Saison Montpellier Danse. « Le juge de paix, c’est la salle Berlioz du Corum »

Sankai Juku Meguri.  Photo dr

Sankai Juku Meguri. Photo dr

La saison 2016/2017 de Montpellier Danse sera attractive. Elle vise une reconquête du public. Dans le même temps les programmateurs cherchent de nouvelles cohérences.
Montpellier

Montpellier Danse a présenté sa nouvelle saison la semaine dernière à l’Agora. L’éclectisme reste de rigueur, Flamenco, Hip hop, Butô… figurent entre autres réjouissances des propositions à venir. La facture générale de la programmation s’oriente vers une consolidation de la fréquentation à un moment où les changements et les questionnements interrogent sur les processus artistiques mobilisables.

« Mes récentes déclarations ont souvent été mal comprises », a tenu à signifier Jean-Paul Montanari qui lors du dernier festival Montpellier Danse avait évoqué la fin de la danse contemporaine. « Ce que je voulais exprimer, c’est que nous sommes en train de muter. Que les artistes comme Cunningham, Béjart, Pina Bausch… et les traces laissées qui ont été à l’origine du mouvement, sont en train de disparaître. On passe à autre chose, sensiblement différent. »

Le ballet romantique Giselle, dansé par le Ballet du Capitole de Toulouse mis en musique par l’Orchestre national de Montpellier illustre en ouverture de saison la naissance de la nouvelle Région Occitanie. Tandis qu’en coulisses les acteurs culturels cherchent une nouvelle cohérence.

« Nous voulons prendre nos métiers en charge, l’idée consiste à nous regrouper en GIE  entre structures de taille similaire, comme le théâtre/garonne à Toulouse, afin de poursuivre notre mission, notamment le soutien aux artistes et à la diffusion de leurs oeuvres

Des réunions  ont débuté pour envisager la transition. De fait, le changement de périmètre territorial, la réduction générale des budgets, et celle du pouvoir d’achat des spectateurs pèsent de plus en plus lourdement sur les programmateurs artistiques qui naguère, disposaient  de plus d’autonomie pour constituer leur programmation.

« Cela ne veut pas dire que nous sommes condamnés aux consensus permanent, affirme Jean-Paul Montanari, on peut aussi tomber d’accord pour soutenir et programmer dans plusieurs lieux des artistes comme Didier Wampas dont le travail n’est pas des plus faciles à défendre. »

Gérer les contraintes

Dans ce contexte, le rapport entre  artistes programmateurs et tutelles s’avère complexe. Mais il donne l’occasion aux acteurs de travailler ensemble. C’est le cas de l’Orchestre de Montpellier qui réitère son partenariat avec Montpellier Danse et l’artiste issue du hip hop Hamid El Kabouss qui s’attaquera cette année aux quatre saisons de Vivaldi (version remix) en avril à l’Opéra Comédie après avoir présenté l’an passé la très convaincante Boîte à Joujoux de Debussy.

Le budget de Montpellier Danse  qui tourne autour de trois millions d’euros se compose de 21% de recettes propres. Sur les 29 représentations payantes (une trentaine sont gratuites) d’où l’importance de remplir le Corum. « Contrairement à l’idée répandue, il est plus facile de faire des entrées en proposant des pièces pointues ou expérimentales dans des petits lieux que de remplir le Corum, affirme Jean-Paul Montanari. Ce qui est plus difficile, c’est de faire se retrouver les gens dans une grande salle autour d’une belle proposition artistique.  Le juge de paix c’est la salle Berlioz. »

Giselle, Mourad Merzouki, José Montalvo, Philippe Decouflé, sont des spectacles calibrés à cet effet. Sur la même scène mais dans une veine assez  différente on pourra voir  en janvier la création Butô  Meguri de Sankai Juku. A découvrir également la création Mass B de Béatrice Massin à l’Opéra Comédie, le duo intercontinental I-Fang Lin et François Marry dans  En chinoiseries, donné au Théâtre La Vignette, Am I an Ashke Nazi, du sud africain Steven Cohen,  spectacle accueilli à hTh. Et les propositions des artistes en résidences, Fabrice Ramalingom, Rita Cioffi, Matthieu Hocquemiller, Marlene Monteiro Freitas

