Les mesures phare du rapport Gallois

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Louis Gallois propose dans un rapport de 74 pages remis lundi au Premier ministre français de « créer un choc de compétitivité » en transférant une trentaine de milliards d’euros de cotisations sociales patronales et salariales sur la fiscalité. Retour sur les principales mesures.

>> Consulter le rapport Gallois en intégralité

  • COÛT DU TRAVAIL

La proposition phare est la baisse de 30 milliards d’euros, soit 1,5 % du PIB, des cotisations sociales, de préférence en un an, au plus en deux ans. Les cotisations famille et maladie versées par l’employeur seraient réduites de 20 milliards, celles des salariés de 10 milliards. Ces baisses ne cibleraient pas que les bas salaires mais s’appliqueraient également à ceux représentant jusqu’à 3,5 fois le SMIC (près de 4 990 euros). Pour assurer le financement de la protection sociale, 20 à 22 milliards d’euros seraient récupérés en augmentant la CSG de 2 points, 5 à 6 milliards d’euros en relevant la TVA de certains produits qui bénéficient de taux réduits, et 2 à 3 milliards en jouant sur la fiscalité anti-pollution (taxe carbone) et celle des transactions financières, de l’immobilier et les niches fiscales.

  • EMPLOI ET DROIT DU TRAVAIL

Des « souplesses nouvelles » seraient accordées en matière d’emploi et, en contrepartie, le recours à l’intérim et au CDD limité. Le chômage partiel serait renforcé.

  • ÉNERGIE

Le gouvernement a d’ores et déjà annoncé rejeter la proposition de M. Gallois de poursuivre la recherche sur les techniques d’exploitation des gaz de schiste. « Cette proposition n’est pas retenue, la ligne édictée par le président de la République lors de la conférence environnementale (le 14 septembre) reste inchangée », ont indiqué les services du premier ministre. M. Gallois s’était fait l’écho des industriels, qui n’ont cessé de réclamer une réouverture du débat sur les gaz de schiste, depuis l’interdiction en 2011 par l’ancienne majorité de droite de la fracturation hydraulique, seule technique existante permettant d’extraire cette ressource non-conventionnelle du sous-sol.

  • EDUCATION, RECHERCHE ET INNOVATION

Les budgets de la recherche et du soutien à l’innovation seraient « sanctuarisés » pendant le quinquennat, et 2 % des achats courants de l’Etat réservés à des innovations de PME. Les entreprises se rapprocheraient des universités et établissements scolaires techniques ou professionnels. Elles entreraient au conseil d’administration de ces derniers. Le nombre de formations en alternance serait doublé sur le quinquennat et un droit individuel à la formation serait attaché à chaque personne, et non à l’emploi qu’elle occupe. La priorité serait donnée par le Commissariat à l’investissement au numérique, aux nanotechnologies, à la santé ou encore à la transition énergétique.

  • FINANCEMENT DES ENTREPRISES

La fiscalité de l’assurance-vie serait aménagée pour allonger la durée de détention et favoriser les placements en actions, au détriment des fonds obligataires. La Banque publique d’investissement (BPI) pourrait investir dans les entreprises avec des actions sans droits de vote mais offrant une rémunération privilégiée. Outre leur « montée en gamme », les exportateurs emprunteraient plus facilement notamment grâce à un « prêteur public ». Les capacités de prêt de la BPI monteraient plus rapidement en puissance.

  • EUROPE

La politique de la concurrence devrait être « davantage au service de l’industrie » européenne, avec un avis d’experts accompagnant chaque décision de la Commission européenne et la possibilité de faire appel devant le Conseil des ministres européen. L’Eurogroupe, appuyé par la BCE, devrait « s’exprimer clairement » pour une baisse de l’euro.

  • DIALOGUE SOCIAL

Au moins quatre représentants des salariés participeraient aux décisions dans les conseils d’administration ou de surveillance des entreprises de plus de 5 000 salariés. Un représentant du personnel pourrait présider le comité d’entreprise.

