L’Autorité épingle dans un avis publié jeudi la « rente autoroutière » des sept principales sociétés concessionnaires du secteur. Les cinq chiffres à retenir.
Les sociétés d’autoroutes se portent bien, merci pour elles. C’est ce que semble démontrer l’avis rendu jeudi 18 septembre par l’Autorité de la concurrence où sept sociétés concessionnaires d’autoroutes (SCA) sont épinglées pour leur gestion du réseau autoroutier français. L’Autorité déplore la situation de « rente autoroutière » dans laquelle se trouvent actuellement les SCA (Asf/Escota et Cofiroute pour Vinci, APRR/AREA pour Eiffage et Sanef/SAPN pour Abertis).
Un bond de 26% du chiffre d’affaires depuis la privatisation
Les sept SCA ciblées par l’Autorité de la concurrence ont vu leur chiffre d’affaires augmenter de 26% entre 2006, année de la privatisation, et 2013, soit plus de 1,7 milliard d’euros d’augmentation sur cette période pour atteindre un total de 8,2 milliards d’euros. Fait notable, « la crise financière de 2008 et 2009 s’est traduite par un simple ralentissement du rythme de cette augmentation et non par une baisse du chiffre d’affaires », note l’Autorité.
Comment expliquer une telle progression des revenus? La réponse ne vient ni du trafic, dont la hausse s’est limitée à +4% entre 2007 et 2013, ni de l’ouverture de nouvelles sections autoroutières, fait remarquer le gendarme de la concurrence. L’essentiel vient donc de la hausse des tarifs.
Des tarifs en hausse de 21,7% depuis 2007
Les tarifs des péages ont en effet augmenté en moyenne de 1,97% par an entre 2006 et 2013, soit plus vite que l’inflation (+1,66% sur la même période).
Une marge nette de 20 à 24%
L’ensemble des sociétés autoroutières sont « très rentables », constate l’Autorité, quel que soit le critère examiné. La comparaison du ratio de l’excédent brut d’exploitation sur le chiffre d’affaires dépasse ainsi les 70% pour cinq d’entre elles. Un niveau qualifié « d’exceptionnel ». De fait, ce ratio ne s’élève qu’à 33% dans les télécoms, qui sont le secteur d’activité le plus rentable. A des années lumières de la distribution qui se contente de 8%.
Cette rentabilité se lit jusque dans leur marge nette, qui atteint entre 20% et 24%, suivant les sociétés, une fois qu’on a déduit les investissements, les frais financiers et les impôts. De quoi mériter le qualificatif de vache à lait. Grâce aux autoroutes, les maisons mères Vinci et Eiffage présentent ainsi des rentabilités nette de 5,1 et de 2,3%.
Une rente globale de 1,8 milliard en 2013
Être concessionnaire d’autoroutes rapporte gros: les 7 principales sociétés ont ainsi engrangé un bénéfice net cumulé de 1,8 milliard d’euros en 2013. Et pourtant, les risques sont faibles. La gestion d’autoroutes relève en effet du monopole car les SCA « bénéficient d’une demande captive », note l’autorité de la concurrence. De plus, leurs recettes ne sont pas menacées, même en cas de baisse du trafic, car les contrats de concession garantissent des hausses annuelles des tarifs réglementés. Enfin, les charges sont maîtrisées, notamment parce que certains investissements bénéficient de compensations de la part de l’Etat.
Même la dette des sociétés d’autoroutes, qui atteint pourtant en cumulé près de 24 milliards d’euros, n’est pas un problème. Non seulement les profits permettent largement de couvrir les traites, mais les SCA bénéficient de la déductibilité des intérêts d’emprunts, un avantage fiscal qui leur a permis d’économiser 3,4 milliards d’euros depuis 2006.
On comprend donc mieux le jugement définitif de l’autorité de la concurrence, selon qui, « les concessions autoroutières ne présentent pas un profil de risque si élevé qu’il justifie les taux de rentabilité exceptionnels qui sont ceux des SCA aujourd’hui ».