JMDH

Source La Marseillaise

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Giselle de Toulouse ouvre la saison de Montpellier Danse

Photo david herrero

Photo david herrero

Un peu anachronique c’est la perle du ballet romantique, Giselle, qui ouvrira la saison de Montpellier Danse habituellement dédiée à la danse contemporaine.

Le spectacle est accueilli avec l’Opéra Orchestre national de Montpellier et dansé par le Ballet du Capitole de Toulouse. Un exemple symbolique de l’interactivité qui s’impose aux acteurs culturels dans le cadre des nouveaux périmètres territoriaux.

Lors de la présentation de la Saison hier à Montpellier, la représentante du Conseil régional Dominique Salomon, n’a pas manqué de saluer l’effort de Jean Paul Montanari pour accueillir Giselle dans sa programmation. Ce ballet créé en 1841 par Jules Perrot et Jean Coralli, est un chef-d’œuvre dont Kader Belarbi s’empare pour l’écrire avec ses propres mots « tout en respectant la lettre et l’esprit ».

Puisant aux sources musicales d’Adolphe Adam brillamment interprétées par l’ONM sous la direction de Philippe Beran, les danseurs du Ballet du Capitole de Toulouse relèveront le défi d’incarner l’un des plus accomplis et des plus emblématiques ballets du répertoire classique.

JMDH

Giselle Montpellier à l’Opéra Berlioz les 16 et 17 novembre 2016 à 20h.

Source: La Marseillaise 22/09/2016

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CDN hTh Montpellier. Libre saison de feu et de fureur

hThThéâtre
La saison du CDN hTh  sera libre drôle et insoumise  à l’image de son directeur l’auteur et metteur en scène Rodrigo Garcia, mais surtout  dérangeante.

Rodrigo Garcia débute sa troisième année à la tête du CDN dont il  est peu de dire qu’il a bousculé les habitudes. La saison 2016/2017 s’annonce drôle, dérangeante fascinante, bestiale à l’image des créatures mi-homme mi animal d’Erik Sandberg qui illustrent le programme.

« Je poursuis le même chemin depuis mon arrivée ici, tentait d’expliquer hier Rodrigo Garcia face à la presse quelque peu dubitative. Cette nouvelle saison répond toujours à la volonté de proposer une quantité de langages, d’ouvrir la programmation à la scène internationale* – on pourra voir des artistes canadiens, brésiliens, allemands, belges, anglais, japonais, suédois, portugais, français, sud africain…-  et  de favoriser le mélange des genres et des tons entre performance, danse, théâtre,  musique, arts plastique. »

De quoi s’y perdre, surtout quand le directeur assume, depuis son arrivée, la disparition des pièces de répertoire. Ce qui lui a valu une levée de bouclier du monde  enseignant. En province, quelques propositions « expérimentales » bordées par une bonne armature de classiques,  si possible revisités, sont toujours bienvenue aux yeux du public cultivé, mais un tel déverrouillage produit une perte totale des repères des spectateurs habituels, y compris chez les professionnels locaux qui souffrent cruellement de la crise et souhaiteraient trouver une plus large place dans la grille de programmation. Le résultat se traduit par une baisse de la fréquentation assez conséquente bien que la courbe se soit inversée la saison dernière.

Rodrigo Garcia remplit cependant son contrat en assurant son cahier des charges. La prise en compte des publics notamment des jeunes, n’impose aucunement aux CDN de programmer du Molière ou du Marivaux. Dans un théâtre public, il serait intéressant de mesurer le renouveau plutôt que d’évaluer le poids de la valeur numéraire perdue.

