinq, six listes de gauche aujourd’hui. Mais à la fin il n’y en aura que trois et on peut même espérer une seule« , a ajouté M. Poujade, conscient que la division à gauche risque de faire perdre une région a priori favorable. Les deux hommes ont indiqué se donner jusqu’au 30 septembre pour construire l’architecture des listes des 13 départements, mais sans s’intéresser aux têtes de liste. « On ne veut pas d’homme providentiel », ont-ils insisté.

Source : Le Parisien 17/07/2015

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Carole Delga. « Nous devons être à la hauteur de notre histoire ! »

Carole Delga aux militants venus la soutenir « le réseau social de notre Sud c’est vous. » Photo JMDI

Carole Delga aux militants venus la soutenir : « le réseau social de notre Sud c’est vous. » Photo JMDI

Politique. La candidate socialiste aux régionales Carole Delga, était hier à Montpellier pour présenter les référents d’une longue campagne de 24 semaines.

Entourée du président de la Région Midi-Pyrénées Martin Malvy et de son homologue languedocien Damien Alary, la candidate socialiste aux élections régionales, Carole Delga, a tracé, hier à Montpellier, les grandes lignes de la campagne devant 200 militants venus des 13 départements de la future grande région.

L’ex Secrétaire d’État chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Économie sociale et solidaire vient de quitter son ministère pour briguer la présidence de la grande région Languedoc-Roussillon / Midi-Pyrénées regroupant deux Métropoles : Toulouse et Montpellier.

Le bilan de cette année ministérielle « exaltante, enrichissante, et exigeante » Carole Delga entend le mettre au service du Sud dont elle est native. « J’ai acquis la certitude que mon choix c’est le terrain. Ce qui me fait vibrer, c’est de voir la République assurer l’égalité des chances dans l’enseignement, permettre aux personnes âgées de rester à domicile et aux jeunes de découvrir la différence.» Après Paris, elle a rejoint la maison où elle a grandi et dans laquelle elle vit dans le village de Haute-Garonne, Martres-Tolosane, dont elle a été maire.

L’authenticité et la typicité du terroir soutenues par le « vouloir humain » apparaissent au cœur de la stratégie de la candidate PS ce qui lui confère un atout stratégique face au médiatique politologue Dominique Reynier le candidat UMP/UDI, natif de Rodez, qui a promis de prendre sa carte à l’UMP.

« Des vendeurs de vent, il y en aura quelques uns dans cette campagne a souligné Carole Delga ajoutant, le vent emporte tout, même les parachutes...» Sans nommer ses adversaires qualifiés d’ennemis, la candidate s’en est prise au FN « Qu’est ce que l’extrême droite n’a jamais inventé à part la marche arrière ? Que peut-elle aller dire dans les Conseils d’administration de nos lycées ? »

Cette notion d’engagement, apparaît plus problématique sur le terrain social économique et environnemental où le choix d’orientation programmé défend indistinctement « Les entreprises de taille mondiale et les petites entreprises.» Il faut bien dire que les références jaurésiennes perdent de leur panache lorsqu’on a été membre d’un gouvernement qui adopte la loi Macron en ayant recours au 49,3 et concéder au scepticisme de l’électorat de gauche quant à la bataille contre le chômage sans lutter contre l’austérité budgétaire.

Comme en PACA, EELV fera cavalier seul au premier tour. Gérard Onesta est désigné tête de liste EELV pour Languedoc-Roussillon /Midi-Pyrénées. « Je le regrette mais je pense que nous pourrons trouver les conditions du dialogue au second tour» indique la candidate PS. Concernant le Front de gauche les choses devraient se préciser dans la semaine…

Enfin, Carole Delga, s’est déclarée «optimiste» sur la possibilité d’un accord avec (PRG) ce qui compliquerait le dessein du Maire divers gauche de Montpellier Philippe Saurel qui reste en embuscade.

Jean-Marie Dinh

 Source La Marseillaise 28/06/2015

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Jean-Michel Baylet, un homme de pouvoir privé de son fief départemental

Photo Philippe Guionie Libération

Photo Philippe Guionie Libération

Jean-Michel Baylet auteur d’une triple carrière de grand patron de presse, d’homme politique national et régional, s’est retrouvé privé jeudi de son pilier politique local avec la perte de la présidence du conseil départemental du Tarn-et-Garonne.

Président du Parti radical de gauche, qui a souffert du désaveu général électoral comme ses alliés socialistes, M. Baylet, 68 ans, a jeté l’éponge, renonçant au dernier moment à disputer au candidat soutenu par l’UMP la présidence qu’il avait occupée pendant 29 ans. Il demeure toutefois simple conseiller départemental du canton de Valence d’Agen.