14,6 milliards de dividendes distribués
Les sept concessionnaires historiques ont distribué 14,6 milliards d’euros de dividendes depuis 2006 à leurs actionnaires, soit plus que le montant de leurs bénéfices nets sur la période (136% de ce résultat net, exactement, contre seulement 56% entre 2003 et 2005). Depuis la privatisation, les SCA privilégient l’endettement à l’autofinancement pour leurs nouveaux investissements. Et les actionnaires d’ASF et d’APPR se sont votés des dividendes exceptionnels pour rembourser l’argent emprunté pour racheter les réseaux lors de leur privatisation.
Il y avait de la gravité, des doutes, de l’espoir aussi lors du premier rassemblement des membres du Collectif coursiers à Paris, dimanche 11 septembre, devant le château de Vincennes.
Né sur Facebook en mai 2016, puis devenu une association, ce groupe, qui compte un millier de personnes, a pour vocation de rassembler les livreurs de repas à vélo qui travaillent pour des plates-formes de livraison des repas, telles que Foodora, Deliveroo, Tok Tok Tok, etc., en tant qu’autoentrepreneur, un statut imposé par ces entreprises. Se rassembler et s’organiser en prévision d’éventuels coups durs que certains sentaient venir dans ce secteur en plein essor.
Fermeture de Take Eat Easy
Ce qui n’a pas tardé à arriver : le 26 juillet à 9 heures, la start-up Take Eat Easy (TEE), née trois ans plus tôt en Belgique, annonçait à ses livreurs sa fermeture immédiate pour cause de faillite. Début septembre, c’est au tour du français Tok Tok Tok d’annoncer sa fermeture et son rachat par « l’un des leaders du secteur ». Selon TechCrunch, il s’agirait du britannique Just Eat, qui a déjà acquis AlloResto en 2012.
La fermeture de TEE a provoqué un choc chez ses 2 500 coursiers en France, 4 500 en Europe : plus de travail, pas de paiement des courses effectuées en juillet, pas d’indemnités chômage. Selon les cas, la dette de TEE varie de 70 euros à 20 000 euros.
La nouvelle a poussé les coursiers à engager des actions pour tenter de récupérer leur dû. Pas simple : en tant qu’autoentrepreneurs, ils ne percevront rien, théoriquement, de la part du régime de garantie des salaires, l’AGS. A moins qu’ils soient reconnus comme salariés déguisés en indépendants. C’est cette requalification que vont demander au conseil des prud’hommes « une trentaine de livreurs », précise Jérôme Pimot, l’un des leaders du collectif.
En recoupant contrats officiels, photos d’avions, de cargos ou d’hommes armés sur les front syrien ou yéménite, un collectif de journalistes met pour la première fois au jour un circuit de vente d’armes entre les pays des Balkans et du Moyen-Orient.
Très peu d’informations ont filtré jusqu’ici sur les quantités colossales d’armes qui parviennent depuis cinq ans aux différents groupes combattants en Syrie et au Yémen. L’enquête menée par un groupe de journalistes d’investigation des Balkans (1) lève une partie du voile sur la provenance et la trajectoire de ce matériel destiné aux champs de bataille du Moyen-Orient. Le marché, évalué à 1,2 milliard d’euros, implique huit pays vendeurs d’Europe centrale et orientale (Bulgarie, Croatie, République tchèque, Roumanie et Slovaquie, membres de l’Union européenne, mais aussi Serbie, Bosnie et Monténégro) et quatre acheteurs l’Arabie Saoudite, la Jordanie, les Emirats arabes unis et la Turquie. Des partenaires qui avaient très peu de relations commerciales avant le conflit syrien. Or, depuis 2012, des avions gros-porteurs chargés d’armes légères – fusils-mitrailleurs, lance-roquettes et munitions – décollent régulièrement des aéroports de Zagreb, Sofia ou Bratislava pour se poser à Djedda, Abou Dhabi ou Amman. Les livraisons ont considérablement augmenté en 2015 et comprennent du matériel plus lourd, y compris des chars de fabrication russe, acheminé par bateau.