Faut-il rappeler que les pièces de Genet ou Pinter ont fait scandale avant d’entrer dans le Panthéon des dramaturges. Le patron d’hTh assume sa démarche qui reste celle d’un artiste.  « Si je devais  me mettre à remplir le théâtre en changeant ma vision de l’art. Je n’aurais qu’à rentrer chez moi. »

Rodrigo Garcia. Photo JMDI Le vent se lève

Rodrigo Garcia. Photo JMDI Le vent se lève

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* Sont notamment programmés au CDN de Montpellier cette saison : Markus Ohrn, Toshiki Okada, Gisèle Vienne, Tino Sehgal, Jan Lauwers, Marion Aubert, Julien Bouffier, Stethias Deler, Luis Garay, Lola Arias, Jan Martens, Gob Squad, Philippe Quesne, Steven Cohen…

Source : La Marseillaise 15/09/2017

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Art contemporain. Chambres à dessin à la Panacée

Grappe d'artiste à l'ombre Panacée photo JMDI

Grappe d’artiste à l’ombre Panacée photo JMDI Le Vent se lève

Qualité, diversité, ouvertures sont au cœur de la 7e édition de Drawing room. Le salon du dessin montpelliérain ouvre aujourd’hui à la Panacée, 50 artistes y présentent leur œuvre.

Organisée par une association de cinq galeries montpelliéraines, ce salon propose une fenêtre qui s’ouvre en grand sur le dessin contemporain. Douze galeries se partagent l’espace fort bien adapté de la Panacée. Au total, pas moins d’une cinquantaine d’artistes sont exposés. Chaque galerie propose un environnement personnalisé ce qui attise la curiosité du visiteur qui se transporte d’un univers à l’autre.

Drawing room attire de plus en plus de professionnels mais ce n’est pas un lieu réservé aux experts, tout au contraire, le salon offre une occasion à saisir pour se confronter à l’art contemporain. Peut-être parce qu’il est plus aisé de s’y rendre que de pousser la porte d’une galerie d’art, que le dessin reste un médium de proximité, simple d’accès, même s’il comporte différents niveaux. Très impliqués dans la présentation de leurs artistes, les galeristes sont tout disposés à donner des clés pour mieux comprendre la démarche des artistes et avec un peu de chance on peut croiser les créateurs sur place.

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Nicolas Daubades Galerie AL/MA, photo JMDI Le Vent se lève

Cette année, la richesse des œuvres présentées n’a d’égale que leur diversité. Dans l’espace Al/MA, les grands formats de Daniel Dezeuze côtoient les dessins éphémères à la poudre de limaille de Nicolas Daubades. Entre réel et virtuel, chez Claire Gastaud, Alain Josseau se soumet à la question de l’art de la guerre. On vibre avec les dessins débordants d’énergie de Mélanie Berger défendus par Iconoscope et l’on s’immerge dans la profondeur du sens avec ceux de Marie-Eve Mestre présentés par la Galerie niçoise Le 22.

L’environnement local de la création se met en réseau à travers une articulation complexe entre politique publique et acteurs impliqués qui participent à la construction publique. Dépaysement garanti dans ce parcours où l’on se trouve face à des situations inattendues.

 

Christian Laune de La boïte noire

Christian Laune de La Boite noire. Photo JMDI Le Vent se lève

Dessine-moi un réseau. Drawing Room fédère les acteurs

Le salon de dessin contemporain de Montpellier se forge une identité dans le monde des galeries. Elles sont 12 cette année à se partager l’espace de la Panacée. L’événement se propage en ville en partenariat avec l’Ecole des Beaux- arts, le Frac, et l’Ecole nationale d’architecture qui propose une expo de Douglas Gordon.