  • AUTRES DISPOSITIFS

Le Crédit impôt recherche, les dispositifs « Dutreil » sur la détention et la transmission d’entreprises, la contribution économique territoriale (ex-taxe professionnelle), les incitations sociales aux jeunes entreprises innovantes et les exonérations d’impôt sur le revenu et sur la fortune pour ceux qui investissent dans une PME seraient maintenus sur tout le quinquennat. Les aides aux grandes entreprises seraient conditionnées à un travail plus étroit avec fournisseurs et sous-traitants. Le pouvoir des régions en matière de politique industrielle et de dialogue social serait renforcé. Un « Small Business Act » serait créé pour donner un cadre aux politiques en faveur des PME, ainsi qu’un commissariat à la prospective.

« Ridicule » taxe sur les riches

La taxe de 3% sur les très hauts revenus est « mieux que rien », mais son montant est « ridicule », juge jeudi sur RTL Claude Perdriel, une des 16 fortunes françaises à avoir demandé une contribution exceptionnelle des plus riches à la réduction du déficit.

Comme on lui demande si le Premier ministre a répondu à cet appel en annonçant la création d’une taxe exceptionnelle de 3% sur les revenus du travail et du capital dépassant 500.000 euros par an, le fondateur du Nouvel Observateur tranche: « non ».

La réponse du gouvernement est « sympathique, c’est mieux que rien », a tempéré M. Perdriel, pour qui il faut « toujours saluer les pas en avant ».

« En même temps, ça casse le tabou idiot de ne pas augmenter les impôts et donc on peut espérer que ça ira plus loin. Mais pour le moment, c’est ridicule », a-t-il ajouté.

Selon le gouvernement, cette mesure doit permettre de rapporter 200 millions d’euros.

« Si on augmentait de 5% les impôts sur ce que touchent réellement les 1% les plus riches, cela représenterait 5 milliards d’euros et je ne crois pas que ça diminuerait d’un iota ni la croissance, ni la consommation », a expliqué M. Perdriel.

« Il y a chez Nicolas Sarkozy une certaine adaptation, mais il me semble que cette faculté d’adaptation, en ce qui concerne la fiscalité, lui a bien manqué pendant ces trois dernières années », a-t-il ajouté.

AFP

Voir aussi : Rubrique Economie, rubrique Finance, rubrique Livre, La guerre des riches commence au Fouquet,

Florence Aubenas : « vous dites bonjour, on vous regarde comme si le balai allait parler »

aubenasGrand reporter au Nouvel Observateur, Florence Aubenas a fait la plus grande partie de sa carrière à Libération. Pour écrire Le quai de Ouistreham (éditions de l’Olivier) elle a pris la décision de se mettre dans la peau d’une femme de ménage pendant six mois.

 » Votre choix initial était-il de mener un travail de journaliste ?

Face à la crise qui se profilait à l’horizon, il m’a semblé intéressant d’aller voir à hauteur d’homme et de femme comment cela se passait sur le terrain. Je n’ai pas trop réfléchi à la forme, j’ai abordé le sujet comme un reportage au sens strict du terme. Je ne suis ni sociologue ni éditorialiste. J’ai voulu raconter le monde tel que je le rencontrais.

Cela correspond à une certaine vision du métier en rupture avec la réactivité immédiate…

En partant pour une durée indéfinie, je voulais me donner le temps dont on ne dispose pas habituellement. J’ai commencé par prendre un congé sans solde de quatre mois, que j’ai prolongé. Par rapport aux contraintes du métier, que j’apprécie, c’est évidemment un luxe journalistique. Au début, je pensais que cela prendrait la forme d’un journal de bord. Mais je rentrais tard, je reprenais tôt. Je n’y arrivais pas.

Quel regard portez-vous sur le traitement médiatique de la société qui se résume le plus souvent aux faits divers ?