Embargo contourné
«Ce commerce est certainement illégal, selon les experts des armements comme des droits de l’homme»,souligne le rapport des journalistes produit dans le cadre d’un projet «pour une meilleure gouvernance». Ils ont traqué des documents et des photos sur les vols, les contrats, les rapports de l’ONU et de sources gouvernementales. Les licences d’exportation accordées contournent l’embargo décrété par l’UE sur les ventes d’armes aux belligérants en Syrie. Or des photos et des vidéos du terrain en Syrie, postées sur les réseaux sociaux montrent certaines de ces armes aux mains de brigades de l’Armée syrienne libre, soutenues par certains pays occidentaux et arabes, mais aussi de certains groupes salafistes.
Transactions pays par pays
Belgrade Airport | BIRN
Ces contrats ont rapporté des centaines de millions d’euros aux pays concernés et fait tourner leurs usines de production de munitions à plein régime. L’enquête publie les chiffres détaillés des transactions pays par pays. Ainsi, la Croatie et la République tchèque figurent en tête des vendeurs et 4 700 tonnes de matériel ont été livrés par la Bulgarie et la Roumanie à l’Arabie Saoudite. Le royaume sunnite, acheteur de près de 80% des armes des Balkans est aussi le principal bailleur de fonds des rebelles syriens. Il est en outre engagé dans une guerre au Yémen où des groupes de combattants sunnites porteurs d’armes d’origine balkanique ont été repérés sur des photos.
Les informations inédites de l’enquête des reporters des Balkans ont le mérite de révéler l’existence de l’une des filières d’armes vers les conflits sanglants de Syrie ou d’ailleurs dans la région. Les journalistes reconnaissent qu’il doit y en avoir bien d’autres et s’étonnent par exemple que le Qatar, connu pour être l’un des principaux fournisseurs des groupes armés syriens islamistes, n’apparaisse pas dans le commerce qu’ils ont mis au jour.
Les pontes de la Silicon Valley prennent de l’âge et ils détestent ça. Sont-ils près de trouver un remède scientifique au vieillissement ?
La porte brune du bureau de Joon Yun passe facilement inaperçue, entre un teinturier et un salon de coiffure au deuxième étage d’un immeuble du centre-ville de Palo Alto, Californie. À elle seule, l’adresse en dit long : le 475 University Avenue, au cœur d’un quartier particulier dans le monde des start-up de la Silicon Valley. A quelques minutes à pied des sièges de PayPal, Facebook et Google. Étrangement, les ambitions de ces multinationales sont bien plus modestes que les idées sur lesquelles travaille Yun.
Cet élégant médecin d’une quarantaine d’années est également un important gestionnaire financier de la Silicon Valley. Ce rêve ambitieux le poursuit depuis ses études sur les bancs d’Harvard.
« Je fait le pari que le vieillissement est un code », m’explique-t-il, assis à l’autre extrémité d’une table de conférence lustrée. « Un code qu’il est possible de cracker et de pirater. L’approche actuelle de la santé repose sur un allègement de vos symptômes jusqu’à ce que la mort vous délivre. On soigne les maladies dues au vieillissement, mais on ne traite pas le processus qui en est responsable. La médecine fait du bon boulot pour que les gens vivent mieux et plus longtemps, mais le vieillissement reste pour le moment inéluctable. »
Récompense : 1 million de dollars
En 2014, Yun a créé la fondation Race Against Time (« Course contre le temps ») ainsi que le prix Palo Alto, qui prévoit une récompense d’un million de dollars pour l’équipe qui sera capable de ralentir le vieillissement et d’allonger l’espérance de vie d’un mammifère de 50 %.
« Nous avons besoin de gens qui réalisent des progrès scientifiques sur le long terme et d’autres qui font des paris plus risqués. Pour moi, il est impossible que la question du vieillissement reste indéfiniment sans réponse. »
’idée que la recherche scientifique s’emparera bientôt du phénomène est largement répandue dans la Silicon Valley. Le langage utilisé par Yun pour décrire son rêve, en particulier l’emploi du mot « guérir », hérisse le poil des chercheurs conventionnels du secteur.