« Ici, la motivation première des galeristes n’est pas de vendre mais de montrer le travail des artistes dans de bonnes conditions », confie Christian Laune de La Boîte noire, un des cinq acteurs historiques à l’origine de la manifestation. « On souffre d’un certain isolement quand on est seul. C’est un événement qui cristallise, ajoute-t-il, c’est aussi une occasion d’élargir l’intérêt des gens sur le moyen et long terme. Localement les vrais collectionneurs se comptent sur les doigts des mains. Un certain nombre de personnes achètent des œuvres sur des coups de cœurs. »

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Mélanie berger, Variation sur la lutte, Galerie Iconoscope. Photo dr

Sur le salon, la fourchette de prix varie entre 300 et 10 000 euros. Drawing room demeure un lieu d’échange. « Je suis venue parce que l’on m’a invité et je suis très contente d’être là », indique Claire Gastaud « Si je vends tant mieux, confie le responsable d’une galerie niçoise mais je suis d’abord là pour mes artistes, pour faire mon boulot… »

JMDH

Source : La Marseillaise 14/09/2016

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Jean-Michel Baylet règle ses comptes avec « Jazz In Marciac ».

39 EME FESTIVAL JAZZ IN MARCIACLa presse nationale salue la 39eme édition de « Jazz In Marciac ». Le Monde, Le Parisien, L’Express, Challenges évoquent une programmation exceptionnelle et un vrai succès. En revanche le quotidien de Jean-Michel Baylet fait dans le « couac » et parle d’une première semaine creuse. `Le décalage est troublant.

Problème de goûts musicaux ? Pas du tout. Ce n’est pas une affaire d’oreille mais de business et de protocole. Le mauvais traitement de la Dépêche du Midi est lié à une fibre culturelle particulière. Une fibre culturelle version familiale : le sens du clan et un « crime de lèse majesté » envers l’héritier Baylet mais aussi la fin d’un partenariat commercial entre l’entreprise Baylet et « Jazz In Marciac ».

« Le plus beau festival de jazz du monde ». « Jazz In Marciac : Ahmad Jamal, un monument du jazz enflamme le public». Le journal Le Monde, le quotidien Le Parisien, l’hebdomadaire L’Express, le journal Lacroix et le titre économique Challenges ne tarissent pas d’éloges sur le festival gersois. Belle affiche et affluence. Problème, la Dépêche du Midi décrit un tout autre tableau. Dans un article publié dans l’édition « Grand Sud » du 6 août, le quotidien de la famille Baylet pointe une mauvaise ambiance et une grogne des commerçants. Entre la réalité des faits et la présentation faite par le quotidien de Jean-Michel Baylet, il existe un gouffre.

La patronne de la Maison de la Presse de Marciac, Véronique Berné, relativise la mauvaise humeur des commerçants : « ce sont quelques commerçants et très peu. Je peux montrer mes tickets de caisse. Il y a une très bonne fréquentation journalière ». Un restaurateur est sur la même ligne : « Je n’ai rien à dire. Je suis très content. On travaille bien. J’ai le nez dans le guidon et on bosse. Je n’ai pas entendu parler d’un mécontentement ».

Selon nos informations, il y a bien des grincements de dents du côté de certains commerçants. Mais il est surtout lié au tarif de location des emplacements et, s’agissant de la grogne mise en avant par la Dépêche du Midi, elle est circonscrite à quelques personnes. L’autre clou planté dans la chaussure de « Jazz In Marciac », à savoir la fréquentation et la qualité de l’affiche, est également « tordu ».

Plusieurs journalistes couvrant le Festival démentent catégoriquement le « flop » décrit par le quotidien de Jean-Michel Baylet. Erwan Benezet suit pour Le Parisien, les concerts. Ce n’est pas sa première édition de « Jazz In Marciac ». Il déclare : « La salle est remplie tous les soirs. C’est le même succès qu’en 2015 et même plus haut ». L’envoyé spécial du magazine Challenges, Thierry Fabre dresse le même bilan de la première semaine du Festival : « Autant l’an dernier on aurait pu espérer de meilleures fréquentations pour certaines soirées autant cette année le chapiteau est quasiment plein tous les soirs. Il faut dire que c’est vraiment une belle affiche. D’un point de vue artistique, c’est meilleur que l’an dernier ».

