Aubry s’étonne que Sarkozy voie la France comme « un pays de croyants »

aubryMartine Aubry (PS) s’est dite mercredi « extrêmement étonnée » par la tribune de Nicolas Sarkozy sur l’identité nationale reprochant au chef de l’Etat de continuer à « parler de la France comme d’un pays de croyants les uns à côté des autres qui s’opposeraient ».

« Cette tribune du président de la République avait pour objectif peut-être de reprendre la main par rapport à un débat qu’il a voulu lancer comme d’habitude pour masquer des échecs », a déclaré la première secrétaire du PS sur France Inter. Mais « j’ai été extrêmement étonnée », a-t-elle poursuivi, car « il continue, il appuie les choses, il nous parle de la France comme d’un pays de croyants les uns à côté des autres qui s’opposeraient ». « Est-ce que vraiment le problème aujourd’hui de la France c’est de savoir comment vivent ensemble des catholiques, des agnostiques, des musulmans, des juifs », a-t-elle demandé. « Nous ne sommes pas un pays confessionnel », a-t-elle dit.

« Ce climat délétère qui vise à montrer l’étranger, celui qui est différent, est contraire ce que nous sommes », a-t-elle affirmé.     « Avec un discours un peu populiste », Nicolas Sarkozy « nous explique qu’il faut écouter les souffrances des gens, qu’il faut écouter le peuple. Eh bien qu’il écoute aujourd’hui l’angoisse des gens, des retraités, des salariés » face à la crise, a dit la maire de Lille. « Une fois de plus, le président donne une impression d’une identité figée remise en cause par ceux qui viendraient d’ailleurs » et « ce n’est vraiment pas digne d’un président de la République », a-t-elle ajouté.

Interrogée sur la demande d’élus UMP d’interdire les drapeaux étrangers lors des mariages en mairie, elle a affirmé n’en avoir pour sa part « jamais vu », avant de déclarer : « c’est quoi ce climat qu’on est en train de nous installer en France : un jour c’est les mariages gris, le lendemain c’est la burqa, le troisième jour ce serait les drapeaux étrangers dans les mairies ». Qu' »on s’occupe plutôt des problèmes des Français », a-t-elle conclu.

AFP

Voir aussi Rubrique document : Sarkozy discours de Latran

Didier Decoin « « Ma Bible d’homme parle du monde entier »

Didier Decoin : "La Bible et ses progénitures."

Auteur, journaliste, scénariste romancier et actuel le Secrétaire Général de l’Académie Goncourt, Didier Decoin a présenté son dictionnaire amoureux de la Bible au Musée Fabre de Montpellier : Rencontre

Vous indiquez avoir eu un rapport précoce à la Bible, comment cette relation a-t-elle évolué avec le temps ?

« Ma première découverte était celle d’un livre d’aventures. Il était illustré d’images un peu à la Gustave Doré, pour moi qui avait huit ans, c’était un peu une BD. J’en ai fait plus tard une relecture, sur le plan littéraire cette fois, lorsque j’ai commencé à écrire. Je cherchais des modèles, des maîtres etc. Je dois avouer que cette fichue bible me donnait des leçons de grandeur, d’ampleur… J’ai même utilisé des thématiques bibliques pour certains livres, comme dans Abraham de Brooklyn qui a eu le prix des libraires en 1971. La troisième phase a été la découverte de ce que le livre contenait de spiritualité.

Pourquoi avoir choisi la formule du dictionnaire ?

Parce qu’elle permet d’évacuer des choses pour lesquelles je n’avais ni l’envie ni la compétence de parler. L’avantage d’un dictionnaire « amoureux » c’est le choix des entrées notamment subjectives qu’il permet, et la possibilité d’écarter des choses qui ne m’inspiraient pas trop. Et de faire en revanche des entrées sur ce que j’appelle les progénitures de la Bible. C’est-à-dire tout ce qui prolonge la Bible dans le monde d’aujourd’hui que ce soit en musique, peinture, dans le cinéma…

Trouvez-vous que la Bible est un livre violent ?