Pourtant, ils sont peu à se plaindre de l’intérêt des magnats de la Silicon Valley pour la médecine.
La mort le mettait « très en colère »
Depuis plusieurs années, les organismes publics de santé tels que le National Institutes of Health (NIH) ne consacrent qu’une part symbolique de leur budget à la recherche sur le vieillissement. Ce sont clairement les financements privés, nourris par de grandes ambitions, qui galvanisent le secteur.
L’Ellison Medical Foundation a investi pas loin de 400 millions de dollars dans la recherche sur la longévité. Larry Ellison, le fondateur d’Oracle, a confié à son biographe que la mort le mettait « très en colère ».
Peter Thiel, co-fondateur de PayPal et venture capitalist renommé, a quant à lui contribué au financement de la SENS Research Foundation, une organisation qui s’intéresse à la longévité, qu’il co-préside avec Aubrey de Grey. Ce gérontologue britannique soutient qu’un jour nous serons capables de ralentir le vieillissement et d’augmenter l’espérance de vie humaine à l’infini.
C’est encore Sonia Arrison, amie de longue date de Peter Thiel, qui est à l’origine de leur rencontre.
L’optimisme de la Silicon Valley
En 2013, les fondateurs de Google lancent Calico, la contraction de California Life Company, une entreprise consacrée à la recherche sur le vieillissement et les maladies connexes. Un an plus tard, Calico se rapproche de la société biopharmaceutique AbbVie, avec laquelle elle décide d’investir 1,5 milliards de dollars dans le développement de thérapies anti-vieillissement. Larry Page, co-fondateur de Google, a déclaré :
En s’appuyant sur une réflexion audacieuse à long terme sur la santé et les biotechnologies, je suis convaincu que nous pouvons améliorer des millions de vies. »
Dans son bureau du Presidio, l’ancienne base militaire qui surplombe la baie de San Francisco, Lindy Fishburne explique que la quête d’éternité a tout son sens dans la Silicon Valley. C’est une des fidèles conseillères de Peter Thiel. « Notre culture de l’ingénierie nous pousse à construire petit à petit la solution. Car il doit bien y avoir une », dit-elle.
« Cette culture s’accompagne d’un optimisme qu’on ne trouve que dans la Silicon Valley »
L’objectif des titans de la Silicon Valley n’est pas de prolonger l’espérance de vie en combattant les cancers, les maladies cardiaques, Alzheimer et toutes les autres affections auxquelles la plupart d’entre nous succombent. Leur véritable ambition est d’utiliser la biologie moléculaire pour décoder les mécanismes qui se cachent derrière le vieillissement lui-même – le principal facteur de risque dans toutes les maladies citées – et ralentir sa course.
L’impact négatif du battage médiatique
Au cours des dernières années, les scientifiques ont fait d’indéniables progrès dans le décodage du métabolisme cellulaire, qui se dégrade avec l’âge.
« Google peut-il en finir avec la mort ? » – Une du Time
Les médias ont amplifié ce phénomène en faisant de leurs recherches la nouvelle fontaine de Jouvence. « Google peut-il en finir avec la mort ? », titrait le magazine Time en 2013. Les vieux briscards de la recherche scientifique sur le vieillissement se crispent à l’évocation du fameux concept d’immortalité.
À l’heure actuelle, même les études les plus avancées en matière de biologie moléculaire – y compris celles menées par les pointures recrutées par Google pour grossir les rangs de Calico – ne garantissent pas de déboucher sur un remède au vieillissement ; encore moins à la mort.
Le battage médiatique autour de l’immortalité « a un impact négatif, car il donne l’impression que nous nous concentrons sur quelque chose d’infaisable », déclare Felipe Sierra, responsable du département biologie du vieillissement au sein du NIH.
« Approche holistique »
Cette surmédiatisation occulte les études significatives des mécanismes du vieillissement.
