Fukushima – Coûts réévalués à plus de 170 mds EUR pour démanteler, décontaminer, dédommager

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Le coût estimé du démantèlement, des dédommagements des riverains et de la décontamination de l’environnement après l’accident nucléaire de Fukushima dépassera 20.000 milliards de yens (170 milliards d’euros), a indiqué jeudi la chaîne publique japonaise NHK, après d’autres médias.

Cela représente environ le double du total estimé fin 2013 par le ministère de l’Industrie (Meti). La compagnie exploitante de la centrale Fukushima Daiichi, Tokyo Electric Power (Tepco), avait initialement indiqué que le démantèlement et les travaux sur le site seuls coûteraient aux environs de 2.000 milliards de yens mais, dans la nouvelle évaluation gouvernementale, le montant est 4 fois supérieur: 8.000 milliards (près de 70 milliards d’euros), selon la NHK. Les mêmes données ont été publiées par le quotidien Nikkei. Il faudra au moins trois à quatre décennies pour récupérer le combustible fondu dans trois unités et nettoyer les lieux du mieux possible.

Un comité d’experts mandatés par le gouvernement avait déjà dit en octobre que le coût du démantèlement « dépasserait très largement 2.000 milliards de yens ». Ils n’ont officiellement pas donné de chiffres actualisés plus précis depuis, et le Meti non plus, mais pourraient les publier à l’occasion de leur prochaine réunion ce mois-ci. « Les discussions (sur les coûts et la répartition entre les parties prenantes) vont se poursuivre encore l’année prochaine », a indiqué par téléphone à l’AFP un porte-parole du Meti.

Quelque 8.000 à 10.000 milliards de yens sont en outre désormais jugés nécessaires par les mêmes experts pour les dédommagements versés aux habitants de la région, indemnisations dont la part déjà versée avoisine 6.000 milliards de yens. La somme grimpe au fil des mois du fait du nombre important de personnes affectées par le drame. L’Etat avance cet argent à Tepco par le biais d’un fonds spécialement créé auquel contribuent aussi les autres fournisseurs d’électricité.

La compagnie est censée rembourser ultérieurement les sommes prêtées par le pays, mais l’échéance n’est pas définie. Les opérations de décontamination des environs du site, également comprises dans la somme totale de plus de 20.000 milliards de yens, pourraient coûter de leur côté 4.000 milliards de yens, bien plus que prévu précédemment, selon les chiffres de la NHK et des autres médias qui ne mentionnent pas leur source.

Source : L’avenir.net 01/12/2016

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Toshiki Okada. Les doutes d’un Japon post-Fukushima.

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Time’s Journey through a room de Toshiki Okada

Au CDN hTh la pièce scénarisée et mise en scène par Toshiki Okada s’insère dans la programmation entre le  bruit et la fureur. Reconnu aujourd’hui comme une figure majeure des arts de la scène dans le monde, Toshiki Okada met en scène les complexités et les doutes d’un Japon hyper contemporain post-Fukushima.

C’est à la suite du séisme qui frappa la côte pacifique du Japon en 2011 que la vision théâtrale du dramaturge s’est orientée vers l’exploration de la validité de la fiction. Mettant à profit la capacité japonaise d’une interrogation profonde post traumatique à l’instar du Butô qui s’inscrivait en rupture avec les arts vivants traditionnels du nô et du kabuki, impuissants à exprimer des problématiques nouvelles. Né en réaction aux traumatismes laissés par la Seconde Guerre mondiale.

Un demi siècle plus tard, la catastrophe de Fukushima semble demander un nouveau dépassement. «?Les émotions qui ont surgi dans le coeur des Japonais durant les jours qui ont suivi la catastrophe n’étaient pas seulement limitées à la douleur et au mal-être?; il y avait également une lueur d’espoir, l’idée que les choses allaient s’améliorer par la suite. Aujourd’hui, alors qu’il n’est plus possible d’espérer ceux qui continuent de vivre sont tourmentés par les fantômes de ceux qui, avant de disparaître, croyaient en l’avenir.

Avec Time’s journey through a room Toshiki Okada construit un espace temps commun au passé et au présent qui semble imperméable à l’avenir. Dans cette forme d’expression post Fukushima, plus aucun appui n’est possible, les corps parlent en suspension, l’existence se cherche entre l’ombre et la lumière.

JMDH

Source : La Marseillaise 21/10/2016

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Fukushima : la décontamination de l’eau entièrement stoppée

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Le système de décontamination d’eau ALPS de la centrale accidentée de Fukushima est entièrement stoppé depuis mardi 20 mai au matin, après l’arrêt de la troisième ligne de traitement.