Oui, je ne pense pas que l’on puisse dire le contraire. Les deux époques, que ce soit celle de l’Ancien ou du Nouveau testament, sont des périodes de violences et de guerres. C’est un livre où il y a des combats, des affrontements, où on n’hésite pas à commettre des meurtres. Ce qui est troublant dans cette violence, c’est que Dieu en prend sa part. Dans le passage où il fait tomber une pluie d’énormes rochers du haut du ciel sur les ennemis du peuple juif, on est très très loin du « aimez-vous les uns les autres ». Même quand on lit les psaumes : « Seigneur, anéantis mon ennemi, fais-moi piétiner son cadavre que je me repaisse de ses yeux… » Il faut resituer dans le contexte. Ce livre a été écrit par des êtres humains qui vivaient dans une époque où on ne rigolait pas tellement.

A propos d’Abraham, vous indiquez que sa nature conflictuelle est peut-être l’origine du Dieu unique ?

Dans l’histoire d’Abraham telle que je la raconte, je rapporte la légende de son enfance où, tout en gardant la boutique de son père, il se pose la question du Dieu unique. Ce qui me fascine chez ce personnage, c’est que non seulement il conçoit l’idée du monothéisme mais en plus, il ose poser des questions, discuter avec Dieu d’égal à égal, n’hésitant pas à le mettre face à ses contradictions.

Comment avez-vous abordé la problématique des sources ?

J’ai mis six ans à faire le livre, dont quatre de recherches, livresques et géographiques. J’ai travaillé en arborescence en confrontant mes sources, j’ai interrogé des biblistes, de préférence des laïques. La Bible est un livre pour les hommes écrit par cinquante auteurs. A la différence du Coran écrit par Dieu, dans la Bible, Dieu est un acteur.

Quel regard portez-vous sur la manière dont réagit l’Eglise lorsque l’on découvre des vestiges bibliques ?

Je pense qu’elle ne réagit pas très bien, parce qu’elle perçoit souvent cela comme une contradiction. Ce qui m’exaspère un peu parce que la foi n’a rien de dogmatique ou de figé. »

Recueilli par Jean-Marie Dinh

« Le dictionnaire amoureux de la Bible ». Editions Plon

Le corpus nationaliste de Sarkozy

sarko-france1C’est d’abord un gri-gri électoral, en bonne place – avec la valeur travail – dans le corpus du candidat Sarkozy de 2007. L’identité nationale, «dire ce que nous sommes». Quasi-systématiquement accolé au thème de l’immigration, quitte à scandaliser la gauche et nombre d’historiens. C’est, le soir de sa victoire au second tour de la présidentielle, l’objet d’un vœu solennel: «Je veux remettre à l’honneur la nation et l’identité nationale. Je veux rendre aux Français la fierté d’être Français.» Deux ans et demi plus tard, à mi-mandat et à l’approche des régionales, le sujet ressurgit par le biais d’un «grand débat» lancé par son ministre, Eric Besson.

Mais, au fond, qu’est-ce que l’identité nationale vue par Nicolas Sarkozy? Flash-back sur quelques phrases de campagne.

L’identité française, c’est d’abord tout sauf «un gros mot», dixit Sarkozy. Le candidat est toujours très motivé pour mettre le sujet sur le tapis. Ainsi, en meeting à la Martinique en mars 2007, il prévient: «Je continuerai à parler de notre identité nationale car je crois que l’identité, pour un peuple, c’est quelque chose d’essentiel.» Et de brandir la menace d’une «crise identitaire» à force de «nous contester le droit d’en parler. Et cela, je le refuse.» Régulièrement, il se posera aussi en porteparole de «la France exaspérée par la contestation de l’identité nationale, par une immigration non maîtrisée, par la fraude, par les gaspillages».

«Rempart contre le communautarisme»

Identité nationale-immigration, les deux ensemble dans le même sac du candidat, au point de promettre, le 8 mars sur France 2, un ministère «de l’Immigration et de l’Identité nationale». Tollé général. Jusqu’à Le Pen qui ironise sur cette «petite opération de racolage» sur les terres du FN. Tactique qui se révèlera gagnante.