’aspect positif de la chose, c’est que les gens commencent à comprendre que notre objectif est d’améliorer la santé de tous et pas seulement celle des patients atteints d’une maladie spécifique. Il s’agit d’une approche plus holistique.
L’implication de la Silicon Valley et des investisseurs privés a un impact plus profond. Ils ont fait virer de bord la recherche toute entière, détournant son attention du traitement des affections qui surviennent avec l’âge au profit de l’étude des mécanismes qui sous-tendent le vieillissement lui-même.
Certains scientifiques et chercheurs spécialisés voient l’entrée de ces capitaux comme une révolution, notamment d’un point de vue culturel. Selon eux, elle peut être bénéfique.
Communiqué Du SNJ-CGT Le publireportage menace l’info à Canal +/I télé
Le 1er juin 2016, dans un entretien avec Olivier Ravanello, président de la Société des journalistes de Canal +/I Télé, Serge Nedjar, (déjà directeur général de Direct Matin et président de la régie publicitaire du groupe !) récemment nommé directeur d’I-télé par Vincent Bolloré, déclarait envisager de ne pas renouveler une cinquantaine de CDD, soit prés du tiers des effectifs d’I-Télé, et vouloir maximiser les recettes de la chaîne en « faisant rentrer des programmes pour les sponsors », en faisant du « partenariat », en « vendant de la pub », et en « faisant des patrons en interview ».
Le président de la SDJ lui ayant rappelé que les journalistes d’I-Télé ne pouvaient déontologiquement s’associer à des publireportages, Serge Nedjar a répliqué en substance qu’ils n’auraient pas le choix, qu’ils allaient devoir s’adapter et qu’en presse écrite, les journalistes qui résistaient se retrouvaient au chômage. Or selon une des chartes de déontologie des journalistes professionnels, tout journaliste digne de ce nom « refuse et combat, comme contraire à son éthique professionnelle, toute confusion entre journalisme et communication ».
Le 1er juin dernier, questionné par la commission culture de l’Assemblée Nationale sur la censure d’un documentaire sur le Crédit Mutuel en mai 2015 dans l’émission Spécial investigation, Maxime Saada, directeur général du groupe Canal + avait affirmé : « Il n’y a jamais eu aucune censure, aucune instruction d’où qu’elle vienne (…) En réalite? il n’y a aucun fait précis, concret, sur la censure, qui ait été démontré ».
En mai 2015, l’enquête sur le Crédit Mutuel, banque partenaire de Vincent Bolloré, avait bien été déprogrammée par la direction de Canal +. L’enquête n’a jamais été reprogrammée.
Le 16 septembre 2015, devant les délégués du personnel, Elodie Bouvet Lustman, directrice des affaires sociales chez Canal + élargissait officiellement la censure, annonçant que toute mise en cause de « partenaires actuels ou futurs » du groupe serait désormais proscrite : « La direction tient avant tout à défendre les intérêts du Groupe CANAL+ et estime qu’il est donc préférable d’éviter certaines attaques frontales ou polémiques à l’encontre de partenaires contractuels actuels ou futurs ».
Plus généralement, depuis l’arrivée de Vincent Bolloré à la tête de Canal +, les choix imposés par la direction concernant l’information posent de nombreuses questions quant au respect de l’indépendance des rédactions des différentes chaînes du groupe. Une situation sans précédent, depuis la création de la chaîne cryptée en 1984.
Les journalistes de I-Télé ou Canal + continueront à respecter les chartes de déontologie qui régissent leur profession. Le SNJ-CGT apporte tout son soutien aux salariés du groupe Canal+ et se tient à leurs côtés pour résister aux ingérences de leur direction.
Montreuil, le 07/06/2016
Syndicat national des journalistes CGT 263, rue de Paris – Case 570 – 93514 Montreuil CedexTe?l.: 01 55 82 87 42 – Te?le?copie : 01 55 82 87 45 – Courrier e?lectronique : snj@cgt.fr – site Internet : www.snjcgt.fr