Le dispositif, qui sert à éliminer une soixantaine de radionucléides des eaux qui ont été utilisées pour refroidir les réacteurs, est constitués de trois lignes parallèles de décontamination.

Les deux premières (A et B) avaient cessé de fonctionner il y a quelques jours. La troisième (appelée C) s’est arrêtée en début de matinée en raison de la dégradation de ses performances.

La cause de tous ces problèmes reste inconnue et non expliqué par la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) qui gère les opérations. Le système ALPS est censé fonctionner depuis plusieurs mois, mais dans les faits il ne cesse de rencontrer des problèmes divers.

RISQUES DE CONTAMINATION

Cet équipement développé avec le groupe japonais Toshiba est pourtant présenté comme un rouage-clé pour résoudre le problème d’eau contaminée dont regorge la centrale accidentée Fukushima Daiichi, en partie détruite par le tsunami du 11 mars 2011.

Plus de 400 000 mètres-cubes d’eau contaminée sont actuellement stockés dans plus d’un millier de gigantesques réservoirs montés à la hâte dans le complexe atomique, et Tepco continue d’en faire installer une quarantaine par mois pour tenter de suivre le rythme du flux continu de liquide souillé provenant des sous-sols du site et des arrosages permanents des réacteurs ravagés.

Ce problème d’eau est le plus difficile qu’ait actuellement à gérer la compagnie et un de ceux qui inquiètent le plus la communauté internationale en raison des risques de pollution de l’océan Pacifique voisin.

Source : Le Monde AFP 20/05/2014

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Un accident nucléaire, c’est la fin de la démocratie

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Après deux ans de photojournalisme intensif sur les conséquences des catastrophes nucléaires de Fukushima, certaines conclusions se sont imposées qui rendent obsolètes tous les débats sur le coût du mégawatt électronucléaire et sur la sûreté de fonctionnement des centrales nucléaires.

Prenons l’hypothèse d’un accident nucléaire en France : les conséquences ne seraient pas seulement économiques – le coût s’élèverait à 430 milliards d’euros par réacteur explosé, selon un rapport de l’IRSN. Ni vitales ou écologiques : avant l’irradiation de la population et la contamination de l’environnement, le premier danger auquel il faudrait parer serait d’ordre social et politique : l’effondrement de l’Etat, pesant sur la démocratie, voire sur la République.

Le gouvernement se trouverait alors face à un choix ici sommairement résumé : vendre le château de Versailles pour dédommager les victimes ou abandonner la population irradiée à elle-même afin d’éviter la faillite de l’Etat.

Que nous apprend le cas Fukushima ? Aujourd’hui, dans la zone touchée par le panache radioactif, c’est l’abandon de la population qui prévaut : elle n’a pas été évacuée, elle est restée confinée dans les villes contaminées : Minami-soma, Koriyama, Nihonmatsu, Hirono et la ville Fukushima (homonyme de la préfecture qui en tire son nom).

Le déni du danger est l’aboutissement d’une campagne de communication intensive de l’Etat Japonais , relayée par tous les médias . Si bien que ce danger a été, au mieux, intériorisé par les habitants de ces villes, au pire, imposé.

(En 2013, s’agissant de la liberté de la presse, le Japon a chuté de la 22e place à la 53e, selon le classement de Reporters sans frontières). Dans cette cathédrale de déni, le réveil face aux maladies et à la mort n’en sera que plus douloureux.

LES IRRADIÉS SONT TRAITÉS COMME DES PARIAS

Dans la préfecture de Fukushima, l’Etat s’est effondré et n’offre plus aucune protection aux citoyens. Les irradiés sont traités comme des parias lorsqu’ils demandent le respect de leurs droits, à commencer par l’accès à un air sain et à une nourriture sans radiation.

Les seniors, les plus de 50 ans, s’affrontent avec la jeune génération. Conscients du risque d’effondrement du pays, les anciens nés dans la notion du sacrifice personnel pour le groupe, intiment aux jeunes de se taire pour ne pas endommager davantage la nation.

Bien que le Japon soit le seul pays au monde à avoir subi deux bombardements atomiques, pour la jeune génération, la situation se résume en une phrase : « A Hiroshima ce fut la colère, à Nagasaki la prière, et aujourd’hui à Fukushima, on exige notre silence. »

Dans le cas d’une fusion de cœur de réacteur nucléaire en France, il serait impossible à l’Etat de débourser les 430 milliards d’euros nécessaires (pour 2013 son budget voté est d’à peine 395,5 milliards euros). Comme il serait impossible de compter sur la soumission des Français devant les mesures draconiennes imposées par la force : verrouillage de la zone rouge pour éviter la propagation de la contamination, loi martiale sur la région pour éviter les pillages, censure sur l’information pour éviter la panique.