Visiblement, les journalistes de la presse nationale n’assistent pas au même festival que leur confrère de la Dépêche du Midi. En fait, c’est normal car les envoyés spéciaux du Parisien et de Challenges n’ont pas comme patron le fils de Jean-Michel Baylet.

Le ministre n’a pas du tout apprécié l’affront subi par son successeur de fils lors de la précédente saison de « Jazz In Marciac ». Le 25 juillet 2015, Manuel Valls assiste au festival gersois. Jean-Nicolas Baylet est présent mais « relégué » en dehors des premières places. Colère volcanique de Jean-Michel Baylet. On ne badine pas avec les feux de la rampe et les fauteuils de prestige. Peu importe que les services de Matignon soient à l’origine de ce terrible faux-pas. Le coupable est désigné : le président-fondateur du Festival, Jean-Louis Guilhaumon.

Avant l’été 2016, les relations entre le groupe de presse Baylet et « Jazz In Marciac » sont déjà tendues. Les premiers mauvais articles tombent. Un papier est particulièrement négatif. Il est signé par un journaliste que personne ne connaît à la Dépêche du Midi. Et pour cause. Selon une source, c’est en fait Jean-Nicolas Baylet qui aurait signé, sous un faux nom, le brulot.

Mais, à cette querelle autour d’un ego, s’ajoute depuis cet été, un autre motif de guérilla. Un motif beaucoup plus sérieux : une perte financière. « Jazz In Marciac » a rompu son partenariat avec le groupe de Jean-Michel Baylet. Nouvelle grosse colère de Jean-Michel Baylet. Et même menace de poursuite judiciaire pour rupture unilatérale de contrat.

La friction prend une toute autre dimension : l’argent. Avant d’être remplacée, l’entreprise de Jean-Michel Baylet gérait la location des emplacements, la sono et la scène. Le business passe à la concurrence.

Pour une source, c’est clair : « Baylet lance une kabbale contre le Festival car il a perdu du business ». Ces propos reviennent en boucle dans la bouche de nombreuses personnes. Ils sont lourds de sens et de conséquences : « un mauvais papier » pour sanctionner une perte de délégation de service public, cela s’appelle en bon français du « trafic d’influence ».

Ce n’est pas la première fois que des élus ou des responsables associatifs se font l’écho de telles « accusations ». Il faut dire que certaines coïncidences sont troublantes. Des communes (Castelsarrasin et Toulouse par exemple) ont coupé leurs budgets publicitaires avec le groupe Baylet. D’un seul coup, les maires de ces villes disparaissent des photos du quotidien régional.

Ces précédents entretiennent un lourd sentiment de suspension et même de tension. On ne compte plus les anecdotes (réelles, réécrites ou inventées) sur les méthodes « commerciales » et le lobbying acharné de Jean-Michel Baylet. Des anecdotes qui vont du conflit ouvert entre Jean-Michel Baylet et l’ancien maire de Toulouse, Pierre Cohen, au sujet de la délégation de la gestion du Parc aux Expositions jusqu’au démarchage à la hussarde d’une commune du Lot.

Mais, pour la première fois, l’omerta laisse la place à des confidences et des confessions.

« Jazz In Marciac » a permis le retour sur scène d’un monument du jazz, Ahmad Jamal. Mais la 39eme édition du festival gersois écrit également une nouvelle partition : la fin d’une mise en sourdine.

Désormais, les représailles, les coups tordus et le mélange des genres entre presse et business familial, ça ne passe plus.

Comme le précise un élu gersois, « ça suffit ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

Source France 3 Midi Pyrénées 06/08/2016

Voir aussi : Actualité Locale, rubrique Médias, rubrique Festival, rubrique Politique , AffairesJean-Michel Baylet, un nouveau ministre encensé par ses propres journaux,