Luxleaks. La relaxe pour Deltour, Halet et Perrin

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Motion adoptée au congrés du SNJ-CGT le 8 mars 2017

Le 15 mars prochain, la justice luxembourgeoise doit rendre son verdict dans l’affaire Luxleaks et décider du sort de deux lanceurs et d’un journaliste qui ont révélé le scandale financier de l’évasion fiscale dans ce dossier emblèmatique de la liberté d’expression et la reconnaissance des lanceurs d’alerte.

Lors de l’audience en appel le 12 décembre 2016, les syndicats de journalistes français avec la Fédération européenne des journalistes (FEJ) avaient témoigné au Luxembourg leur solidarité aux trois prévenus.

Aujourd’hui le SNJ-CGT réitère sa condamnation face à l’acharnement de la justice de ce pays qui « sous pression des multinationales, avait décidé en juillet de faire appel des condamnations (29 juin 2016) des lanceurs d’alerte Antoine Deltour et Raphael Halet à respectivement 12 et 9 mois de prison avec sursis et une amende de 1500€ et 1000€ pour leurs révélations ».

« Le parquet n’a pas digéré l’acquittement du journaliste Edouard Perrin dont l’enquête pour Cash investigation sur France 2 avait révélé les arrangements fiscaux au profit des multinationales, négociés avec l’administration fiscale luxembourgeoise par le cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC) », selon le texte des syndicats.

Le SNJ-CGT, réuni en congrés à Montreuil ce jour, appelle à la relaxe d’Edouard Perrin, d’Antoine Deltour et de Raphael Halet, qui n’ont fait qu’agir en conscience en informant et en dénonçant l’évasion fiscale.

Il faut tout mettre en œuvre pour assurer la liberté d’informer et la protection des lanceurs d’alerte.

Avec la FIJ/FEJ, le SNJ-CGT appelle la profession à se mobiliser. Il décide d’envoyer une délégation au Luxembourg le 15 mars pour témoigner de son soutien à Antoine Deltour, Raphael Halet et Edouard Perrin.

Voir aussi : Actualité Internationale, Actualité France, Rubrique Société, JusticeTravailPendant ce temps, les lanceurs d’alerte crèvent tout doucement, rubrique Politique, Société civile, Lanceurs d’alerte, Politique Economique, , Un nouveau droit à l’opacité pour les multinationales, rubrique UE, rubrique Médias,

Egypte, 7 ans après. Moubarak est libre.

 L'ex-président Hosni Moubarak, à la fenêtre de sa chambre à l'hôpital militaire Maadi au Caire, en octobre 2016.   © Khaled Desouki/ AFP


L’ex-président Hosni Moubarak, à la fenêtre de sa chambre à l’hôpital militaire Maadi au Caire, en octobre 2016. © Khaled Desouki/ AFP

La justice égyptienne a donné son feu vert pour la remise en liberté de Hosni Moubarak. L’ex-président égyptien a été acquitté début mars pour la mort de centaines de manifestants durant la révolte qui a provoqué sa chute en 2011. Il n’a jamais connu la prison.

Hosni Moubarak, aujourd’hui âgé de 89 ans, a profité de sa santé fragile pour éviter de connaître la prison. Et malgré sa condamnation en mai 2015 à trois ans de détention, il n’est pas allé derrière les barreaux.

En fait, depuis six ans, il a surtout connu les chambres de l’hôpital militaire du Caire et les prétoires des tribunaux. Dans les deux cas, Moubarak s’en est bien sorti. Lors de son premier procès en 2012, il est apparu sur une civière (lien payant), affaibli, jouant l’incapacité à assister aux débats. Pourtant, finalement, sa santé ne s’est pas dégradée.

Quant aux poursuites judiciaires, elles se sont progressivement vidées de leur substance. A son premier procès, Moubarak a été condamné à la perpétuité pour la mort de centaines de manifestants. Le parquet a fait appel, le jugement a été cassé et le tribunal qui le rejuge un an après a conclu à l’abandon des charges.