Curieusement, les journalistes traitent davantage les éléments inhabituels. Les journaux sont fait pour ça. Nous sommes formés dans cette logique, et finalement on traite plus facilement l’extraordinaire que l’ordinaire. Dans tout type d’approche sociale, il faut plus de temps et plus de place. Raconter le quotidien est plus difficile compte tenu du cadre dans lequel les journalistes travaillent. Les rédacteurs en chef vous demandent un traitement optimiste des choses parce que les gens sont déjà déprimés… Il y a une conjonction d’éléments qui fait que ces sujets là sont difficiles à traiter.

Votre soutien aux confrères de France 3 tenus en otages en Afghanistan semble reposer sur une mobilisation nécessaire de l’opinion publique mais aussi contre une certaine dévalorisation de la profession par le gouvernement ?

Au départ, le gouvernement a demandé aux journalistes de ne pas faire trop de publicité à cette affaire pour optimiser les négociations et ne pas nuire aux conditions de leur libération. La presse a joué le jeu. Ceux qui n’ont pas respecté les règles sont ceux qui l’avaient demandé. Plusieurs membres du gouvernement, Claude Guéan, le général Georgelin… se sont précipités pour briser ce souci de confidentialité en dévalorisant leur travail. Le problème est, dès lors, double. Si c’était dangereux de parler d’eux, pourquoi l’ont-ils fait ? Et pourquoi accabler des gens qui ont déjà la tête sous l’eau ? On ne peut pas venir nous expliquer : l’Afghanistan est un endroit primordial pour l’Occident ; nous devons y envoyer des soldats pour y défendre nos valeurs fondamentales et interdire à la presse de s’y rendre parce que ce serait trop dangereux. Les journalistes sont partis là-bas faire leur métier, et je ne vois pas pourquoi on les accable d’un coup, comme s’ils avaient fait du ski hors-piste.

Voyez-vous un lien entre votre expérience d’otage en Irak en 2005 et celle que vous venez de vivre à Caen ?

Je n’y ai pas pensé du tout. Mais je ne suis pas quelqu’un de très introspectif. Cela ne veut pas dire que ce lien n’existe pas.

Votre livre permet la découverte du monde ignoré de la précarité. Je pense par exemple à la formation des agents d’entretien où l’on apprend surtout à être invisible …

Effectivement, en exerçant cette profession, vous réalisez que la principale qualité que l’on vous demande c’est d’être invisible. Pour parler de votre boulot, on va vous dire : elle est formidable, elle est venue, on ne l’a pas vue, on ne l’a pas entendue. On ne vous regarde pas, quand vous entrez et quand vous dites bonjour, on vous regarde comme si le balai allait parler. Parfois on parle de votre entreprise à la radio, c’est généralement pour annoncer le licenciement de 200 salariés mais on ne cite pas les intérimaires et les externalisés. Ces personnes sont dans l’ombre, dans le non-droit du travail dérégulé. Un certain nombre d’employeurs y trouvent leur compte. Dans cette catégorie de personnel, si vous dites je ne travaille pas le dimanche, vous ne travaillez pas.

La pression exercée et la mise en concurrence orchestrée par les marchands de main d’œuvre semble terrifiante…

La concurrence est omniprésente, entre les employés et les entreprises qui négocient les contrats de ménage à la baisse. Au bout de la chaîne, c’est la personne qui passe le balai qui se retrouve à courir. Tout ce qui concourt à la protection des salariés et à la régulation des relations employés – employeurs n’est pas pertinent dans cette zone là qui concerne quand même 20% des salariés français. Une zone où les syndicats n’ont plus prise.

