En 2017, le Pavillon Populaire de Montpellier se plonge dans la photographie américaine, terrain d’exploration favori de son directeur artistique, Gilles Mora.
Première exposition à inaugurer la série : Notes sur l’asphalte. Présentée en exclusivité, elle dévoile les travaux de six chercheurs américains émérites, réalisés sur les routes des États-Unis entre 1950 et 1990.
Plus tard, le public pourra découvrir les œuvres de William Gedney, artiste dont l’œuvre est encore trop méconnue en Europe comme aux États-Unis.
Puis à l’automne, le Pavillon Populaire présentera les images iconiques de la Trilogie de Ralph Gibson, fondateur de la fine art photography et ayant profondément influencé l’édition d’ouvrage photographique.
Notes sur l’asphalte
Le sous titre de cette exposition, Une Amérique mobile et précaire, précise en même temps qu’il définit ce que donne à voir cette exposition d’amateurs.
Ces 216 clichés issus des travaux de chercheurs dans leur cadre professionnel, dénué donc de toute ambition artistique, offre au regard un visage de l’Amérique non esthétisée.
L’absence de cadrage qui rappelle un peu les photos de touristes, comme le choix des sujets, non symboliques, apparaissent comme les principaux attraits du voyage banal qui nous est proposé, loin du rêve.
François Fillon a tenté d’éteindre une bonne fois pour toute l’incendie dans l’affaire des emplois fictifs présumés de son épouse et de ses enfants. Au risque d’affirmer de contre-vérités. Voici les éléments qui ont retenu notre attention :
Les dates d’emploi de Penelope Fillon comme assistante parlementaire
Sur TF1 le 26 janvier, après les premières révélations du « Canard enchaîné », François Fillon avait affirmé que son épouse avait été « rémunérée depuis 1997 » pour ce travail de collaboratrice. La semaine suivante, le « Canard enchaîné » révélait qu’elle avait en fait été rémunérée dès 1988. Interrogé sur cette omission (volontaire ?), François Fillon n’a pas répondu et a insisté sur le trouble qu’ont causé chez lui les révélations de la presse.
Les confessions de Penelope Fillon
Evoquant les déclarations de Penelope Fillon, qui a affirmé à plusieurs reprises qu’elle n’avait jamais travaillé pour son mari – notamment dans cette interview télévisée au « Sunday Telegraph » relayée par Envoyé Spécial – François Fillon joue sur les mots. Elle n’a « jamais été [s]a subordonnée », dit-il. « Elle a toujours été, d’abord et avant tout ma compagne de travail et ma collaboratrice. » Un nouveau concept.
Le salaire de Penelope Fillon comme assistante de Marc Joulaud
On n’en saura pas plus sur le salaire de Penelope Fillon lorsqu’elle s’est mise au service du suppléant de son mari, Marc Joulaud. En choisissant d’évoquer le salaire moyen touché par son épouse au cours de ses années, 3.677 euros par mois – « un salaire parfaitement justifié pour une personne diplômée de droit et de lettres » -, astuce qui lui permet de « lisser » cette rémunération, François Fillon évite d’aborder un détail gênant. Selon le « Canard enchaîné », en effet, Penelope Fillon a été rémunérée 10.167 euros brut entre le 1er janvier et le 31 août, date de la fin de son contrat de travail. Même passé en net, ce montant est bien supérieur au salaire moyen d’un assistant parlementaire.
La mission de Penelope Fillon à la Revue des deux mondes
Le candidat n’est pas revenu sur les 100.000 euros versés à son épouse par la revue, sous la forme d’un salaire mensuel brut d’environ 5.000 euros, entre le 2 mai 2012 et décembre 2013.
Et quid de la collaboratrice de François Fillon qui aurait aussi bénéficié d’un emploi fictif à la Revue des Deux Mondes ? Là-dessus aussi, motus.
Le lien possible entre l’emploi et la Légion d’honneur
Surtout, il n’a pas été question du possible lien révélé par « Le Monde » ce lundi entre cet emploi présumé fictif et la Légion d’honneur dont a été décoré le directeur de la revue avant l’embauche de Penelope Fillon, lorsque François Fillon était Premier ministre. Il est vrai qu’aucun journaliste n’a demandé de précision à ce sujet et que l’intéressé s’est gardé d’en parler.