Finalement, Hosni Moubarak n’a été condamné que pour détournement de fonds publics. Ses deux fils, condamnés avec lui, ont été libérés de prison en octobre 2015, la peine ayant été couverte par la préventive. Depuis, Alaa et Gamal se font discrets, mais selon la rumeur, ne vivent pas dans le besoin.

Les avoirs du clan gelés en Suisse 
Car l’autre volet de l’affaire Moubarak, c’est bien l’argent. Les millions d’avoirs de la famille du raïs bloqués sur les comptes suisses. 539 millions d’euros dont la justice cherche à connaître l’origine. Blanchiment ou activités criminelles ? Là encore, on retrouve la trace des fils Moubarak. Les deux frères possèdent 265 millions d’euros gelés sur des comptes au Crédit Suisse.

Sur cet aspect du dossier Moubarak, la justice n’est toujours pas passée. Début 2016, le procureur de la Confédération helvétique, Michael Lauber, est passé en Egypte pour discuter de l’avenir des avoirs des Moubarak gelés en Suisse.

Six ans après sa chute, Hosni Moubarak quitte la suite de l’hôpital hôpital militaire. Il ne pourra toutefois pas se rendre à l’étranger, d’après son avocat.

Jacques Deveaux
Source : Géopolis 13/03/2017

Majorité pénale à 16 ans : ce qui existe, ce que propose Fillon

Dans un Centre éducatif fermé du Sud de la France, en 2012. Photo Philippe Desmazes. AFP

Dans un Centre éducatif fermé du Sud de la France, en 2012. Photo Philippe Desmazes. AFP

Le candidat LR à la présidentielle a annoncé vouloir abaisser la majorité pénale à 16 ans, alors que la justice des mineurs française est déjà l’une des plus répressives en Europe.

La proposition était jusqu’alors portée par Nicolas Sarkozy. Le candidat de la droite à la présidentielle, François Fillon, a annoncé mercredi vouloir abaisser la majorité pénale à 16 ans, les mineurs profitant selon lui «de la clémence du système» judiciaire. «Quand on a 16 ou 17 ans, qu’on attaque un policier, on doit savoir qu’on finira en prison», a-t-il déclaré en déplacement à Compiègne, aux côtés du député ultra-sécuritaire Eric Ciotti, en allusion aux heurts survenus ces derniers jours en Seine-Saint-Denis dans le sillage de l’affaire Théo. Cette proposition, qui ne figurait pas dans le programme de François Fillon, est régulièrement avancée par la droite comme solution pour lutter contre la délinquance des mineurs, souvent dans la foulée de fait divers impliquant un jeune – par exemple en 2011 pendant l’affaire de Florensac.

Juger les jeunes de 16 à 18 ans comme des adultes impliquerait de revenir sur l’ordonnance de 1945 sur la délinquance des mineurs, prise après la Libération et modifiée une cinquantaine de fois, notamment sous Nicolas Sarkozy. Ce texte, qui pose les fondements de la justice des mineurs française, ne permettrait pas, selon le candidat de la droite, «d’apporter une réponse proportionnée aux actes de délinquance commis par des individus de 16 ou 17 ans». Décryptage sur la réalité de la situation actuelle et les conséquences des changements envisagés.

La fin des tribunaux pour enfants

Premier point : contrairement à ce que laisse entendre François Fillon, les mineurs ne sont pas irresponsables pénalement, loin de là. «Tout mineur de 13 à 18 ans risque de se voir imposer une véritable sanction pénale, notamment de l’emprisonnement. Il est donc inexact de prétendre que les mineurs bénéficieraient d’une sorte d’impunité de principe», explique Michel Huyette, ancien juge des enfants, sur son blog. En France, il n’existe en effet pas de limite d’âge pour être déclaré coupable d’une infraction, l’article 122-8 du code pénal disposant que la responsabilité pénale est reconnue si le mineur est «capable de discernement». L’âge de la responsabilité pénale, c’est-à-dire l’âge à partir duquel un mineur peut être considéré comme pénalement responsable de ses actes et donc susceptible d’être condamné, n’est pas précisément fixé. Le ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, l’a d’ailleurs rappelé ce jeudi. Le mineur encourt des poursuites pénales dès 13 ans : amende, placement dans un centre éducatif fermé, et incarcération. Avant cet âge, des mesures éducatives (pour les mineurs de moins de 10 ans) et des sanctions éducatives (à partir de 10 ans) peuvent être prononcées, comme l’interdiction de fréquenter certaines personnes, la confiscation d’objets ou un suivi obligatoire d’un stage de formation civique, comme le détaille le site Service-public.fr.