Patron du puissant groupe de presse La Dépêche du Midi, cet homme du Sud, grand, chauve à la voix puissante, était également jusqu’à peu sénateur (de 1986 à 1988 puis à partir de 1995), avant se faire battre en septembre 2014 par le candidat UMP François Bonhomme, avec le soutien d’un ancien de sa majorité Yvon Collin.

Homme de pouvoir, M. Baylet, très amer, a accusé l’UMP d’avoir « rejoué le coup des sénatoriales » en faisant élire Christian Astruc, qu’il considérait comme PRG.

Co-fondateur en 1973 du mouvement des Radicaux de Gauche (MRG) devenu aujourd’hui le Parti radical de gauche (PRG), il est à la tête du dernier allié de la majorité présidentielle de François Hollande, après le départ des écologistes.

Il a été à plusieurs reprises membre de gouvernements socialistes: secrétaire d’Etat aux Relations extérieures (1984-86); secrétaire d’Etat chargé des Collectivités locales (1988-90), puis ministre du Tourisme entre 1990 et 1993.

Après son échec départemental, le seul basculement de majorité dans tout Midi-Pyrénées, la question est de savoir s’il pourra encore briguer un poste ministériel, comme on lui en avait prêté le dessein depuis l’arrivée de François Hollande au pouvoir en 2012.

Il était devenu en 2011, le seul candidat non socialiste aux primaires du PS pour l’élection présidentielle.

Très ouvert, il prônait alors une Europe fédérale, la dépénalisation du cannabis, le droit de mourir dans la dignité et le mariage homosexuel. Avec un score de 0,64% au premier tour des primaires, il avait ensuite soutenu François Hollande.

– Un patron de presse à l’offensive –

Sa carrière politique a commencé dans les souliers familiaux. Il a d’abord succédé à sa mère Evelyne Jean-Baylet en 1977 à la mairie de Valence-d’Agen (Tarn-et-Garonne) qu’il gardera jusqu’en 2001.

Il a pris la tête du Conseil général du Tarn-et-Garonne en 1985, trois ans après le retrait de sa mère de la présidence . Entretemps, il s’est fait élire député jusqu’en 1984, puis en 1988, mais n’a pas siégé, ayant été nommé ministre.

Il a connu une ascension parallèle dans le groupe La Dépêche du Midi, prenant sa tête en 1995, pour remplacer Mme Baylet mère, alors âgée de 82 ans.

Si l’homme politique connaît des revers, le grand patron de presse est toujours à l’offensive. Jean-Michel Baylet est en train de prendre le contrôle du groupe Midi Libre, dont se retire Sud-Ouest.

Par tradition familiale et politique, Jean-Michel Baylet, marié et père de trois enfants, est initié à la franc-maçonnerie au sein de la loge Demain, au Grand Orient de France.

M. Baylet a été mis en cause dans trois affaires, dont une pour favoritisme, mais a bénéficié de deux non-lieux et d’une relaxe pour prescription.

Source AFP :02-04-2015

Puce du Midi Libre du 21/04/2015

 » Dans l’article que Libération consacre à Jean-Michel Baylet, notre confrère assure que le patron du PRG compte bien « imposer au PS  pour les Régionales « sa protégée » Sylvia Pinel,  l’actuelle ministre du logement, comme tête de liste en Midi-Pyrénées Languedoc-Roussillon. Elle aurait alors pour allié le maire de Montpellier Philippe Saurel. Et le quotidien national d’affirmer que « Hollande et Valls ne peuvent pas s’en mêler. Qui a dit que la gauche devait désormais s’unir ? « 

NB. Dans un entretien accordé au Midi Libre de la même édition , le Député Patrick Vignal qui se déclare partant pour les régionales évoque une possible opportunité pour Philippe Saurel de décrocher un Secrétariat d’Etat. Affaire à suivre… On en  sera plus en juin après le congrès du PS, y compris sur la forme que devrait prendre ce remaniement tant attendu.

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Intermittents précaires : Une pause dans l’action mais un préavis pour août

10458112_10203414127906920_4156938818515259355_nMobilisation. Premier bilan régional du mouvement des Intermittents et précaires en lutte depuis six mois. Mouvement parti, comme en 2003, de Montpellier où le Printemps des Comédiens a été annulé.

Ce combat symbolique que mènent les intermittents et les précaires depuis près de six mois pourrait bien célébrer le divorce entre la gauche socialiste au pouvoir et le monde de la culture. C’est aussi un combat bien réel comme le contenu du protocole qui aggrave une situation déjà tendue pour beaucoup de professionnels du spectacle, surtout pour les plus jeunes et les plus précaires.