Dans votre livre l’aspect humain est très présent à travers l’expérience de ces femmes qui s’anesthésient pour faire face aux humiliations. Vous mettez le doigt sur un processus d’auto-dévalorisation qui s’exerce chez certaines d’entre-elles…

C’est sûr que le travail précaire est avant tout féminin. 80% des précaires sont des femmes. 80% des Français qui sont sous le Smic sont des femmes. Et 80% des Français qui sont juste au-dessus du Smic sont des femmes. Donc les travailleurs pauvres et malmenés sont des femmes. J’avais une idée reçue très idiote qui était de penser que le travail précaire regroupe peu ou prou une population homogène. Ce qui est tout à fait faux. Il y a des retraitées, des lycéennes, des mères de famille, des gens qui débutent avec de l’ambition, d’autres qui ont dégringolé et qui subissent en souffrant. Il y a des réalités très différentes. Pour moi, une des grandes leçons de cette expérience, c’est de me dire que le travail précaire concerne tout le monde. Les femmes avec qui je suis restée en contact me disent, on n’est pas des précaires. Elles vivent cette désignation comme une forme de marginalisation. Elles disent on est la France de tous les jours. On est la France normale. Et elles ont raison parce que c’est là que l’on en est aujourd’hui. Mais comme ce monde est invisible on n’a pas vu cette France normale devenir précaire « .

Recueilli par Jean-marie Dinh

Florence Aubenas Le quai de Ouistreham aux éditions de L’Olivier

Voir aussi : Rubrique Livre les bonnes feuilles du Nouvel Obs, Rubrique Médias rassemblement de soutien aux otages , exemple pratique d’un petit soldat du journalisme , médias banlieue et représentations, rubrique Société, sans papier nouveaux esclaves, La France continue à détruire des emplois , 8 millions de pauvres en France,

Vague de suicide chez France Telecom

Revue de presse


« (…) France Télécom a subi une transformation sans précédent. Elle est passée du statut d’administration en situation de monopole à celui de multinationale plongée dans une concurrence exacerbée. Elle a basculé d’une culture de service public à une culture de profit. Trop vite, sans accompagnement social adapté. Quand un salarié sur trois est frappé par les restructurations, ce ne sont pas seulement des milliers de métiers qu’on change, mais des habitudes de vie qu’on bouleverse, des repères qu’on bouscule, des souffrances qu’on occasionne. Il appartient au Pdg de France Télécom de réconcilier les salariés avec leur entreprise, de redonner un sens à ce qu’on appelle, qu’on avait fini par oublier, le capital humain. Après une période d’attentisme qui a pu s’apparenter à de l’indifférence, sinon  un déni, il a semblé prendre la mesure du traumatisme, non sans avoir été convoqué par le ministre du Travail. Pour la première fois hier, il a reconnu officiellement le phénomène. Encore faudra-t-il s’attaquer aux causes et humaniser le management dans un contexte de crise anxiogène et une compétition économique qui, elle, ne changera pas. »

Source: Didier Louis, Le courrier Picard, 16 09 09

(…) Un suicide est toujours un accident intime, même lorsqu’il se répète à 23 reprises. Mais les cas extrêmes de France Télécom, après ceux de Peugeot et de Renault, sont si effrayants de banalité qu’ils ne peuvent être réduits à des erreurs de gestion. (…) Ce qui est en cause, c’est le glissement inexorable de tant d’entreprises, de toutes tailles et de toute nature, vers un fonctionnement de plus en plus déshumanisé. La compétition internationale, la   concurrence, le développement, la crise, le combat pour la survie, parfois, ont eu bon dos. Toutes ces bonnes raisons ont justifié une rationalisation des méthodes faisant prévaloir des théories de la performance, jugées infaillibles, sur une organisation du travail reposant sur l’expérience, l’originalité, la personnalisation des approches, la dimension familiale des services. Le bonheur au travail ? Une vision romantique… »

