Qui est Tom Price, le ministre de la Santé de Trump qui veut démolir l’Obamacare ?

 Le nouveau ministre de la Santé américain Tom Price, le 30 novembre dernier lors d'un discours à Washington (© Alex Wong/Getty Images/AFP)


Le nouveau ministre de la Santé américain Tom Price, le 30 novembre dernier lors d’un discours à Washington (© Alex Wong/Getty Images/AFP)

Aux Etats-Unis, sa nomination à la tête du ministère ayant le plus gros budget fédéral a surpris les uns, sidéré les autres. Tom Price, nouveau ministre de la Santé, n’est pas seulement un farouche opposant à l’avortement, à la contraception, et aux droits des LGBT, il est aussi l’un des républicains les plus engagés contre Obamacare, qu’il compte abroger. Portrait.

Ce lundi, Donald Trump a été officiellement élu président des Etats-Unis, et il a promis “l’unification” et le “rassemblement” du pays. Pourtant, il a nommé à la tête du ministère de la Santé une personnalité extrêmement clivante, Tom Price. L’année dernière, ce chirurgien orthopédiste de 62 ans a soutenu un pompier licencié après avoir assimilé l’homosexualité à la bestialité et à la pédophilie.

Républicain ultra-conservateur, Tom Price est anti-contraception et anti-avortement. Elu à la Chambre des représentants depuis 2005, il s’est engagé sans relâche contre le contrôle des naissances, mais aussi contre les droits des LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transgenres).  L’Human rights campaignune association américaine luttant pour les droits des homosexuels, lui a donné un score de “zéro” pour son activité au Congrès durant les trois dernières années.

Démanteler Obamacare 

Pendant ses six dernières années au Congrès américain, Tom Price s’est surtout fait remarquer pour sa ferme opposition à Obamacare. Il a été l’un des républicains les plus engagés contre cette réforme de santé, votée en 2010 sous l’impulsion d’Obama et permettant à tous les Américains à souscrire à une assurance santé. Dès mai 2015, Price avait conçu et proposé au Congrès un plan complet de remplacement d’Obamacare.

Nommer Tom Price a la tête du ministère de la Santé est donc un signal sans équivoque lancé par Trump : fidèle à sa promesse de campagne, il compte bien abroger Obamacare. Oublié, le temps où Donald Trump avait concédé réfléchir à conserver deux dispositions d’Obamacare, les jours suivant son élection. Dans un communiqué annonçant la nomination de Tom Price à la tête du ministère de la Santé, Donald Trump s’est ainsi réjoui :

“Price est exceptionnellement qualifié pour mettre en œuvre notre engagement de supprimer et remplacer Obamacare, et d’offrir des soins abordables et accessibles à tous les Américains.”

Premier médecin devenu ministre de la Santé depuis 1993

Si les prises de position de Trump sont aussi indécises qu’imprévisibles, le choix de ses ministres est définitif et sans appel. Et Tom Price ne semble pas prêt au compromis après s’être tant battu au Congrès contre la réforme de santé d’Obama. Permettre aux médecins d’être les plus indépendants possible vis-à-vis du gouvernement fédéral a même été l’une des raisons de son engagement en politique, rappelle le New York Times.

Après avoir été chirurgien orthopédiste pendant plus de vingt ans – et même directeur d’une clinique privée d’Atlanta –, il est ainsi devenu en 1997 sénateur dans son Etat d’adoption, la Géorgie. Une fonction qu’il a exercée jusqu’à être élu au Congrès en 2005, où il a présidé la Commission budgétaire. A ce titre, il n’a cessé de militer pour une refonte du budget américain, sans oublier de porter les revendications de ses collègues de l’American Medical Association. Désormais, Tom Price s’apprête à devenir le premier ministre de la Santé ayant exercé la profession de médecin depuis 1993 et le mandat de George Bush père.

