Le Sénat adopte une version remaniée du projet de loi travail

 Myriam El Khomri au Sénat, pendant l’examen de la loi travail, le 13 juin Myriam El Khomri au Sénat, pendant l’examen de la loi travail, le 13 juin JEAN-CLAUDE COUTAUSSE/FRENCH POLITICS POUR "LE MONDE"

Myriam El Khomri au Sénat, pendant l’examen de la loi travail, le 13 juin JEAN-CLAUDE COUTAUSSE/FRENCH POLITICS POUR « LE MONDE »

Le projet de loi travail, que les sénateurs ont adopté, mardi 28 juin, par 185 voix contre 156, n’a plus grand-chose à voir avec la copie qui leur avait été présentée, au départ. Examiné du 13 au 24 juin, le texte a, en effet, été réécrit en profondeur. Pour la majorité sénatoriale, formée par les groupes LR et UDI-UC, il s’agissait d’esquisser la trame d’une vaste réforme du droit du travail en cas d’alternance en 2017. Les débats ont aussi confirmé que le projet de loi, porté par la ministre de l’emploi, Myriam El Khomri, continuait de susciter de vives critiques à gauche – en particulier chez plusieurs élus socialistes.

Parmi les dispositions les plus emblématiques approuvées au palais du Luxembourg, il y a l’abrogation pure et simple des 35 heures. Elle a été votée lors de l’examen de l’article 2 du texte, qui consacre la primauté des accords d’entreprises sur ceux signés par les branches en matière de temps de travail. Une mesure dénoncée par plusieurs syndicats et par une partie de la gauche, car elle serait de nature à encourager le moins-disant social entre les sociétés d’un même secteur. Les sénateurs de droite et du centre, qui étaient favorables à l’article 2, l’ont amendé en supprimant la notion de « durée légale du travail » pour la remplacer par une « durée de référence » qui serait fixée par accord d’entreprise ; en l’absence d’accord, les salariés repasseraient aux 39 heures par semaine.

En matière de temps de travail, toujours, le Sénat a mis fin à l’obligation (assortie de dérogations) pour les chefs d’entreprises de signer des contrats d’au moins 24 heures avec leurs salariés employés à temps partiel.

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« Droit à la déconnexion »

Autre changement de taille, qui répond à une attente du monde patronal : le relèvement des « seuils sociaux ». Désormais, les entreprises ne seraient tenues d’organiser l’élection de délégués du personnel que lorsqu’elles comptent au moins 20 salariés, contre 11 à l’heure actuelle. Pour la mise en place d’un comité d’entreprise (CE) et d’un comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), l’obligation ne jouerait qu’à partir du moment où l’entreprise emploie plus de 100 personnes (contre 50 aujourd’hui).

Un temps envisagé, puis retiré à la mi-mars sous la pression des syndicats, le plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciement « sans cause réelle et sérieuse » a été rétabli à l’initiative de la majorité sénatoriale. Selon elle, une telle mesure permet d’atténuer la peur d’embaucher chez de nombreuses PME. Le « droit à la déconnexion », inscrit dans le projet de loi afin que les salariés « coupent » leur smartphone ou leur PC durant leur temps de repos et de congés, a été allégé, notamment en retirant l’obligation d’élaborer une charte de la déconnexion dans les entreprises de plus de 50 personnes. Enfin, la généralisation de la garantie jeunes a également été supprimée.

Le texte, voté par les sénateurs, présente « des différences assez marquées avec notre version, notamment sur le dialogue social », explique-t-on dans l’entourage de Mme El Khomri. « Le Sénat, ajoute-t-on dans l’entourage de la ministre, a arrêté des propositions plus proches de celles du patronat. On peut par ailleurs voir que ce qu’ils ont adopté fait écho aux propositions qu’on lit dans les programmes des primaires des uns et des autres. »

Contestation sociale

Le gouvernement cherche ainsi à tirer partie des débats au Sénat pour montrer que sa version, adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale, est mieux-disante pour les salariés que celle concoctée par l’opposition. Et il entend bien revenir à cette mouture-là de la réforme. Toutefois, certaines mesures votées au palais du Luxembourg pourraient être conservées, pense Jean-Baptiste Lemoyne, rapporteur du texte au Sénat et sénateur (LR, Yonne). Notamment celle qui autorise les entreprises à instaurer le « principe de neutralité » : votée avec un avis favorable de Mme El Khomri, elle vise à encadrer « la manifestation des convictions des salariés » – en visant tout particulièrement les croyances religieuses.

