Opéra Orchestre. Alain Surrans pressenti à Montpellier

Alain Surrans

Alain Surrans

Politique. Le directeur de l’Opéra de Rennes pourrait prendre la direction générale de l’Orchestre opéra national de Montpellier à la fin de l’année.

La succession de Jean-Paul Scarpitta fait encore quelques vagues. Le patron controversé de l’OONM cédera ses fonctions de directeur général à la fin de l’année tout en conservant son poste de directeur artistique jusqu’à l’été 2014. Composé pour ne pas renouveler une aventure malheureuse, le jury chargé de sélectionner le futur directeur aurait donné son avis et choisi Alain Surrans, actuel directeur général de l’Opéra de Rennes.

De l’avis des membres du Jury, Alain Surrans était le mieux placé des quatre candidats en lice (Valérie Chevalier, Georg Friedrich Heckel, Eri Vigié) après le retrait du directeur de l’Opéra de Nancy Laurent Spielmann. La décision du jury, a été révélée par nos confrères du  Midi Libre après que le Conseil d’Administration ait repoussé sa ratification attendue le 18 au 26 novembre. L’agglomération de Montpellier s’est aussitôt fendue d’un communiqué pour démentir que le jury présidé par Nicole Bigas ait fait ce choix. « Il l’annoncera dans les jours à venir et proposera pour validation définitive au CA le 5 décembre. »

Un profil de favori

Durant le conflit opposant Scarpitta à la quasi totalité des personnels, on n’a pas vu Alain Surrans, qui présidait alors le syndicat des directeurs d’opéras, faire un signe pour soutenir le Directeur général de Montpellier. Alain Surrans a été nommé directeur de l’Opéra de Rennes en janvier 2005. Auparavant, il avait été le collaborateur de Maurice Fleuret au Festival de Lille puis au ministère de la Culture (1980 à 1987), avant de diriger le Festival de Lille (1988), l’association Île-de-France Opéra et Ballet (1989-1993) et la programmation de l’Auditorium et de l’Orchestre national de Lyon (1994-1998). Après trois années (1998-2001) au ministère de la Culture où il a occupé les fonctions de conseiller pour la musique à la direction de la Musique, de la Danse, et du Théâtre, il a exercé les fonctions de conseiller à l’Opéra de Paris.

Avec un budget de moins de 4 M d’euros son bilan artistique à Rennes n’a pas à rougir. La mission du futur directeur sera délicate. Face à un public exigeant, il devra éviter de puiser dans le catalogue des oeuvres que l’on retrouve sans grand intérêt un peu partout en France. De la même façon, les restrictions budgétaires ne lui permettront pas de privilégier les artistes vedettes que l’on fait venir à grands frais d’où l’importance d’un bon carnet d’adresses. Le rapport avec les tuteurs locaux nécessite une habileté certaine. Enfin, les personnels qui sortent de deux années de conflit attendent « une personne de dialogue et un directeur artistique de qualité » Alain Surrans pourrait correspondre à ce profil mais shuut, le sort n’en est pas encore tout à fait jeté.

JMDH

Voir aussi : Rubrique Politique Culturelle, rubrique Musique, OONM:le vaisseau fantôme sort de la tempête, rubrique Montpellier,

La culture vaut bien 435 kilomètres d’autoroute

La culture au régime des pièces jaunes

La culture au régime pièces jaunes

En 1966, alors qu’il défendait le budget des maisons de la culture, André Malraux avait lancé cette phrase aux députés : « Mesdames et messieurs, ce que je vous demande, c’est exactement vingt-cinq kilomètres d’autoroute. » La décentralisation culturelle vivait ses premières années, et le ministre des affaires culturelles souhaitait minimiser les sommes en jeu.

Cette citation de Malraux a été exhumée, il y a quelques jours, par le rapporteur spécial de la commission des finances, le socialiste Pierre-Alain Muet, à l’occasion du vote en première lecture du budget de la culture pour 2014, mercredi 13 novembre.