Anti-avortement et anti-contraception

Fervent opposant à l’avortement et à la contraception, il s’ancre très à droite de l’échiquier politique. Il est d’ailleurs l’un des membres du Tea party au Congrès. Si le Comité national pro-life, une association luttant contre l’IVG, lui a donné une note de 100 %, le Planning familial américain lui accorde un score de zéro. Et pour cause, il a plusieurs fois voté contre l’accès à la contraception à la Chambre des représentants, et contre le financement public du Planning familial, la principale organisation américaine offrant des services gynécologiques dans 700 centres à travers le pays.

Selon Tom Price, les subventions accordées au Planning familial n’ont pas lieu d’être. En 2012, il a bien soutenu que toutes les femmes ont les moyens de se procurer des moyens de contraception, même celles aux faibles revenus. Quelques années plus tôt, alors qu’il commençait à peine sa (longue) carrière de parlementaire en 2005, il a défendu une loi proposant de définir l’embryon humain comme une personne humaine dès la conception de “l’œuf”. Si cette loi avait été adoptée, elle aurait rendu illégal tout moyen de contraception pris après le rapport sexuel, comme la pilule du lendemain.

Trump choice for HHS Sec Tom Price rejected that some women can’t get/afford birth control. “Bring me one woman.” https://t.co/r8FNv55lUP

— Beth Reinhard (@bethreinhard) 29 novembre 2016

Théories conspirationnistes

Le combat de Price contre la liberté sexuelle des femmes ne s’arrête pas là. Il est aussi membre de l’Association des docteurs et chirurgiens américains (AAPS), une organisation médicale diffusant notamment des théories conspirationnistes. En 2003, l’AAPS a prétendu que l’avortement augmente le risque du cancer du sein – une affirmation démentie par l’Institut national du cancer. Et en 2008, l’association a clamé que Barack Obama pourrait avoir remporté la présidence des Etats-Unis en hypnotisant ses électeurs.

Déconcertée à l’annonce de la nomination de Price, la Présidente du Planning familial américain Cecile Richards a regretté :

“Price représente une menace grave pour la santé des femmes. Il pourrait faire revenir les [droits des] femmes des décennies en arrière.”

En matière de droit des minorités sexuelles (LGBT), Tom Price ne se distingue pas non plus par son progressisme. L’Human rights campaignune association américaine luttant pour les droits des LGBT, note qu’il a, entre autres, voté contre l’abrogation de la loi interdisant aux LGBT de servir dans l’armée, ou encore contre l’élargissement de la définition des crimes de haine à ceux commis en raison du genre, de l’orientation sexuelle ou du handicap d’un individu.

Price, “complètement inapte au poste de ministre de la Santé”

Et quand le mariage homosexuel a été autorisé en 2015, Tom Price a soutenu que ce n’était “pas seulement un jour triste pour le mariage, mais aussi pour la future destruction de notre système judiciaire d’équilibre des pouvoirs”. 

Trump’s pick for Secretary of Health and Human Services, Tom Price, earned a 0 on @HRC‘s Congressional Scorecards https://t.co/57Pw7CsS8z pic.twitter.com/M5yZkOEShm

— HumanRightsCampaign (@HRC) 14 décembre 2016

Sarah Kate Ellis, présidente de GLAAD, une association de défense des LGBT, s’est exclamée après la nomination de Price :

“Les actes et déclarations passées de Price sur la cause LGBT montrent qu’il ne comprend pas les droits humains les plus fondamentaux et la notion de dignité humaine. […] Ceci le rend complètement inapte au poste de ministre de la Santé.”

Tom Price, “un renard pour garder le poulailler”

Incarnation de la campagne caricaturale de Trump, Tom Price n’est pas un ministre de la Santé capable d’apaisement. “Il est bien loin de ce que veulent la majorité des Américains pour Obamacare, Medicare et le Planning familial, a regretté Chuck Schumer, futur leader de la minorité démocrate au Sénat. Nommer Tom Price ministre de la Santé, c’est comme demander au renard de garder le poulailler.”