Aussitôt après son adoption au Sénat, mardi, le texte devait faire l’objet d’une commission mixte paritaire – qui n’a aucune chance d’aboutir à une position commune des deux chambres. Il sera de nouveau examiné par l’Assemblée, d’abord en commission des affaires sociales, jeudi, puis en séance, à partir du 5 juillet. Dans l’intervalle, Manuel Valls reçoit, mercredi et jeudi, les organisations syndicales et patronales afin de faire le point sur le texte. Tout l’enjeu maintenant est de savoir si l’exécutif acceptera de revoir sa copie pour désamorcer la contestation sociale, amadouer les frondeurs et s’épargner un nouveau recours au 49.3 pour faire passer la réforme.

Sarah Belouezzane et Bertrand Bissuel

Source Le Monde

 

The Encounter de McBurney. Interconnexion : la langue entre en jungle

Plongée dans l'univers cognitif de McBurney

Plongée dans l’univers cognitif de McBurney

«The Encounter», première française de l’auteur britannique Simon McBurney embarque le public du Printemps des Comédiens ici , là bas et ailleurs au fin fond de la forêt amazonnienne pour y vivre une expérience onirique qui frappe à la porte du réel.

« Je pensais que la seule façon de représenter l’endroit où la biodiversité est la plus riche sur la planète était de permettre au gens de l’imaginer. Et le voyage de McIntyre est avant tout intérieur comme une expérience somatique. Peut-être que  ce qu’il vivait intérieurement était plus difficile à surmonter que ses difficultés physiques », confie McBurney à propos de sa dernière création The Encounter (La rencontre) sur laquelle il a travaillé huit ans avec sa compagnie Complice.

Les liens que tisse cet artiste singulier semblent ténus mais ils trempent dans une expérimentation du réel qui les rend résistants à toute épreuve. En 1984, il s’était introduit clandestinement dans un bidonville au Chili pour jouer, puis diffuser en live ce spectacle dans les cinémas du monde entier. Cette fois il s’engage sur les pas de Loren McIntyre, un photographe parti en expédition en 1971 pour localiser la source de l’Amazone au Brésil. Ses voyages sont relatés dans le livre Amazon Beaming de l’écrivain Roumain Petru Popescu qui raconte comment le photographe se perd et se trouve capturé par une tribu indienne isolée non loin de la source du plus grand fleuve du monde.

Seul sur scène Simon McBurney réussit le tour de force de restituer un univers complexe au grand public. Le processus narratif prend pied dans la salle de spectacle avant de se transporter dans plusieurs espaces qui s’interconnectent pour dépeindre la perdition d’un occidental avec une puissance digne de Conrad. L’usage de la technologie produit des effets vertigineux où l’énoncé impossible qui ne peut être vrai dans un seul espace le devient dans plusieurs. McBurney fait renaître ce qui n’est pas là.

« Je me tiens debout devant le chef du Marajaì. Entassés dans sa hutte, la moitié des habitants du village, me regardent.

–  Pourquoi es-tu ici ? 

– Je suis ici parce que je ne suis jamais allé en Amazonie, je n’ai jamais vu la forêt tropicale. Je suis ici à cause du livre que j’ai décidé d’adapter… »

Lui raconte l’histoire dans des micros et vous entendez la parole qui se déplace dans votre casque, où différents niveaux de temps se superposent pour finalement conduire à son abolition. Une langue drôle, libre et insoumise, que nous rapporte McBurney,  la sienne, celle de sa fille, du photographe explorateur, celle des indiens du bout du monde … qui tourne dans notre crâne, s’y pose. Actionne des touches invisibles et nous transporte en plusieurs lieux simultanés.

Ainsi le corps parlant sur scène ne cherche pas à contrôler la parole. Le corps sur le plateau entraîne la naissance de la voix qui passe comme un liquide, comme le fleuve qui nous fait sentir l’anachronisme entre le monde extérieur et la création sensitive. Surgit le charme intrigant du personnage faillible et désenchanté qui ne renonce jamais à affronter la vie et donc apprend à la connaître dans la disparition de la personne dont elle porte le souvenir. Celle du matérialiste ?

Jean-Marie Dinh

Source La Marseillaise 21/06/2016

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4 x 11 : l’Ensad se déchaîne sur scène

"NNN" : les élèves mi humains mi robots abordent le travail de désynchronisation  avec Gildas Milin.  Photo dr

« NNN » : les élèves mi humains mi robots abordent le travail de désynchronisation avec Gildas Milin. Photo dr

Le Printemps des Comédiens ouvre largement son programme aux étudiants de  l’Ensad dont on découvre le talent au travers de  quatre création

Le festival qui porte haut l’art du théâtre, entretient de longue date un lien étroit avec l’école nationale supérieure d’art dramatique (Ensad) de Montpellier.  Avant de fouler les planches du Théâtre d’Aubervilliers en novembre, la promo du regretté Richard Mitou, l’ex directeur de l’Ensad, libère une énergie époustouflante dans les quatre pièces données au Théâtre du Hangar.