Les clients de la société 2F Conseil
François Fillon a nommé trois clients de sa société de conseil, 2F Conseil, activité qu’il assure avoir exercée « en toute légalité » : l’assureur Axa, la société Fimalac et la banque Oddo, et a affirmé n’avoir travaillé avec « aucune entreprise russe ni aucun organisme de ce pays ».
Faute de questions sur le sujet, il n’a pas précisé les missions réalisées auprès d’Axa, dont l’ancien PDG Henri de Castrie est l’inspirateur du volet économique très libéral du programme de François Fillon. Ni surtout son rôle auprès de la société Fimalac, alors que son PDG Marc Ladreit de Lacharrière est directement impliqué dans l’un des volets de l’affaire d’emplois présumés fictifs de Penelope Fillon.
François Fillon avait assuré lors du meeting de La Villette qu’il n’avait qu’un seul compte commun, au Crédit Agricole de Sablé-sur-Sarthe. Le mercredi suivant, le « Canard enchaîné » avait montré que ce n’était pas un mais 15 comptes que le couple possédait dans cette banque, obligeant le candidat à rectifier les propos qu’il avait tenus en meeting : il n’a en fait « qu’une seule banque, mais plusieurs comptes ».
Lors de la conférence de presse, le compte unique d’il y a 10 jours s’est transformé en liste à la Prévert : « Deux PEA, deux comptes titre, deux assurances vies, deux comptes épargne logement, trois comptes communs, un livret Développement durable, un livret A… »
Sur la mission précise de ses enfants comme assistants parlementaires
Sur TF1, au lendemain des premières révélations du « Canard enchaîné » François Fillon avait tenté de prendre les devants sur les futures révélations de l’hebdomadaire en expliquant avoir employé ses enfants « qui étaient avocats » lorsqu’il était au Sénat.
« Lorsque j’étais sénateur, il m’est arrivé de rémunérer, pour des missions précises, deux de mes enfants qui étaient avocats, en raison de leurs compétences », avait-il déclaré.
Or d’après les extraits de son audition révélés ce lundi par « Le Monde », François Fillon a affirmé face aux policiers que son fils Charles l' »a aidé en travaillant au programme du candidat à l’élection présidentielle [Nicolas Sarkozy, NDLR] sur des sujets institutionnels ».
Quant à sa fille Marie, il a déclaré en audition qu’elle l’avait aidé à écrire son livre, « La France peut supporter la vérité », toujours d’après « Le Monde ».
Mais lors de la conférence de presse, François Fillon a affirmé : « Mon fils n’a jamais participé à la campagne présidentielle. » Et quid de sa fille ? « Ma fille avait tout à fait la possibilité de travailler à une base de documentation qui m’a permis de faire un livre politique”, répond-il. Est-ce vraiment le travail d’un assistant parlementaire ?
La journaliste britannique qui a interviewé Penelope Fillon n’est pas « choquée »
François Fillon affirme que la journaliste qui a interviewé Penelope Fillon en 2007 pour le « Sunday Telegraph » a été « choquée » par la diffusion d’extraits vidéos de cet entretien par Envoyé spécial jeudi dernier. On y voit l’épouse du candidat de la droite affirmer n’avoir « jamais été l’assistante » de son mari. Contactée par « Libération », la journaliste Kim Willsher, qui a réalisé l’interview, dément « fermement » ces propos.
« Je tiens à le dire très nettement : je n’ai jamais dénoncé l’enquête d’Envoyé Spécial. Ils ont fait leur boulot. Il y a une fausse rumeur, qui part de faux tweets. Si je suis choquée, c’est par cette fausse rumeur », dit-elle. A-t-elle appelé Penelope Fillon pour se dire « choquée », comme le dit l’ex-Premier ministre ? Non, elle « n’a pas son numéro de téléphone », répond-elle à Libé. Elle lui aurait simplement envoyé un mail pour lui dire qu’elle était désolée des conséquences de cette interview, sans remettre en question le travail d’Envoyé spécial. Ce qu’elle réitère sur Twitter :
Non M. #Fillon ! Les propos d’Envoyé Special n’ont pas été sortis de leur contexte. Le reportage ne m’a pas choqué. SVP. Cessez …(1/2)
Selon François Fillon, son épouse Penelope assumait en tant que collaboratrice des « tâches simples mais essentielles ». Il a détaillé des missions comme la tenue de son agenda, la gestion de son courrier ou la représentation du député à des événements locaux.