Il s’agissait de montrer, près de cinquante ans plus tard, que les sommes en jeu sont toujours dérisoires. M. Muet ne cache pas son désaccord avec la décision du gouvernement de diminuer de nouveau l’enveloppe de la Rue de Valois (– 2 %), comme en 2012. Les économies escomptées sont « une goutte dans l’océan des déficits », mais les conséquences peuvent être très dommageables sur le terrain, dit-il.

La droite n’a jamais osé le faire, entre 2007 et 2012, mais la gauche l’assume : c’est la crise et la culture doit, elle aussi, contribuer au redressement des comptes publics – même si quelques secteurs, comme l’éducation ou la justice, sont heureusement épargnés. François Hollande n’a pas tenu sa promesse de campagne, quand il parlait de « sanctuariser » la culture. Certes, il n’avait pas annoncé le grand soir, ni prôné le doublement du budget, comme l’avait fait Martine Aubry durant la primaire socialiste.

De fait, la mission « culture » pèse moins de 1 % du budget de l’Etat : elle comprend la création – spectacle vivant, arts plastiques… –, la transmission des savoirs et la démocratisation culturelle, ainsi que le patrimoine, pour une enveloppe totale de 2,7 milliards d’euros. Soit 435 kilomètres d’autoroute, si l’on actualise la métaphore de Malraux – le coût moyen d’un kilomètre étant estimé actuellement à 6,2 millions d’euros. Certains diront que l’on a fait du chemin depuis les années 1960 ; d’autres répondront que l’on n’ira pas bien loin en 2014.

Si l’on ajoute les crédits consacrés aux médias, à la lecture, et aux industries culturelles, le budget global du ministère de la culture s’établit à 7,26 milliards d’euros. En bon soldat, la ministre de la culture, Aurélie Filippetti, répète qu’« une politique culturelle ne se résume pas à une accumulation de dépenses ».

Certes, mais personne n’est dupe. Et la parole se libère au sein du PS. Le rapporteur spécial de la commission des finances estime que la baisse du budget culture pour 2014 est « un non-sens économique », et rappelle, par exemple, que les gains de productivité du travail sont inexistants dans le spectacle vivant : une représentation du Médecin malgré lui, ou une interprétation de La Flûte enchantée, nécessite à peu près la même quantité de travail qu’à l’époque de Molière ou de Mozart.

DES COÛTS CROISSANTS

Le secteur est ainsi confronté par essence à des coûts croissants, et l’on ne pourra le préserver qu’à la condition de le soutenir par un financement public important, et qui doit augmenter. M. Muet n’accable pas pour autant la ministre, et salue ses choix clairs : arrêter quelques grands chantiers dispendieux, faire peser l’effort principalement sur les gros vaisseaux (Opéra de Paris, etc.), ou conforter les crédits de l’éducation artistique et culturelle – 39 millions d’euros, soit 6 kilomètres d’autoroute.

Reste à changer les mentalités. En 2013, la culture doit toujours justifier son existence. Comme si la beauté d’une oeuvre, qui elle peut changer la vie, ne suffisait pas. Que dit-on, à droite comme à gauche ? Que la culture est source de développement économique, qu’elle attire des touristes, génère des nuits d’hôtel, crée des emplois, etc. Une fois que l’on a dit ça, la culture ne fait (presque) plus débat.

Une récente étude, intitulée « Panorama économique des industries culturelles et créatives en France », montre qu’avec un chiffre d’affaires de 75,6 milliards d’euros, la culture se place désormais devant l’industrie automobile. On a décidément du mal à décoller du bitume, même si l’intention est louable : munies de ces chiffres-clés, les sociétés de droit d’auteur (Sacem, SACD…), constituées en lobbies, veulent peser davantage dans les arbitrages de la Commission européenne, et sauvegarder l’exception culturelle.

Un autre rapport du même, émanant cette fois-ci des services ministériels, sera bientôt dévoilé : des inspecteurs généraux des finances, et leurs homologues aux affaires culturelles, ont été chargés d’évaluer les retombées économiques et sociales du secteur culturel.