Les Français sont plus « subversifs » que les Japonais qui n’ont jamais pris une seule Bastille. L’Etat serait alors pris en étau entre risques de faillite et chaos social, et n’aurait d’autre solution, pour survivre , qu’appliquer les drastiques et cruelles normes sanitaires imposées à Fukushima.

Une mini-zone d’évacuation de 20 km de diamètre autour la centrale sinistrée (deux fois le territoire de Belfort, soit 1200 km2), décréter que les zones de 20 millisieverts par an (soit le niveau de radiations acceptée pour les travailleurs du nucléaire) restent habitables et autoriser des taux élevés de radiations dans la nourriture, dont les aliments pour bébés.

Les populations irradiées seraient abandonnées à leur sort, c’est-à-dire que, face aux radiations, elles n’auraient d’autres recours que l’autoprotection.

C’est la tragique conclusion tirée de ces deux années de reportages sur le désastre de Fukushima. Parmi les risques les plus redoutables de l’industrie nucléaire, rôde la menace politique. En cas de désastre, l’électronucléaire mettrait assurément en danger la République et la démocratie.

Antonio Pagnotta, photojournaliste

Le Monde.fr | 10.03.2013

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Suivi Fukushima juillet 2011: Il est plus important de limiter les radiations que l’information

L’ingénieur nucléaire américain Arnie Gundersen fait le point sur la contamination radioactive détectée autour de Fukushima et partout dans le Japon.

Les Réacteurs

Emanations radioactives visibles la nuit. Les réacteurs 1, 2, 3 et 4 continuent de relâcher des émissions radioactives. Nous ne les voyons pas durant la journée à cause de la chaleur et de l’humidité. Cependant, durant la nuit, vous pouvez les observer sur les images de la webcam. Les nuages blancs sont de la vapeur qui contiennent des particules et qui s’échappent des réacteurs. Certaines personnes m’ont écrit pour me demander s’il ne s’agissait pas de l’imminence d’une explosion ou d’incendies. Mais il s’agit bien de la vapeur radioactive qui s’échappent des réacteurs .

La plus grande partie des radiations a été relâchée durant les mois de mars et avril 2011. Actuellement, les radiations qui s’échappent sont bien moins importantes que durant les deux premiers mois. Durant les six premières semaines,  95 % des radiations se sont échappées de Fukushima. Cependant, Fukushima va relâcher des radiations pendant encore beaucoup de temps. Les Japonais sont en train de construire de larges tentes qui devraient recouvrir les réacteurs. La première tente est en construction et elle va recouvrir le Réacteur 1. Il en ira de même avec les Réacteurs 2, 3 et 4. Dès septembre, l’objectif de ces tentes est de récupérer la vapeur radioactive et de la traiter.

De plus en plus, l’opérateur doit faire face aux liquides contaminés qui s’infiltrent dans le sous-sol et qui se trouvent sur le site. Mais dans le futur immédiat, il n’y a aucune solution  pour les éliminer.

10 ans pour commencer à extraire le combustible Nucléaire !

Les Japonais annoncent qu’il faudra en tout cas 10 ans pour commencer à extraire le combustible nucléaire.  Actuellement il n’y a aucune technologie qui permet d’enlever ce combustible qui se trouve au fond des bacs de rétentions sous les réacteurs. Le combustible a percé la jupe des réacteurs et se trouve dans les bacs de rétentions. Aux États-Unis, à Three Miles Island, le combustible se trouvait dans le réacteur. Ici, il se trouve sur le sol, sous les réacteurs. Cette situation est totalement nouvelle. Il va falloir ramasser ce combustible liquide hautement radioactif et ce processus pourra durer 10 à 20 ans.

La Contamination Nucléaire

Pour moi, ce qui m’inquiète le plus, ce sont les informations qui proviennent du site. Certains de mes amis biologistes, qui ont travaillé à Tchernobyl, sont allés au Japon pour faire des tests scientifiques. Ils avaient imaginé et anticipé que la situation n’allait pas être bonne. Cette semaine, j’ai reçu un appel téléphonique qui me disait que la situation est vraiment, vraiment mauvaise. Ce sont des scientifiques qui ont l’habitude des radiations. Les conditions qu’ils ont trouvées à Fukushima sont bien pires que ce qu »ils avaient imaginé.