Pourtant, comme on peut le lire dans la biographie de François Fillon écrite par Christine Kelly, le candidat a dans son « premier cercle » une « secrétaire particulière et conseillère », Sylvie Fourmont, chargée notamment de « gérer son agenda » et de « régler chaque détail de ses rendez-vous »…
Que faisait Sylvie Fourmont, sa secrétaire particulière historique, si c’est sa femme qui tenait son agenda? #Fillon (bio de Kelly) pic.twitter.com/u0Ld54wfAS
« Collaborer avec sa famille en politique c’est une pratique désormais rejetée par les Français. Ce qui était acceptable hier ne l’est plus aujourd’hui », a déclaré François Fillon.
Le candidat a expliqué en avoir « tiré les conclusions » en cessant de faire travailler des membres de sa famille il y a trois ans. Il oublie de préciser que c’est à cette date que remonte la promulgation de la loi pour la transparence de la vie publique… à laquelle il était lui-même opposé. Le vote de cette loi a-t-elle fait perdre sa rémunération d’attachée parlementaire à Penelope ?
La députée Olga Batalina à la tribune de la Douma défend le projet de loi dépénalisant les violences intra-familiales, le 25 janvier. ALEXANDER ZEMLIANICHENKO / AP
Sous la pression du pouvoir et de l’Eglise orthodoxe, les députés ont voté un projet de loi qui allège les peines en cas de violences dans le cercle familial.
A une écrasante majorité, les députés russes ont adopté, mercredi 25 janvier, un projet de loi controversé visant à dépénaliser les violences commises dans le cercle familial. Le texte, voté en deuxième lecture avec 385 voix et seulement 2 contre, prévoit de commuer en peine administrative des actes de violence n’entraînant pas d’hospitalisation, mais considérés jusqu’alors comme un délit pénal passible de deux ans d’emprisonnement. « C’est un vote historique car, dans certains pays, le rôle de l’Etat dans la vie familiale dépasse toutes les bornes », s’est réjoui, en séance, le député Andreï Issaïev.
« Le pouvoir veut faire trois pas en arrière en dépénalisant complètement la violence et en retirant aux victimes leur seul mécanisme de protection », s’insurge un collectif de femmes qui appelle à une manifestation, le 4 février, dans un quartier nord de Moscou. Leur précédente tentative de rassemblement, sur la place Bolotnaïa – lieu de rassemblement des grands défilés de protestation contre la réélection de Vladimir Poutine durant l’hiver 2011-2012 – s’est heurtée à un cynique refus des autorités : « Pas assez de place pour 1 000 personnes », a affirmé la mairie.
Pression de l’Eglise orthodoxe
Féministes et défenseurs des droits de l’homme ne désarment pas pour autant et font valoir qu’en Russie, plus de 10 000 femmes meurent chaque année sous les coups de leur conjoint. Selon Svetlana Aïvazova, membre du conseil des droits de l’homme au Kremlin, qui s’appuie sur les statistiques officielles, 40 % des crimes graves, dont sont victimes en priorité des femmes mais aussi des enfants, se produisent en milieu familial.
Sous la pression du pouvoir et de l’Eglise orthodoxe, les promoteurs du projet, qui devrait être adopté définitivement le 27 janvier – une simple formalité – avant d’être promulgué par Vladimir Poutine, ont remis en cause l’introduction, en juillet 2016, de la notion de « proches » dans l’article 116 du code pénal russe relatif aux violences physiques. Ils jugeaient « discriminatoire » le fait que ces proches puissent être poursuivis pénalement alors que les auteurs d’agressions bénignes qui ne font pas partie du cercle familial relèvent du droit civil.
L’entrée en vigueur de cette disposition aurait pu « aboutir à ce que les parents consciencieux soient menacés de poursuites pénales, jusqu’à deux ans de prison, pour n’importe quel recours, même modéré et judicieux, à la force physique dans l’éducation des enfants », avait aussitôt réagi la commission des affaires familiales du patriarcat sur son site Internet.