Avec cette étude maison, validée par le tampon de Bercy, Mme Filippetti entend montrer que la culture ne génère pas que des dépenses, dans le but tout aussi légitime de clouer le bec au populisme ambiant – les artistes sont des privilégiés, ils nous coûtent cher, etc. « Pas de redressement productif sans redressement créatif », répète la ministre.

Nul ne sait si les auteurs de ce rapport, attendu fin novembre, vont évaluer l’impact de la baisse du budget de la culture : combien d’emplois perdus, et de recettes en moins pour les musées et les salles de spectacle ?

Clarisse Fabre

Source Le Monde 15/11/2013

Voir aussi : Rubrique Politique Culturelle,

L’expérimentation des Instituts français ne sera pas étendue

images

Le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius a jugé « positifs », mardi 22 octobre, les résultats de l’expérimentation dans une douzaine de pays de l’Institut français, créé en 2010 et chargé de l’action culturelle extérieure de la France, mais il ne souhaite pas l’étendre.

« Il y a eu une expérimentation et celle-ci a donné un certain nombre de résultats positifs. Ma décision est de garder les éléments positifs (…) mais je ne suis pas partisan de systématiser l’expérimentation, c’est-à-dire de l’étendre à d’autres postes », a déclaré le ministre, lors d’une audition devant une commission élargie de l’Assemblée nationale sur les crédits pour 2014 de l’action extérieure de la France.

« L’Institut français est une bonne chose, la marche est maintenue. Des fonctions complémentaires lui seront confiées. En revanche, je ne systématiserai pas cette opération », a dit M. Fabius aux députés. La réforme visant à créer une agence de l’action culturelle extérieure baptisée « Institut français » avait été voulue par Bernard Kouchner, alors ministre des affaires étrangères sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Une loi de juillet 2010 a créé cet établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC).

DU « BON TRAVAIL »

Mais face notamment à l’opposition d’ambassadeurs craignant une perte de pouvoir, le rattachement à cette agence des 154 services de coopération et d’action culturelle des ambassades et des 144 centres culturels français à l’étranger avait été reporté au profit d’une expérimentation dans une douzaine de pays.

Laurent Fabius a jugé pour sa part que l’ambassadeur devait rester « le patron des services extérieurs de la France, de tous les services ». « Les ambassadeurs, ce sont les préfets de l’extérieur », a-t-il dit. « Le rayonnement de la France est un tout et il faut que les ambassades aient à leur disposition une une palette assez large : l’élément culturel est un élément de cette palette. Si on systématisait le rattachement des éléments culturels à un opérateur unique, la palette serait moins large », a-t-il expliqué.

En outre, a dit le ministre, le rattachement de l’ensemble du réseau « coûterait, pour des raisons administratives diverses, un peu plus de 50 millions d’euros, pris nécessairement sur le budget, ça ne serait pas acceptable ». « Je ne suis donc pas partisan de systématiser mais je ne voudrais qu’il y ait une mauvaise interprétation. Le travail qu’a fait l’Institut français est un bon travail », a souligné M. Fabius.

Les missions de coordination de l’Institut sont « très bien assurées » et ses fonctions pourraient être étendues notamment en matière de formation et de professionnalisation des agents culturels expatriés et locaux et de recherche de mécénats, a dit le ministre.

Source Le Monde AFP 23/10/2013

Voir aussi : Rubrique Politique culturelle, Languedoc-Roussillon vers une politique culturelle internationalePolitique Internationale,

Dans le Gard la société civile s’engage contre la discrimination

Agir devant l'impuissance publique face à la montée du FN

Pour un vrai débat public et citoyen

Réfléchir sur les pannes qui se sont produites dans le processus d’intégration ou analyser la montée de l’extrême droite à l’échelle locale ne consiste pas à réduire ces problématiques qui se déploient à l’échelle nationale et européenne. Ce peut être au contraire une facon d’ouvrir le débat au plus près du quotidien. Les thèmes de l’exclusion et des discriminations émergent toujours difficilement dans le débat public hexagonal. « Localement, la moitié de la population est raciste, certains maires refusent d’aborder la question pour ne pas fâcher les gens », confie M. Mazauric.