En attendant, Sarkozy défend son tryptique immigration-identité-intégration. En meeting à Caen, le 10 mars 2007, il y va franchement: «La France est un pays ouvert, mais ceux que nous accueillons doivent prendre en compte nos valeurs. (…) On ne peut pas parler d’intégration sans dire ce que nous sommes, ce qu’est la France.» Et reprend le slogan de l’extrême droite – «La France tu l’aimes ou tu la quittes!» – à sa sauce: «Ceux qui méprisent la France, ceux qui la haïssent ne sont pas obligés de rester». Quand il se radoucit, ça donne: «L’immigration, c’est la France dans trente ans. Si on n’explique pas aux futurs Français ce que c’est que l’identité française, il ne faut pas s’étonner que l’intégration ne marche pas.»

Le raccourci énoncé comme logique par Sarkozy n’était évidemment pas de nature à rassurer les historiens. Certains d’entre eux lancent le 13 mars 2007 une pétition dans Libération: «Chaque fois qu’on a prétendu poser les problèmes sociaux en fonction de l’obsession de la pureté des origines, cela a abouti à de graves crises, à un recul de la démocratie», mettent en garde les signataires. La polémique se poursuivra après l’élection, avec la démission, en juin, de huit historiens de la Cité nationale de l’histoire et de l’immigration.

Premier à détenir le portefeuille incriminé, le très sarkozyste Brice Hortefeux tente de rassurer dans une tribune à Libération, le 22 juillet 2007: «L’identité nationale n’est pas figée, bien au contraire, et la promotion de notre identité ne révèle strictement aucune hostilité à l’égard des immigrés. Loin de considérer l’immigration comme un problème en soi, nous pensons même que c’est la référence à l’identité nationale qui donne du sens à l’immigration et qui permet l’intégration.» Avant de brandir aussi l’identité nationale comme un «rempart contre le communautarisme» et l’incarnation «des valeurs qui nous dépassent».

Le français, «ciment» de l’identité

Quelles valeurs ? Certaines envolées n’aident pas à y voir plus clair. Sarkozy, à Caen toujours, tentait une définition: «La France, ce n’est pas une race, pas une ethnie. La France, c’est tous les hommes qui l’aiment, qui sont prêts à défendre ses idées, ses valeurs.» L’actuel ministre de l’Immigration, Eric Besson, au Sénat, mardi dernier, restait aussi dans le flou: «L’identité nationale n’est pas une honte. Car c’est d’abord l’identité républicaine, c’est l’histoire de citoyens.» Mais encore?

Ici et là, Sarkozy, pendant sa campagne, avait égréné quelques critères. La langue d’abord: «Le français est un ciment, le français est une culture, une manière de penser, une forme de résistance à l’uniformisation du monde.» Une liste de valeurs, ensuite, «pas négociables»: «La laïcité, l’égalité homme-femme, la République et la démocratie.»

Six mois après la présidentielle, Sarkozy, dans son controversé discours de Latran, mettra aussi à l’honneur les «racines chrétiennes»: «Arracher la racine, c’est perdre la signification, c’est affaiblir le ciment de l’identité nationale», avertira-t-il. Une image revient d’ailleurs régulièrement, celle du «long manteau d’églises et de cathédrales qui recouvre notre pays». Définition élastique, d’un ministère extrêmement décrié à une France de carte postale.

Voir aussi : Rubrique Débat refuser ce débat, hypothèse d’un moindre attrait des idées FN ,rubrique document Appel pour une supression du ministère de l’identité nationale, Rubrique Essai Alain Badiou Organiser une critique de la démocratie

Les Suisses contre les minarets

minaret-suisse1Avec une majorité de 57,5 pour cent des voix, les Suisses se sont prononcés dimanche contre la construction de nouveaux minarets. Les partis conservateurs de l’Union démocratique du centre et de l’Union démocratique fédérale sont à l’origine du référendum. Ce résultat trouble la paix des religions, estime la presse.