Le marathon s’organise jusqu’au 24 juin, sous la houlette de Gildas Milin, le nouveau directeur de l’Ensad qui impulse une énergie de création continue, dans une optique de professionnalisation. 4 x 11 est un projet où les  élèves se confrontent à quatre metteurs en scène de générations différentes : Alain Françon, Robert Cantarella, Jean-Pierre Baro et Gildas Milin. Une traversée de plusieurs décennies à partir de textes choisis aboutissant à quatre créations aux esthétiques et rythmes très différentes.

Robert Cantarella emprunte à Rivette, Corneille et Marivaux pour construire  Monstre, dont la trame tourne autour du jeu collectif et du complot. Jean-Pierre Baro, le benjamin, explore  l’intime et le politique avec La mort de Danton. Alain Françon, pose un montage de textes de Botho Strauss sur la table. La langue soutenue du dramaturge allemand, nourrit un regard satyrique sur le couple toujours au cœur de l’ordre social, dont il renouvelle les problématiques. La mutation physique et celle des modes de vie sont abordées par Gildas Milin avec NNN (Ni égaux, Ni frères Ni libres) inspiré de  la fiction théâtrale des années 20 de Karel Capek RUR. La pièce apparaît toujours comme l’ovni qui a pu séduire Artaud.

La fougue des onze jeunes comédiens relègue le ballon rond aux oubliettes pour investir un tout autre terrain de jeu à découvrir.

JMDH

"Triptyque" Les 7 doigts de la main photo dr

« Triptyque » Les 7 doigts de la main photo dr

Nouveau Cirque. « Tripyque »  Un défi à l’apesanteur au Printemps des comédiens

C’était en 2012. Et l’amphi d’O, plein jusqu’au faîte, avait retenu son souffle. Ce que proposaient cette année-là les danseurs-acrobates des 7 doigts de la main, était un peu la quintessence de ce nouveau cirque dont le Printemps des Comédiens a été, avant tout le monde, une constante vitrine. C’est-à-dire l’alliance de la poésie et de la performance physique, de l’humour et de la prouesse technique, de l’imaginaire et du corps. Revoici les Canadiens avec un spectacle plus ambitieux encore. Leur credo de base est le même : relever le défi permanent de la gravité. Gravité dans ses deux sens : celui de l’attraction terrestre qui contraint le corps du lever au coucher, celui de la légèreté souriante à mettre cette confrontation en scène. Pour les trois pièces dont est composé ce spectacle, la compagnie s’est, pour la première fois, alliée à trois chorégraphes et à une danseuse étoile québécoise. Est-ce à dire que la danse prend le pas sur la performance physique ? Non : Triptyque amalgame les deux plus étroitement encore, repousse un peu plus loin les frontières entre les disciplines. Et garde intacte cette capacité d’émerveillement que chacun de ses spectacles sait faire naître.

Aujourd’hui et demain  à 22h

Source La Marseillaise 14/06/2016

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Cirque Balthazar. 100 Zissu ou le risque à prendre pour s’en sortir

Le plein d’énergie de la classe pro.   Photo Corinne Gal

Le plein d’énergie de la classe pro. Photo Corinne Gal

Les classes pro du centre des Arts du Cirque Balthazar présentent vingt courts poèmes corporels dans le cadre du Printemps des Comédiens. Espace Chapiteaux jusqu’au 11 juin.

Le  spectacle des classes pro de Balthazar est un rendez-vous attendu du Printemps des Comédiens dont la programmation est largement ouverte à l’art du cirque. Au programme cette année, la Compagnie Vol’e Temps, Yoann Bourgeois, le CirkVOSK, Les 7 doigts de la main, Julien Candy et sa Compagnie la Faux Populaire-Le Mort aux Dents, Zingaro,  Matthieu Gary / Sidney Pin, présentent chacun à leur manière des spectacles qui déplacent les normes traditionnelles et qui ont tous à voir avec l’art du cirque.Cette forme d’expression cultive on le sait une floraison de métaphores de la condition humaine réunies lors de cette édition 2016  en un bouquet très varié.

A Montpellier, porté par des artistes pionniers du renouveau du cirque, le Centre des arts du cirque forme depuis plus de vingt ans les talents de demain. Reconnu par l’Etat, financé par la Région, hébergé par le Département, et soutenu par bien d’autres partenaires, la structure encadre les pratiques amateurs et assure une formation professionnelle en favorisant les passerelles  et en affirmant de nombreux projets novateurs sur le plan artistique et pédagogique.

Assister à la représentation des classes pro du Centre des arts du cirque c’est toujours empoigner le réel avec de jeunes artistes qui savent transformer le manque de maturité en un vrai atout. Le public est composé de beaucoup de fidèles  séduits par l’énergie brute des numéros et l’implication qui lui est demandée. Ce que l’on n’attend généralement plus dans les spectacles rodés, quelle que soit la qualité artistique de  la représentation.