Alternate caption: “Wait, he meant it literally?” pic.twitter.com/nz34hU0IZ7

— Matt O’Brien (@ObsoleteDogma) November 29, 2016

Si Price mettait en place son plan de remplacement d’Obamacare, cela priverait de toute couverture santé14 millions d’Américains. Parmi eux, cinq millions sont des électeurs de Trump, d’après les calculs de l’économiste et prix Nobel d’économie Paul Krugman, qui s’est exprimé dans les colonnes du New York Times :

“Des millions de travailleurs et d’électeurs de Trump vont bientôt découvrir ce qu’ils se sont eux-mêmes infligé. Les Blancs issus de la classe ouvrière, qui ont apporté un soutien écrasant à Trump, sont sur le point d’être trahis. Les supporters les plus enthousiastes de Trump seraient parmi les plus grands perdants de la fin de l’Obamacare.”

 

 

Source : Les InRocks 26/12/2016

 

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« Venir malade au bureau est un acte héroïque »

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INTERVIEW – Les Français adeptes du présentéisme ne reculent devant rien. Pas même devant la maladie. La sociologue du Travail Danièle Linhart décrypte ce phénomène pour Le Figaro.

«Qui ne sent point son mal est d’autant plus malade», dit Antiochus dans la tragédie «Rodogune» de Pierre Corneille. Cette réplique devrait être méditée par un grand nombre de Français… Si l’on en croit une récente étude publiée par le site Monster.fr, pas moins de 35% des salariés se rendent à leur travail même lorsqu’ils sont malades! Une abominable bêtise en matière d’hygiène, de santé, et de bien-être au travail. Toutefois, ne nous arrêtons pas à la première lecture. Ce chiffre cache un mal que ne sentent pas – pour en revenir à la citation précédente – les salariés français, même s’ils sont bel et bien malades.

Ce mal, c’est le présentéisme. Un mal contre lequel il est difficile – voire impossible pour certains – de lutter. La preuve: à cause de ce phénomène, l’acte de venir au travail même lorsqu’on est malade est transformé en un acte héroïque. Celui d’un héros cornélien? La sociologue du travail Danièle Linhart explique ce que cache ce phénomène, qui encourage le proverbe selon lequel les absents ont toujours tort.

LE FIGARO. – Depuis quand les Français se rendent-ils au travail alors qu’ils devraient rester au lit?

Danièle Linhart. – C’est un phénomène que l’on observe depuis une dizaine d’années environ… Pourquoi? Parce que, même si l’on est malade, être absent est très mal vu. Le management moderne est ainsi fait: la gratitude et les primes sont pour les présents! Quelqu’un qui n’est pas là ne peut pas être digne de confiance. Au-delà de cela, l’individualisation de la gestion des salariés fait qu’aujourd’hui, chacun a ses propres tâches à accomplir… Et si l’on n’est pas là, il est naturellement impossible de réaliser ses tâches! On observe également une dernière tendance qui s’accentue: la suspicion quant à la légitimité d’une absence…

Lire aussi: L’art d’être présent au bureau même lorsqu’on est absent!

On ne croit plus les salariés qui se disent malades?

Disons plutôt que le doute subsistera toujours! Être malade est devenu quelque chose de difficilement avouable… Aujourd’hui, il y a un discours omniprésent – également véhiculé par le monde du travail – de la santé, du bien-être et de l’hygiène qui implique que si un employé est malade, il en est forcément le responsable! Les gens n’ont jamais été aussi responsables de leur santé. Être en forme est devenu une obligation, et l’on ne peut faire confiance qu’à quelqu’un qui néglige son hygiène de vie. D’un côté, il faudrait se rendre au travail afin de prouver que l’on est un bon soldat, et de l’autre se soucier de sa santé – et de celle de ses collègues en restant chez soi!