Die Presse – Autriche

L’interdiction des minarets renforce la peur de l’islam, estime le quotidien Die Presse : « Avec l’interdiction des minarets, les citoyens ont rendu un mauvais service à leur pays. Les près de 4,5 pour cent de musulmans, originaires pour la plupart d’ex-Yougoslavie, sont considérés comme étant généralement bien intégrés, et l’on a rarement fait état de problèmes les concernant. La paix religieuse a été considérablement troublée, et ce inutilement. En outre, un Etat aussi neutre que la Suisse du point de vue religieux doit se comporter de manière toute aussi neutre sur de telles questions. L’issue inattendue de ce vote a provoqué l’inquiétude du gouvernement qui se reflète dans la phrase se voulant apaisante et affirmant que les quatre minarets existants ne devront pas être démolis. Le calcul impitoyable des initiateurs de cette campagne se réalise : ils ont ainsi attisé les peurs d’un fondamentalisme islamique européen militant. Celui-ci constitue certes un problème dans certaines régions de la planète, mais sûrement pas dans le canton d’Appenzell. » (30.11.2009)

Diário de Notícias – Portugal

L’interdiction des minarets en Suisse est archaïque, écrit le quotidien Diário de Notícias : « La Suisse a souligné son intolérance envers une religion qui est en train de croître en Europe en raison de l’afflux d’immigrants. L’interdiction de construction de minarets dans les mosquées n’apportera pas aux Suisses la sécurité [nationale] sur laquelle ils ont basé leur argumentation pendant la campagne. Avec ce vote, … la Suisse donnera plutôt de nouveaux arguments aux extrémistes islamistes. Pendant des siècles, les chrétiens ont été tolérés dans l’islam alors que l’inverse était impensable en Europe. Il y a … aujourd’hui une mosquée à Rome, mais il est impensable qu’un chrétien se rende à La Mecque. La Suisse a décidé de régresser de plusieurs siècles dans l’histoire européenne. » (30.11.2009)

Le Temps – Suisse

Suite au vote en faveur de l’interdiction des minarets, le quotidien Le Temps craint pour l’image internationale de la Suisse : « Loin d’une majorité de hasard, le oui à l’initiative anti-minarets claque de façon retentissante. La campagne a pourtant démontré que la réalité de l’islam en Suisse est en total décalage avec l’image maudite qui colle à cette religion depuis plusieurs années – un intégrisme qui se décline dans des formes aussi choquantes que le terrorisme, la charia, la burka, la lapidation des femmes, etc. Les musulmans de Suisse ne méritent donc pas l’injustice de ce vote sanction inspiré par la peur, les fantasmes et l’ignorance. Si l’on peut tranquillement parier que la même initiative aurait récolté un résultat similaire dans d’autres pays européens, le dégât d’image pour la Suisse n’en est pas moins spectaculaire. » (30.11.2009)

» article intégral (lien externe, français)

Postimees – Estonie

L’interdiction de construire des minarets en Suisse rappelle la dispute sur le voile en France, estime le quotidien Postimees, à quelques différences près : « La dispute dure depuis plus longtemps en Suisse mais c’est au final le parti de droite de l’Union démocratique du centre qui a su justement trouver le moment propice : en raison de la crise économique, il lui a été plus facile d’expliquer aux citoyens pourquoi les minarets devaient symboliser la lutte de pouvoir contre la communauté d’immigrés musulmans en rapide croissance. Dans la dispute sur le voile dans les écoles françaises, les autres symboles religieux tels que les crucifix de grande taille avaient aussi été exclus. Les minarets déjà existants en Suisse ne disparaîtront pas en revanche de l’image des villes. Dans tous les cas, il est encore difficile de dire aujourd’hui si l’interdiction de construire de nouveaux minarets dans un pays multiculturel de près de 400.000 musulmans détruira la paix entre les religions, voire même si elle conjurera un nouveau conflit entre monde musulman et monde occidental. » (30.11.2009)

Voir aussi : Rubrique Livre essai Diversité musulmane,

Etre juif après Gaza: Un travail de conscience face à l’autisme politique

esther-benbassa165x150Esther Benbassa occupe la chaire d’histoire du judaïsme moderne et contemporaine à l’Ecole pratique des hautes études de La Sorbonne. Elle pose dans ce court essai une question simple et courageuse : comment être juif après l’offensive israélienne contre Gaza ? Pour trouver une réponse à cette interrogation, l’intellectuelle explore dans un style limpide les fondements d’appartenance à l’identité juive.