En décembre 2016, interrogé sur ce sujet lors de sa conférence de presse annuelle, Vladimir Poutine avait lui-même répondu : « Il existe d’autres moyens d’éducation que les fessées mais bien sûr, il faut aussi rester raisonnable. » Aller trop loin dans l’interdiction, « c’est mauvais à la fin, ça détruit la famille », avait-il ajouté.
On se charge un peu et on va aux putes ? Non moi après, je rentre à la maison. C’est pareil et en plus c’est gratos …
Société « traditionnelle »
Une première mouture du texte, présentée en juillet 2016 par la sénatrice Elena Mizoulina – connue pour être à l’origine d’une loi contre la « propagande homosexuelle », pour ses positions conservatrices sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG) ou sa proposition de taxer les divorces –, mettait en avant la « préservation des valeurs traditionnelles familiales », dans la droite ligne des discours appelant à s’écarter des « valeurs occidentales ».
Dans la version actuelle, défendue par la députée Olga Batalina, l’exposé des motifs a été expurgé de ces éléments, mais aucune modification sur le fond n’a été introduite. Et le débat public a éludé le sort des femmes battues pour se concentrer sur le droit des parents à punir leurs enfants. « Les traditions russes ne reposent pas sur l’éducation des femmes par le fouet comme certains essaient de nous en convaincre », a toutefois fustigé le député communiste Iouri Sineltchikov, l’une des rares voix discordantes de la Douma, la chambre basse du Parlement russe.
Mais peu de victimes de violences domestiques finissent par porter plainte, et seulement 3 % des enquêtes ouvertes franchissent le seuil d’un tribunal. Parfois, la police n’intervient même pas. Fin novembre 2016, le pays s’était ému du cas d’une jeune femme morte sous les coups de son compagnon à Orel, dans la région d’Orlov, 360 kilomètres au sud-ouest de Moscou. Peu avant le drame, la victime avait appelé les secours, en vain.
Les autorités ont lancé une enquête après la mise en ligne d’un film montrant des policiers frappant violemment des musulmans.
Il y a un mois, les Nations unies dénonçaient le «nettoyage ethnique» de la minorité musulmane rohingya par l’armée birmane. Le gouvernement semble enfin réagir, après la publication d’une vidéo, qui aurait été tournée le 5 novembre par des gardes-frontières birmans dans le village rohingya de Kotankauk, dans l’Etat de Rakhine :
Il a fallu près de deux mois pour que la vidéo soit diffusée sur les réseaux sociaux dans le monde entier. On y voit des policiers frapper violemment des habitants dans la rue, puis à terre, filmés par un garde-frontière, Zaw Myo Htike, en mode «selfie», clope au bec. Devant le scandale, les autorités ont ouvert une enquête et, selon le site militant RohingyaBlogger.com, des militaires sont venus inspecter le lieu du drame ce dimanche. Le cabinet de la dirigeante de fait, Aung San Suu Kyi, a annoncé l’arrestation des policiers qui ont été identifiés sur la vidéo, et a affirmé que «d’autres enquêtes sont en cours pour mettre fin aux agissements d’autres policiers qui auraient frappé des villageois lors de cette opération». Un changement complet d’attitude de la part d’un gouvernement, qui avait jusque-là nié la répression contre les Rohingyas, malgré les nombreux témoignages dénonçant incendies volontaires et viols systématiques de la part des forces de l’ordre sur les habitants.
Très peu d’images filtrent de cette région de la Birmanie, où les autorités ne laissent entrer, «pour raisons de sécurité», ni médias indépendants ni ONG, et où les observateurs internationaux ont été déclarés persona non grata. A la suite d’une attaque attribuée aux Rohingyas en octobre sur un poste-frontière, l’armée a lancé des opérations de répression contre la minorité musulmane, qui subit un véritable apartheid dans ce pays majoritairement bouddhiste. Depuis cette nouvelle flambée de violence, près de 50 000 Rohingyas auraient fui vers le Bangladesh voisin, selon les autorités de ce pays.