Un choix cornélien qui penche vers le présentéisme… Un bon salarié est donc un salarié qui vient malade au bureau?

C’est la réponse qui est le plus souvent plébiscitée en effet… Il y a une certaine fierté dans l’acte de venir malade sur son lieu de travail. Évidemment, les gens qui sont malades sont très remarqués: ils toussent, éternuent… et disent qu’ils sont malades.

Ils se targuent donc d’être malades auprès de leurs collègues?

C’est un acte courageux que l’on met avant, effectivement! On constate une héroïsation du salarié qui a le courage de venir travailler alors qu’il est diminué physiquement. C’est un accomplissement !

Quentin Périnel

Source : Le Figaro 14/12/2016

Voir aussi : Actualité France Rubrique Société, Emploi,  Santé, Travail,  rubrique Economie,

 

Soupçons sur les ondes des téléphones portables

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Les niveaux d’exposition aux radiofréquences annoncés par les fabricants sont dépassés en conditions réelles d’utilisation.

Dans la hotte des achats de Noël, les téléphones portables figurent en bonne place. Sans que les consommateurs soient clairement avertis de leur exposition aux radiofréquences de ces appareils et à leurs dangers potentiels. Car les données fournies par les fabricants sont fondées sur des tests effectués en laboratoire, selon des procédures très différentes des conditions réelles d’utilisation des mobiles. C’est ce que dénoncent aujourd’hui des militants « anti-ondes », qui y voient « un scandale industriel et sanitaire » de même nature que le « dieselgate ».

Un « phonegate » donc ? Dans le cas présent, il ne s’agit pas d’une tricherie au sens strict, mais plutôt d’un brouillage des informations données aux usagers, à la faveur d’une réglementation laxiste. Les enjeux sanitaires n’en sont pas moins importants. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé les radiofréquences comme « peut-être cancérogènes pour l’homme ». Et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a estimé, dans un rapport de juillet 2016, que ces ondes ont « des effets possibles sur les fonctions cognitives et le bien-être » des plus jeunes.

Le dossier est technique, ce qui contribue à son opacité. L’exposition aux radiofréquences émises et reçues par un téléphone portable est mesurée par le débit d’absorption spécifique (DAS), exprimé en watts par kilogramme (W/kg). Il s’agit de la quantité d’énergie absorbée, sous forme de chaleur, par les tissus biologiques. En Europe, une réglementation…

Source Le Monde 23/12/2016 suite

Fukushima – Coûts réévalués à plus de 170 mds EUR pour démanteler, décontaminer, dédommager

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Le coût estimé du démantèlement, des dédommagements des riverains et de la décontamination de l’environnement après l’accident nucléaire de Fukushima dépassera 20.000 milliards de yens (170 milliards d’euros), a indiqué jeudi la chaîne publique japonaise NHK, après d’autres médias.

Cela représente environ le double du total estimé fin 2013 par le ministère de l’Industrie (Meti). La compagnie exploitante de la centrale Fukushima Daiichi, Tokyo Electric Power (Tepco), avait initialement indiqué que le démantèlement et les travaux sur le site seuls coûteraient aux environs de 2.000 milliards de yens mais, dans la nouvelle évaluation gouvernementale, le montant est 4 fois supérieur: 8.000 milliards (près de 70 milliards d’euros), selon la NHK. Les mêmes données ont été publiées par le quotidien Nikkei. Il faudra au moins trois à quatre décennies pour récupérer le combustible fondu dans trois unités et nettoyer les lieux du mieux possible.

Un comité d’experts mandatés par le gouvernement avait déjà dit en octobre que le coût du démantèlement « dépasserait très largement 2.000 milliards de yens ». Ils n’ont officiellement pas donné de chiffres actualisés plus précis depuis, et le Meti non plus, mais pourraient les publier à l’occasion de leur prochaine réunion ce mois-ci. « Les discussions (sur les coûts et la répartition entre les parties prenantes) vont se poursuivre encore l’année prochaine », a indiqué par téléphone à l’AFP un porte-parole du Meti.