« Je ne veux plus être juive et rejeter Israël, dit-elle. Je ne veux pas non plus être juive et approuver cette guerre immorale que mène Israël. » Cette volonté, Esther Benbassa le sait, sous-tend de ne plus se dissoudre dans l’anonymat identitaire. L’histoire partagée, qui sert officiellement de ciment au peuple juif, « est d’abord une histoire appropriée  qui se résume le plus souvent à l’Holocauste », soutient l’auteur qui précise que jusqu’à leur exil à partir de la fin des années 50, les Juifs d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient évoquaient peu le génocide. Ils ont assimilé, en arrivant en Europe, l’histoire tissée de massacres de l’aristocratie juive, celle des Ashkénazes, principalement des Juifs d’Europe centrale et orientale auquel s’ajoutent en France les Ashkénazes intégrés de longue date dans la République.

Une histoire complexe

Au sein de la communauté juive française, l’universitaire souligne la déconsidération dont peuvent souffrir les Juifs originaires d’Afrique du Nord : « Seul le partage de cette histoire de souffrance était susceptible d’impartir aux juifs maghrébins et orientaux une place un tant soit peu honorable. » Ce décalage s’intensifie en Israël où l’on réserve aux « Orientaux » marqués au fer de l’infériorité mais proches de la tradition religieuse, une meilleure considération qu’aux « chevilles ouvrières du nouvel Etat, essentiellement d’origine Est européenne, traitées par tout le système, en particulier sous les travaillistes, comme des citoyens de seconde zone. »

Esther Benbassa met en exergue la façon dont les populations venues du Maghreb et du Moyen-Orient, pour peupler la nation, ont été coupées de leur propre histoire par les artisans du sionisme. « Au déracinement s’est substitué l’Holocauste comme histoire et identité partagée. » La revanche politique des Juifs orientaux s’exprime avec la victoire du Likoud en 1977. « Une première pour la droite, qui augure son renforcement continu et qui débouche, comme c’est le cas aujourd’hui, sur sa coalition avec l’extrême droite (…) Ce sont ces gouvernements de droite ou dominés par elle, soutenus par les +Orientaux+ qui ont pris le relais de la gauche travailliste dans la colonisation massive des territoires palestiniens et qui ont mené la meurtrière offensive de Gaza. »

A l’instar du décret Crémieux signé en 1870 permettant aux Juifs algériens d’accéder à la nationalité française, l’auteur souligne la convergence d’intérêts entre les Juifs et le colonisateur. Lors de son rapatriement, cette population se retrouva coupée de son pays d’origine, sans pour autant être considérée comme vraiment française. « C’est aussi de cette histoire, spécifique et complexe, et finalement si peu partagée, que découle l’inconditionnel soutien de larges franges de la judaïcité française d’origine maghrébine à Israël. »

Un regard rare et un livre clé, permettant de connaître et comprendre les ressorts historiques et psychologiques préalables à un avenir commun.

Jean-Marie Dinh

Etre juif après Gaza, CNRS éditions 4 euros.

Voir Aussi : Rubrique politique Manifestation contre l’offensive israélienne, Rubrique religion Le judaisme libéral prône une adaptation au monde moderne, Rubrique actualité internationale Rapport de l’ONU sur Gaza , Repère sur la guerre de Gaza. Rubrique société civile « L’appel à la raison » des juifs européens à Israël, Rubrique Livre Dictionnaire d’Esther Benbassa,