De fait, les mesures qui sont préconisées accroissent les inégalités. L’instauration d’un délai de carence supplémentaire touche directement les bas revenus avec un effet global de dumping social que le gouvernement tentera de masquer jusqu’au bout même s’il parvient à donner des gages acceptables pour les métiers de la culture.

Le vrai enjeu politique concerne le Pacte de responsabilité. En jouant la provocation pour faire passer la pilule le Medef ne s’attendait pas à une telle résistance. Retour sur un conflit parti de Montpellier qui reprendra à la rentrée.

Montée en puissance

« C’est un jeu de dupe qui se joue entre le Medef et le gouvernement et ce sont les salariés qui vont trinquer » prévenait la CGT Spectacle associée à la Coordination des intérimaires et précaires L-R (CIP) dans le cadre du mouvement unitaire L-R. Début mars, les manifestations et occupations se multiplient sans trouver beaucoup d’échos.

Le 2 juillet, l’AG de l’équipe technique du Printemps des Comédiens vote l’annulation des premiers spectacles. L’AG du mouvement unitaire du L-R embraye. La grève connaît alors un retentissement hexagonal. Dans la presse on relève des similitudes avec le mouvement de 2003 parti du même lieu qui avait abouti à l’annulation du Festival d’Avignon. La lutte fait tache d’huile dans l’hexagone et les nuages s’accumulent au-dessus de Matignon.

Lors de la cérémonie officielle des Molière, Nicolas Bouchaud cite la mobilisation à Montpellier et décerne au nom des intermittents un « Molière de la meilleure trahison à François Rebsamen ». L’onde de solidarité se propage.  Et le Printemps des Comédiens ne démarre pas. Le président du conseil général de l’Hérault André Vezinhet maintient l’inauguration. Il aurait souhaité un mouvement plus flexible et fait part de ses craintes sur l’avenir tout en demandant au gouvernement de reprendre les négociations.

Les insurgés, décident en AG, et reconduisent la grève tout en menant d’autres actions et occupations dans les théâtres et festivals de la région. Le manque à gagner pour le Printemps des Comédiens se chiffrerait entre 350 000 et 400 000 euros. Le 4 juin, 250 personnes occupent l’Opéra de Montpellier, malgré les prises de paroles de la directrice Valérie Chevallier et du maire Philippe Saurel leur assurant un entier soutien. Le collectif reste sur la scène. La première de La Traviata est annulée.

Petits pas de Valls

Le 19 juin l’inflexible Manuel Valls recule à petits pas en reportant la mise en application du différé d’indemnisation et en s’engageant à financer la différence. Il promet aussi le maintien des crédits du spectacle vivant en 2015, 2016 et 2017. la CGT-Spectacle, qualifie l’offre de « mesurette ».

Le 21 juin le mouvement unitaire-LR négocie un passage à l’antenne sur France 2 où le président de la République est interpellé en prime time. Dans le Gard, Uzès Danse vote l’annulation du festival. « La seule décision possible pour préserver une équipe, des artistes et le public. »

Pris dans la tourmente le Festival Montpellier Danse maintient sa programmation. Fortement perturbé au début, le festival parvient à maintenir 38 spectacles sur 48 programmés. Le mode blocage se transforme en d’autres formes pour faire passer le message au public. Même processus à Avignon qui focalisait l’attention du gouvernement en raison des enjeux économiques.

Les grèves des 4, 12 et 24 juillet entraînent douze annulations dans le In et beaucoup d’actions dans le Off. A Montpellier le concert d’ouverture du Festival de Radio France, est annulé mais le reste des concerts a lieu.

Jeudi dernier s’est tenue la 4e réunion de concertation qui marque une pause avant de reprendre en septembre. Sur le thème des rémunérations, Jean-Patrick Gille un des membres missionné par le gouvernement a souligné « qu’il fallait trouver un système de discussions avec les intermittents et les employeurs du secteur. » Tandis que le secrétaire général de la CGT-Spectacle Denis Gravouil s’estime « au milieu du gué ».

Mais le conflit continue car les partenaires sociaux signataires disent qu’ils ne veulent pas rouvrir les négociations avant 2016. En attendant la rentrée sociale, la CGT-Spectacle a déposé un préavis de grève pour le mois d’août.

Jean-Marie Dinh

Source La Marseillaise 31/07/14

AG au Printemps des Comédiens, AG au Festival Montpellier Danse, Sur le plateau de France 2… photos dr