Source : Olivier Picard, Dernières Nouvelles d’Alsace, 16 09 09

« (…) La société de concurrence, par nature, implique l’élimination, hors du Loft, pour le symbole, mais aussi hors de l’économie réelle, cet autre cercle enchanté des vainqueurs. (…) C’est une culture globale qui est en cause, puisqu’on sait depuis Emile Durkheim que le suicide, tragédie intime, est aussi un phénomène social. Une culture créée par les forts, qui assimile l’économie à une forme de guerre, requérant la mobilisation générale, le patriotisme fervent et la sanction régulière des défaillances. Quand le management devient martial et l’entreprise une armée sans fusils, la métaphore se prolonge jusqu’au drame: chacun sait qu’à la guerre, il y a des morts. »

Source : Laurent Joffrin, Libération, 16 09 09

Dessin de Cardon Paru dans Le Canard Enchaîné

Dessin de Cardon Paru dans Le Canard Enchaîné

D’abord, il s’agit de drames personnels : un suicide, c’est forcément complexe et dû à la combinaison de plusieurs facteurs, non ? Ensuite, ce sont les médias qui exagèrent, car, c’est bien connu, les médias exagèrent toujours. D’ailleurs, comme le dit Olivier Barbelot DRH de France Télécom, lors d’une récente téléconférence avec les « manadgers » de l’entreprise : « C’est pas dramatique, j’ai vu pire que ça. Le nombre de suicides n’augmente pas : il y en aeu 28  en 2000 et 29 en 2002. » Tout va bien, donc : avec seulement 23 suicides en dix-huit mois, y  a de la marge…

Source : Jean-Luc Porquet, Le Canard Enchaîné,  16 09 09

Didier Lombard, le PDG de France Télécom s’excuse !

Le PDG de France Télécom, Didier Lombard, s’est excusé mercredi des propos qu’il a tenu la veille évoquant une « mode du suicide » au sein de son entreprise.
« Hier , par erreur, j’ai utilisé le mot +mode+ qui était la traduction du mot « mood » (humeur ndlr) en anglais. Je m’excuse d’avoir fait ça », a déclaré M. Lombard sur RTL. « Je suis focalisé sur : arrêtez cette spirale infernale (du suicide) dans laquelle nous sommes », a-t-il ajouté.

Le PDG de France Telecom s’était engagé mardi à mettre un « point d’arrêt à cette mode du suicide qui évidemment choque tout le monde » lors d’une conférence de presse à l’issue de sa rencontre avec le ministre du Travail Xavier Darcos.     Ses propos ont suscité une vive polémique alors que 23 salariés de France Télécom se sont suicidés ces 18 derniers mois.

Source : AFP 16 09 09

Il y a le dernier livre à la mode, le dernier film, le dernier chanteur, la dernière fringue… et les suicides à France Telecom. Une nouvelle mode, selon le très délicat PDG de l’entreprise (…) Bruno Gagne, syndicaliste CGT  et salarié France Telecom à Montpellier, confirme :  » Si aujourd’hui il y a une mode du suicide, c’est parce que les soldes du social sont entamées depuis longtemps. »

Source : Amélie Gourseau, L’Hérault du Jour, 17 09 09

Le changement de statut de la Poste rappelle quelques précédents

« Venant après l’affaire des suicides à France Télécom, le changement de statut de la Poste rappelle quelques précédents. France Télécom, puis GDF. « Y compris en cas d’augmentation de capital, l’Etat ne pourra pas descendre en dessous de 70% », promettait en 2004 Nicolas Sarkozy. Depuis la fusion avec Suez, la part de l’Etat n’atteint désormais plus que 35%. Fin du service public, place à l’actionnariat. Avec ses objectifs de rentabilité contradictoires à ceux du service public. Il y a des quartiers populaires où les bureaux seront supprimés, mais parce qu’ils ne sont pas rentables : les RMIstes qui viennent faire des retraits, ça ne rapporte pas… Même si les capitaux restaient 100% publics, ce serait l’Etat qui exigerait la rentabilité et des dividendes. De quoi montrer que les inquiétudes exprimées par les syndicats sont loin d’être illégitimes. »

Source :  Jean-marcel Bouguereau La Republique des Pyrénées 22 09 09

Voir aussi : Rubrique Livre L’entreprise