Le conseil des autorités de surveillance de San Francisco a récemment pris une résolution introduite par le président du conseil London Breed en réponse à l’élection de Donald Trump. Voici le texte de la résolution :
ATTENDU QUE, le 8 Novembre 2016 Donald Trump a été élu pour devenir le 45ème président des États-Unis, en conséquence de quoi
A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : quelles que soient les menaces proférées par le président élu Trump, San Francisco demeurera une Ville Sanctuaire. Nous ne tournerons pas le dos aux hommes et aux femmes originaires d’autres pays qui participent à la grandeur de la ville et qui représentent plus d’un tiers de la population. Il y a ici le Golden Gate : nous construisons des ponts, pas des murs ; et, cela étant
A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : nous ne reviendrons jamais sur les droits des femmes, que cela soit dans le domaine de la santé, du travail ou dans n’importe quel domaine menacé par un homme qui traite les femmes comme des obstacles à rabaisser ou des objets à agresser. Et non moins important, nous nous assurerons que nos jeunes filles grandiront avec des modèles qui leur montrent qu’elles peuvent être et faire ce qu’elles veulent ; et, cela étant
A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : il n’y aura pas de thérapie de conversion, ni de suppression des droits à San Francisco. Nous avons commencé à accueillir les mariages homosexuels depuis 12 ans et nous n’allons pas nous arrêter maintenant. Et pour toutes les personnes LGBTQ* de tout le pays qui se sentent effrayés, intimidés, ou seuls : vous comptez. Vous êtes vus, vous êtes aimés ; et San Francisco n’arrêtera jamais de se battre pour vous ; et, cela étant
A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : nous croyons encore au principe fondamental de liberté religieuse de cette nation. Nous ne bannissons pas des personnes pour leur foi. Et les seules listes que l’on garde sont des invitations à venir prier ensemble ; et, cela étant
A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : la vie des personnes de couleur compte à San Francisco, même si cela pourrait ne pas être le cas à la Maison Blanche. Et, guidés par l’équipe de travail du président Obama sur la police du 21ème siècle, nous continuerons à réformer notre service de police et à reconstruire une relation de confiance entre la police et les communautés de couleur afin que tous les citoyens se sentent en sécurité dans leurs quartiers ; et, cela étant
A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : le changement climatique n’est pas un canular ou un complot des Chinois. Dans cette ville entourée d’eau sur trois côtés, la science est importante. Et nous continuerons notre travail sur l’Energie propre, le Zéro déchet, ainsi que tout ce que nous faisons pour protéger les générations futures ; et, cela étant
A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : nous avons fourni des soins de santé à tous dans cette ville depuis presque une décennie, et si la nouvelle administration va au bout de sa promesse impitoyable d’annuler l’assurance maladie pour 20 millions de personnes, les habitants de San Francisco seront protégés ; et, cela étant
A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : nous sommes le lieu de naissance des Nations Unies, une ville rendue plus forte par les milliers de visiteurs internationaux que nous accueillons chaque jour. Nous resterons engagés pour l’internationalisme ainsi que pour nos amis et alliés du monde entier – que cela soit ou ne soit pas le cas de l’administration à Washington ; et, cela étant
A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : San Francisco restera une des premières villes pour le transport et continuera à construire les systèmes Muni et BART [réseaux de transport de San Francisco, NDT] sur lesquels nous pouvons tous compter, même si l’administration de Washington va au bout de son projet de supprimer le financement fédéral pour le transport en commun ; et, cela étant
A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : la Californie est la sixième plus grande économie du monde. La région de la Baie est la capitale de l’innovation du pays. Nous ne serons pas intimidés par les menaces de révoquer notre financement fédéral, et nous ne voulons pas non plus sacrifier nos valeurs ou les membres de notre communauté pour vos dollars ; et, cela étant
A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : nous condamnons tous les crimes et les discours haineux perpétués en raison de cette élection. Et bien que les États-Unis vont bientôt avoir un président qui a fait preuve d’un manque de respect envers les valeurs que nous tenons en haute estime à San Francisco, il ne peut pas changer qui nous sommes, et il ne changera jamais nos valeurs. Nous argumentons, nous militons, nous débattons vigoureusement au sein de San Francisco, mais sur ces points nous sommes unis à 100 %. Nous combattrons la discrimination et l’irresponsabilité dans toutes ses formes. Nous sommes une Ville. Et nous avancerons ensemble.
Source – San Francisco, Californie – Pressenza New York Blog Médiapart 24.12.2016