Les mineurs relèvent en revanche d’une justice spécialisée. Les enfants et les adolescents ne sont pas déférés aux juridictions pénales de droit commun, mais relèvent du juge des enfants ou d’un tribunal pour mineur : le tribunal pour enfants ou la cour d’assises pour mineurs (qui juge les crimes commis par les 16-18 ans). Les assesseurs n’y sont pas des magistrats professionnels, mais des citoyens recrutés pour l’intérêt qu’ils portent aux questions de l’enfance. Si la majorité pénale était, comme le souhaite François Fillon, abaissée à 16 ans, les justiciables de 16 ou 17 ans comparaîtraient donc devant un tribunal correctionnel ou une cour d’assises ordinaire. «Un mineur serait jugé comme un majeur, sans aucune prise en compte de l’aspect éducatif», explique à Libération Ludivine Leroi, avocate, coprésidente du groupe de défense des mineurs au barreau de Rennes. Adieu donc, si l’on suit le raisonnement de François Fillon, les mesures éducatives qui accompagnent actuellement toujours les peines d’emprisonnement des mineurs.

Une excuse de minorité systématiquement levée

Si les mineurs peuvent être condamnés à une peine de prison dès 13 ans, ils ne peuvent être, sauf rares exceptions, sanctionnés aussi durement qu’un majeur pour les mêmes faits. De 13 à 15 ans, la peine ne peut en effet excéder la moitié de la peine maximum prévue pour un majeur coupable des mêmes faits. Cette atténuation de la peine, prévue par l’ordonnance de 1945, est nommée «excuse de minorité». A partir de 16 ans en revanche, le tribunal pour enfants ou la cour d’assises des mineurs peut décider de lever ce principe de la diminution de peine de moitié, par exemple dans les cas de délinquants multirécidivistes. Le mineur peut être, dès lors, condamné comme un majeur. Un adolescent de 16 ou 17 ans qui brûle une voiture peut, dans ce cas, se voir infliger une peine allant jusqu’à dix ans de prison ferme (contre cinq ans de prison aujourd’hui si l’excuse de minorité est maintenue). L’objectif de François Fillon serait donc de faire de cette exception une règle générale : le bénéfice de la réduction de moitié de la peine encourue n’existerait plus à partir de 16 ans.

Pour Jean-Pierre Rosenczveig, ancien président du tribunal pour enfants de Bobigny, cela irait à l’encontre la spécificité de la justice des mineurs, à savoir «la prise en charge de la personne», qui vise à accompagner le mineur pour éviter qu’il récidive : «La justice ordinaire considère que chaque acte mérite une sanction, une réponse, alors que ce que l’on demande au juge des enfants, c’est de faire qu’une personne ne soit pas délinquant toujours, explique-t-il. La justice des majeurs vise à sanctionner le passé, justice des mineurs vise à préparer l’avenir.» Comme le souligne ce spécialiste du droit des enfants sur son blog, la délinquance juvénile n’est pas en augmentation, et l’emprisonnement des mineurs est loin d’être anecdotique : les peines de prison représentaient près d’un tiers des peines prononcées à l’encontre des mineurs en 2015, soit la peine la plus prononcée (et près de 10% pour l’emprisonnement ferme), selon le ministère de la Justice. 769 mineurs étaient écroués au 1er janvier 2017. La peine maximale était la réclusion criminelle à perpétuité jusqu’à la loi Modernisation de la justice du XXIe siècle de décembre 2016. Elle est désormais de trente ans. Matthieu Moulinas, 15 ans au moment des faits, a été condamné à la réclusion à perpétuité en appel en 2014 pour le meurtre d’Agnès Marin au Chambon-sur-Lignon.