Poèmes Corporel

Le spectacle 2016, mis en piste par Martine Leroy aborde des champs actifs de notre histoire contemporaine. Une vingtaine de jeunes artistes est invitée à chercher des solutions à des situations qui semblent sans issue. Chacun compose un petit poème corporel en lien avec son cheminement personnel depuis une impasse vers une sortie.

La scénographie composée de cartons évoque tout autant la précarité que l’inventivité et la mobilité. Des fenêtres s’ouvrent et se referment du mur en fond de scène comme autant de quêtes de savoir, d’étonnements et de signes culturels.

Si les capacités physiques permettent une belle maîtrise, l’esprit Balthazar a toujours porté en créant une complicité spontanée des hommes et des femmes de tous horizons par l’émotion.

Ce réexamen de ce qui se passe aujourd’hui par le biais poétique libère du sentiment d’impuissance. Il interpelle l’individu. Les identités sortent des cartons. Tels les martinets coincés sous les tuiles des toits prenant leur envol avec le sentiment d’appartenance au ciel, les poètes saltimbanques se livrent au cirque. La piste devient un vaste parvis de corps, de sons, et d’images, dilatant sur une très vaste échelle, les émotions reçues et vécues en commun.

JMDH

Source : La Marseillaise 10/06/2016

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Théâtre . Rodrigo Garcia. Renaissance du cow-boy à deux balles

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Le directeur du CDN Rodrigo Garcia évoque son spectacle Mort et réincarnation
en cow-boy présenté à hTh du 10 au 14 mai.

Une fois n’est pas coutume, dans la perspective du prochain spectacle de la saison d’hTh, Rodrigo Garcia le directeur du CDN de Montpellier s’est prêté lundi au jeu des questions réponses avec la presse. Au coeur de cette rencontre la pièce Mort et réincarnation en cow-boy créée en 2009 au Théâtre national de Bretagne. « C’est peut-être la pièce la plus mystérieuse que j’ai fait » indique spontanément Rodrigo Garcia avec cet éclair singulier que l’on observe dans son regard alors que le reste de son apparence corporelle semble sortir d’un songe lointain.

Venant d’un metteur en scène considéré comme sulfureux, avant d’apparaître comme un grand auteur de la scène contemporaine européenne dont les pièces désarçonnent les attentes, le premier acte de cette qualification, qui appelle à la profondeur du mystère ne peut qu’attiser la curiosité. « C’est un diptyque, poursuit l’artiste, où se confronte le problème, toujours le même chez moi, d’être un auteur et un metteur en scène. »

S’ensuit une description sommaire du déroulement de la pièce scindée en deux parties. Dans la première s’exerce le mouvement dans la seconde, le texte. « Cela marque une dichotomie entre l’action sur le plateau et la littérature mais il demeure une ambiguïté, pas très clair dans ce rapport... » Que cultive sans doute le metteur en scène lorsqu’il demande à ses comédiens, qui ne disposent d’aucune expérience en danse contemporaine, d’interpréter des extraits d’une chorégraphie de Merce Cunningham.

« Il y avait cette idée de départ d’une personne à l’agonie, qui s’illustre dans la pièce par un extrait du film Cris et chuchotements de Bergman. Et aussi la volonté de rupture avec cet univers noir. J’ai demandé aux comédiens de danser le mieux qu’ils pouvaient mais au final, la recherche se révèle pathétique et la chorégraphie ridicule. C’était un moyen de casser la gravité. Comme l’arrivée de la musique, une basse et une guitare qui campent un univers de bruit et de douleur dans la création sonore de Vincent Le Meur dont le travail colore l’obscurité.»

La scénographie s’inspire des visions du plasticien américain Bruce Nauman. « J’imaginais un couloir étroit avec une cabane au fond dans une ambiance lynchienne avec de la drogue et des putes. Mais on ne trouve rien de tout ça finalement puisqu’à l’arrivée, comme dans un espèce de rêve, émerge du fond de la cabane un troisième personnage, une geisha... »

Et les cowboys dans tout ça ? « Pourquoi des cow-boys, je ne sais pas. C’est un stéréotype pour parler du quotidien. »

Fin de saison
A l’issue de cette présentation Rodrigo Garcia a évoqué les projets à venir d’hTh. L’accueil du spectacle Las Ideas de Frédérico Leon artiste phare de la scène indépendante argentine du 18 au 20 mai. Et celui du musicien Marino Formenti qui avec Nowhere jouera du piano à la vue de tous de 10h à 22h sans dire un mot pendant une semaine (16bd du jeu de Paume du 11 au 18 juin).

JMDH

hTh du 10 au 14 mai réservation . : 06 67 99 25 00. www.humaintrophumain.fr

Source La Marseillaise : 047/05/2016

Voir aussi : Rubrique Théâtre, Occupation CDN Montpellier,  rubrique Montpellier,