A l’aune de ce témoignage, on mesure la nécessité de voir émerger des mouvements organisés et massifs. Avec le soutien de partis en manque de symbole, le monde associatif s’est depuis longtemps engagé dans ce combat mais de Fadela Amara à Harlem Désir, les premiers concernés ont plus pensé à servir leurs ambitions qu’à s’investir dans une action collective. La marche pour l’égalité de 1983 et « Convergence 84 » avaient ébauché une avancée qui fut minée par la récupération politique et les déceptions consécutives.

Par l’effet d’une méfiance compréhensible, les intéressés on finit par s’isoler dans des revendications communautaires. Il est plus que temps de dépasser le lourd contentieux colonial pour s’inscrire dans la réalité de la diversité. L’effet de loupe porté sur la situation du Gard permet de voir que le racisme s’exerce aussi en direction de l’étranger qui vient s’installer dans la région quelles que soit ses origines. « La peur du FN reste un des principaux ressorts du vote utile », souligne l’historien Alexis Corbière, une raison citoyenne de plus d’évaluer et d’agir en connaissance de cause…

JMDH

Société. Le Gard est le seul département à avoir placé le FN (25,51%) en tête au premier tour de la présidentielle en 2012. La société civile s’engage pour un retour à la fraternité soutenu par le CG 30.

Marion Mazauric créatrice des Editions Au diable Vauvert

Marion Mazauric créatrice des Editions Au diable Vauvert

Premier festival du livre contre la discrimination

La semaine nationale contre le racisme et les discriminations prend du sens ce week-end à Vauvert avec la première édition du Festival in/différences initiée par les éditions Au Diable Vauvert et la librairie La Fontaine aux livres. « Nous inaugurons le premier salon du livre en France contre la discrimination, indique Marion Mazauric fondatrice des éditions du Diable. Nous le reconduirons chaque année à l’occasion de la semaine contre le racisme en mettant à l’honneur une pratique, une culture ou une population ostracisée. Le thème de cette année c’est le racisme, ce pourrait être les homosexuels ou la tauromachie...» Au cœur de la 2e circonscription du Gard représentée à l’Assemblée par Gilbert Collard, cette initiative s’accompagne de la parution d’un petit livre* qui fait le point sur les raisons locales de la montée du FN. L’ouvrage réunit historiens, sociologues, géographes ou spécialistes de l’extrême droite pour se pencher sur le cas du Gard.

L’historien Raymond Huard rappelle que les mouvements d’extrême droite prospèrent toujours sur un terreau particulier. Des débordements xénophobes d’Aigues-Mortes à l’encontre des ouvriers italiens à la fin du XIXe aux différents succès électoraux du FN dans le Gard à partir des Européennes de 1984 en passant par le mouvement poujadiste qui perce dans les années 50 auprès des rapatriés d’Algérie, le FN a trouvé les moyens de s’ancrer dans le département. Il a en outre bénéficié de l’attitude de deux présidents de région successifs. Jacques Blanc s’alliera directement avec le FN tandis que Frêche s’en est accommodé par calcul politicien.

La géographe Catherine Bernié- Boissard fait le lien entre le rapport des habitants à la ville et leur comportement électoral. Rattachant la récente progression du FN à un ensemble de facteurs : crise économique, délitement des services publics, ruptures des liens sociaux, crise culturelle. Ici comme ailleurs, la ruralité a reculé au profit du péri-urbain. « On ne gère plus le collectif, confirme Marion Mazauric qui vit sur place. On construit des villes entières sans place pour se rencontrer. Le défi du développement démographique suppose un effort mutuel. Les gens qui arrivent doivent respecter la culture et les autres doivent pendre conscience qu’ici les sangs se sont mêlés depuis les Wisigoths ». Au-delà du festival, plus de 75 associations sont mobilisées pour remettre l’intelligence au service de l’humain. Ils ont trouvé une réponse institutionnelle avec le Préfet du Gard Hugues Bousiges qui lance la semaine de la fraternité du 21 au 28 mars. Un réveil ?