Des obstacles juridiques

La mise en place de l’abaissement de la majorité pénale à 16 ans se heurterait aussi à plusieurs obstacles juridiques : la France a en effet ratifié la Convention internationale relative aux droits de l’enfant du 20 novembre 1989, qui prévoit la nécessité d’une justice spécifique pour les mineurs. En 2002, le Conseil constitutionnel a aussi jugé que la majorité pénale fixée à 18 ans, fixée par la loi du 12 avril 1906, était un principe constitutionnel.

D’autant que la justice des mineurs française est déjà l’une des plus répressives en Europe, souligne Dominique Attias, ex-responsable de l’antenne des mineurs du barreau de Paris (et signataire d’une tribune parue en 2011 dans Libération contre la création de tribunaux correctionnels pour mineurs). «Un enfant peut avoir un casier judiciaire à l’âge de 10 ans. On prend les empreintes génétiques des jeunes à partir de 13 ans, même s’ils sont relâchés ou s’ils sont reconnus innocents», rappelle-t-elle à Libération. Juger systématiquement les mineurs de 16 ou 17 ans comme des adultes serait, selon l’avocate, «totalement contre-productif pour la société et pour le jeune, et même dangereux». L’inscription d’une peine sur le casier judiciaire d’un adolescent pourrait notamment avoir des conséquences en termes d’insertion professionnelle. «La société est là pour remettre sur le droit chemin, pas pour stigmatiser, insiste Dominique Attias. La majorité des jeunes, qui ont affaire à la justice des mineurs, s’en sortent, parce qu’ils sont pris en main par des éducateurs qualifiés, des magistrats et des procureurs spécialisés. Même les plus irréductibles

Source Libération 16/02/2017

Légitime défense, outrages… L’Assemblée approuve le projet de loi controversé de sécurité publique

Déjà voté au Sénat, le texte devrait être définitivement adopté d'ici la fin du mois.

Déjà voté au Sénat, le texte devrait être définitivement adopté d’ici la fin du mois.

Dans un contexte tendu en pleine affaire d’Aulnay-sous-Bois, l’Assemblée nationale a approuvé, mercredi 8 février, le projet de loi de sécurité publique. Ce texte, présenté comme une réponse aux manifestations policières de l’automne, assouplit les règles de légitime défense pour les policiers, durcit les peines pour outrages aux forces de l’ordre et autorise l’anonymat des enquêteurs.

Le projet de loi aligne les règles de légitime défense des policiers sur celles des gendarmes, qui disposent d’une plus grande marge de manœuvre. Le texte liste cinq situations dans lesquelles les forces de l’ordre, ainsi que les douaniers et les militaires de l’opération Sentinelle, pourront utiliser leurs armes :

• face à la menace de personnes armées

• lorsqu’ils ne peuvent défendre autrement le terrain qu’ils occupent

• lorsqu’une personne cherche à échapper à leur garde, qu’ils ne peuvent l’arrêter autrement et qu’elle présente une menace

• lorsqu’ils ne peuvent arrêter autrement un véhicule présentant une menace et enfin dans le but d’empêcher un « périple meurtrier ».

La droite voulait aller plus loin

Durant la discussion de l’article sur la légitime défense, Marc Dolez (Front de gauche) et Pouria Amirshahi (non-inscrit) ont relayé l’argumentaire du Défenseur des droits, Jacques Toubon, selon lequel le projet de loi risque de donner le « sentiment d’une plus grande liberté pour les forces de l’ordre alors que les cas prévus sont déjà couverts »« A Viry-Châtillon, les fonctionnaires de police étaient parfaitement en situation de se défendre (…) Au Louvre, le droit de la légitime défense n’a pas empêché de répondre pour se protéger », a indiqué Pouria Amirshahi.