Il y a des évidences qui corroborent leurs recherches. Par exemples, les champignons, à plus de 60 km de la Centrale, contiennent des taux bien supérieurs aux limites fixées par les Japonais. Détail intéressant, ces champignons ont été cultivés à l’intérieur. Comment les champignons cultivés à l’intérieur peuvent-ils dépasser les limites légales de radiations extérieures fixées par le gouvernement?

Un autre exemple vient de la contamination du bétail dans la Préfecture de Fukushima. Tout avait débuté avec 8 vaches, ensuite 40 vaches et maintenant plus de 100 et je suis sûr qu’il va y en avoir encore plus dans le future. Un point intéressant est que les vaches ont été élevées entre 60 et 90 km de la Centrale. Elles montrent des taux de Césium bien au-delà de ce qui peut être approuvé pour la consommation. Quand ces vaches ont été commercialisées, le gouvernement japonais n’avait pas fait de test sur la viande.

La question la plus importante est: comment est-ce que ces vaches ont été contaminées?

Il se trouve que les vaches sont nourries avec du foin de riz. Ce foin, récolté au-delà de 60 km, a été apporté aux paysans qui se trouvaient dans la Préfecture de Fukushima. Cette paille a été contaminée à 500’000 Becquerels par kg. Il s’agit d’une contamination au Césium. Le césium a une demi-vie de 30 ans. Dans 30 ans, la contamination sera toujours de 250’000 Becquerels par kg et dans 60 ans 125’000 Becquerels par kg.

Cela c’est passé à plus de 65 km. Vous vous rappelez que la Commission nucléaire avait demandé une évacuation au-delà de 80 km. Cette situation indique que la NRC avait raison. Le gouvernement japonais aurait dû évacuer sa population à plus de 80 km au lieu des 20 km actuels.

La radiation a dépassé les frontières de la préfecture de Fukushima, mais le Gouvernement ne semble se soucier que des taux dans cette préfecture.

Black Rain – Les Pluies Noires

La dernière chose dont je voudrai parler aujourd’hui est ce qui se passe au-delà de 80 km. Il est très clair qu’avec les mesures radioactives et la paille qui ont été découvertes et relevées qu’il y a des endroits, même au-delà de 80 km qui sont autant contaminés qu’à Tchernobyl.

A Tokyo, j’ai ici une lettre d’un habitant qui a fait analyser le sol d’une cours pour jeux d’enfants. Les résultats montrent qu’il y a 53’000 becquerels par kg à cet endroit. Cette personne était tellement préoccupée qu’elle a été voir le maire de Kashiwa City qui lui a répondu de ne pas s’inquiéter. Nous avons un citoyen qui a payé une étude et qui l’a présentée aux autorités et qui ne peut aller nulle part avec ce gouvernement.

Il y a une autre information qui vient de National Cancer Center Hospital East. Elle se trouve sur leur site internet. Ce document montre que 11 jours après l’accident (mars 24), le niveau de radioactivité à l’extérieur du bâtiment était 30 fois plus élevé qu’à l’intérieur. Il y a eu une déposition sur le sol d’éléments radioactifs. Il s’agit d’un hôpital spécialisé et ils savent comment mesurer la radioactivité.

Le dernier rapport que je veux vous montrer provient d’un e-mail. Chaque jour je reçois un e-mail d’un éminent physicien, le Dr. Saji, ex secrétaire de la Commission de la sécurité nucléaire. Il y a deux jours, il m’a écrit ceci à propos du foin contaminé : Je crois que cela est dû au stockage de la paille à l’air libre lors du passage du panache, et particulièrement durant la première semaine de la «Pluie Noire ». (Black Rain).

« Black Rain »  « Pluie Noire » n’est pas un terme que le Dr. Saji utilise légèrement. Cependant, c’est ce qu’il s’est passé au Japon. Ce que Dr. Sagi mentionne, se sont des nuages de particules radioactives qui ont déposé un peu partout de la radioactivité dans le nord du Japon.

Au lieu de limiter l’information, Il est plus important de limiter les radiations.

Les japonais sont des personnes pleines de ressources et la victoire de l’équipe féminine de foot le montre. Mais ils ont le droit de connaître l’importance du problème auquel ils font face dans le but de faire face de manière correcte. Au lieu de limiter l’information, Il est plus important de limiter les radiations.

Traduit du  site officiel du Dr. Arnie Gundersen:

par Laurent Horvath pour le site 2000 Watts.Org

 

A suivre : La veille de Laurent Horvath l’ économiste spécialisé, fondateur du site 2000watts.org sur lequel il décrypte en continu la catastrophe nucléaire de Fukushima et la course-poursuite des «ouvriers kamikazes» pour éviter le pire. Fukushima fil de l’information

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