Jean-Marie Dinh

Vote FN : pourquoi ? Ed Au Diable Vauvert 128 p 5 euros.

Source : La Marseillaise 16/03/2013

Voir aussi : Rubrique Livre, Essais, Le massacre des Italiens rubrique Edition, rubrique Festival, rubrique Histoire, rubrique Société, citoyenneté, rubrique Politique, Politique de l’immigration, rubrique Débat,

Opéra orchestre de Montpellier. Le vaisseau fantôme sort de la tempête

 Après deux années de tempête la sérénité pointerait-elle à l’horizon pour l’Opéra orchestre national de Montpellier ? L’annonce des candidats retenus pour succéder au prince de la discorde, Jean-Paul Scarpitta va dans ce sens. Celui-ci devrait céder ses fonctions de directeur général à la fin de l’année et conserver son poste de directeur artistique jusqu’en juillet 2014.

La nomination du nouveau directeur général sera connue le 18 novembre prochain. Le statut associatif de la maison sera transformé en EPCC (établissement public à caractère culturel) dès la fin de l’année. Mais le chantier de restauration du navire ne fait que débuter.

Le conflit ouvert entre l’ensemble des personnels et le directeur général de la structure s’était propagé aux deux principaux tuteurs de la structure, l’Agglomération de Montpellier et la Région, dans un duel politique opposant les deux présidents socialistes. Le coup de poker du président de Région Christian Bourquin menaçant de suspendre la subvention régionale de 9,5 M d’euros restera dans les mémoires, même si celui-ci est revenu partiellement sur sa décision en maintenant un apport financier régional de 3,5 M. A la tête de l’Agglo dont l’enveloppe s’élevait déjà à 10M, Jean-Pierre Mourre s’est engagé à subvenir au désistement, mais en a-t-il les moyens ?

Le budget global qui oscillait entre 23 M et 24 M devrait accuser cette année une baisse conséquente pour s’établir autour de 20 M. « Nous nous donnons deux ans pour revenir au budget, peut-être moins…», confie Nicole Bigas, vice-présidente de l’Agglomération déléguée à la Culture. Le résultat des élections municipales pourrait en effet avoir une incidence sur l’hypothétique retour d’une participation financière de la Ville de Montpellier.

Cinq candidats en lice

Un jury constitué des représentants qualifiés des différents tuteurs et de professionnels unanimement reconnus a établi une sélection de cinq candidats sur les 52 dossiers déposés. Parmi les critères de sélection figuraient notamment l’expérience, la légitimité artistique, le fait d’être en activité, de disposer d’un réseau européen, d’avoir des compétences musicales, managériales et de gestion… Toutes les exigences de fiabilité qu’exigent souvent les tuteurs après une expérience malheureuse.

Le nom de la personne qui succédera à Jean-Paul Scarpitta à la tête de l’Opéra orchestre
national de Montpellier sera connu le 18 novembre, après une audition des cinq candidats:
Valérie Chevalier-Delacour (directrice de l’administration artistique de l’Opéra de Lorraine),
Laurent Spielmann (directeur de l’Opéra de Nancy depuis 2001), Alain Surrans (directeur de l’Opéra de Rennes depuis 2005, actuel président du syndicat des directeurs d’opéras), Georg-Friedrich Heckel (patron de l’Opéra de Darmstadt en Allemagne) et Eric Vigié (directeur de l’Opéra de Lausanne).

Du côté des personnels, on estime «extrêmement important de redémarrer avec une personne de dialogue et un directeur artistique de qualité». La question du salaire du futur directeur tiendra également une place importante lors de la dernière audition. Mais avec ses deux salles, son orchestre de cent musiciens et son choeur de 32 chanteurs la maison qui a été en souffrance n’en demeure pas moins attractive.

Jean-Marie Dinh

Source : L’Hérault du Jour 04/11/2013

Voir aussi : Rubrique Musique, rubrique Montpellier,, rubrique Politique culturelle,