Quelque 8.000 à 10.000 milliards de yens sont en outre désormais jugés nécessaires par les mêmes experts pour les dédommagements versés aux habitants de la région, indemnisations dont la part déjà versée avoisine 6.000 milliards de yens. La somme grimpe au fil des mois du fait du nombre important de personnes affectées par le drame. L’Etat avance cet argent à Tepco par le biais d’un fonds spécialement créé auquel contribuent aussi les autres fournisseurs d’électricité.

La compagnie est censée rembourser ultérieurement les sommes prêtées par le pays, mais l’échéance n’est pas définie. Les opérations de décontamination des environs du site, également comprises dans la somme totale de plus de 20.000 milliards de yens, pourraient coûter de leur côté 4.000 milliards de yens, bien plus que prévu précédemment, selon les chiffres de la NHK et des autres médias qui ne mentionnent pas leur source.

Source : L’avenir.net 01/12/2016

Voir aussi : Actualité Internationale , Rubrique Asie, Japon, Accident Fukushima,  rubrique Ecologie, rubrique PolitiqueUn accident nucléaire, c’est la fin de la démocratie, Société civile, rubrique Société, Santé,

Perturbateurs endocriniens : la fabrique d’un mensonge

Objets du quotidien contenant des perturbateurs endocriniens. Objets du quotidien contenant des perturbateurs endocriniens.

Objets du quotidien contenant des perturbateurs endocriniens.

La Commission européenne a élaboré ses propres éléments de preuves pour éviter une réglementation trop sévère de ces substances dangereuses.

Tout, ou presque, tient en ces quelques mots : « Les perturbateurs endocriniens peuvent (…) être traités comme la plupart des substances [chimiques] préoccupantes pour la santé humaine et l’environnement. » C’est sur cette simple phrase, issue de la conclusion d’un avis de 2013 de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), que Bruxelles fonde son projet de réglementation des perturbateurs endocriniens, ces substances omniprésentes capables d’interférer avec le système hormonal à des doses souvent infimes.

Cette proposition, qui devrait être votée sous peu par les Etats membres, fédère contre elle la France, le Danemark ou encore la Suède, mais aussi l’ensemble des organisations non gouvernementales (ONG) qui estiment qu’elle ne permet pas de protéger la santé publique et l’environnement.

La communauté scientifique compétente, incarnée par l’Endocrine Society – une société savante qui rassemble quelque 18 000 chercheurs et cliniciens spécialistes du système hormonal – ferraille, elle aussi, contre le projet. Une opposition surprenante puisque la Commission européenne assure s’appuyer sur la science, c’est-à-dire sur une expertise scientifique de l’EFSA.

L’explication de ce singulier hiatus se trouve dans une série de documents internes de l’administration européenne, obtenus par Le Monde. Ils le montrent sans aucune ambiguïté : la phrase clé sur laquelle repose l’édifice réglementaire proposé par la Commission a été rédigée avant même que l’expertise scientifique ait véritablement commencé.

« Conclusions écrites à l’avance »

En décembre 2012, l’EFSA expose déjà des « conclusions/recommandations » dans un courriel adressé aux experts qu’elle a rassemblés pour réaliser ce travail : « Les perturbateurs endocriniens et leurs effets nocifs devraient être traités comme tout autre produit chimique préoccupant pour la santé humaine…

L’accès à la totalité de l’article est protégé

Source Le Monde 29/11/2016

Voir aussi : Actualité Francerubrique PolitiquePolitique économique, Perturbateurs endocriniens : la France capitule, rubrique Environnement, rubrique Ecologie, rubrique UE, rubrique Société, Santé, On Line, Perturbateurs endocriniens : pourquoi ONG et spécialistes s’inquiètent, Perturbateurs endocriniens : le cadeau discret mais majeur au lobby des pesticides,