A ces critiques, le ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux, a répondu que la légitime défense resterait régie « par les principes d’absolue nécessité et de stricte proportionnalité » imposés par la Cour européenne des droits de l’Homme. Comme lui, les orateurs socialistes ont jugé qu’il n’y avait « aucune raison » de maintenir une « dichotomie entre gendarmerie et police nationale, toutes placées sous la même autorité du ministère de l’Intérieur ».

A l’inverse, Les Républicains, représentés par Eric Ciotti, ont regretté que le texte « n’aille pas assez loin », relayant vainement les demandes des syndicats de policiers municipaux pour bénéficier aussi de ces règles. Les policiers municipaux « n’ont pas le même statut, pas la même hiérarchie de commandement et ne participent pas au processus du maintien de l’ordre », a objecté le socialiste Jean-Yves Le Bouillonnec.

Une adoption définitive d’ici la fin du mois ?

Les autres points principaux du texte ont été peu débattus. Il s’agit de l’extension possible de l’anonymat des enquêteurs dans certains actes de procédure, pour les protéger, ainsi que leur famille. Autre mesure : le doublement des peines prévues pour outrage aux forces de l’ordre pour les aligner sur celles d’outrage aux magistrats, passibles d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende. Cette dernière mesure risque de « creuser le fossé déjà existant entre la force publique et la population », avait averti Jacques Toubon.

Le projet de loi a été approuvé à l’unanimité de la quinzaine de députés PS, LR et FN présents. Seul le Front de gauche avait annoncé son intention de s’abstenir.

Ce texte ayant déjà été voté au Sénat en janvier, la majorité de gauche de l’Assemblée et celle de droite du Sénat vont maintenant devoir surmonter leurs faibles divergences, principalement sur l’extension de ce régime de légitime défense à la police municipale. Le texte devrait être définitivement adopté d’ici la fin des travaux parlementaires, fin février.

Source AFP 09/02/2017

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Manif après le viol commit par un policier

Manif Sauvage aux cris de justice pour Théo

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté dans une ambiance tendue mardi soir dans l’est de Paris, pour apporter leur soutien au jeune Théo, victime d’un viol présumé lors d’une arrestation brutale à Aulnay-sous-Bois.

 

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Plusieurs centaines de manifestants se sont retrouvés métro Ménilmontant

 

Ma 2

«Police, violeurs, assassins», «tout le monde déteste les violeurs», a chanté la foule en frappant dans ses mains.

 

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M 4

Les manifestants de tous les âges, et dont certains étaient cagoulés, ont scandé : «Théo, Adama: pas de justice, pas de paix».

 

M 5

Les manifestants, qui s’étaient donné rendez-vous sur les réseaux sociaux, faisaient ainsi allusion à Adama Traoré, un jeune homme noir mort lors d’une interpellation cet été à Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise).

 

M6

«On veut que les policiers soient condamnés à la mesure de leur acte, pas avec du sursis», a déclaré à l’AFP une femme venue manifester pour «dénoncer les violences policières».

 

M7

Un souhait partagé par les autres manifestants, qui réclament «de la prison ferme et une interdiction d’exercer» pour les policiers mis en examen dans cette affaire.

 

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Théo, 22 ans, toujours hospitalisé en raison de graves blessures dans la zone rectale, s’est vu prescrire 60 jours d’incapacité totale de travail (ITT).

 

M9

Depuis son lit d’hopital, Théo a quant à lui exhorter les jeunes à ne pas faire «la guerre».

 

Photos Martin Colombet. Hans Lucas pour Libération

Source Libération 07.02.2017
Voir aussi : Rubrique Société, Les Flics refusent d’être fliqués, Enjeux politiques des quartiers populairesMontée de la violence policière, BAC : Les flics mis en examen, Démocratie après les attentats d’Oslo et d’Utøya, rubrique Justice, Aulnay-sous-Bois : les policiers tentent la défense du viol… par accident rubrique Politique, Société civile,  rubrique Livre L’ennemi intérieur de Mathieu Rigouste