Les escales du nouveau grand voyage musical de Fiest’A Sète

Baba Zula soirée Balkans Express le 4 août Crédit Photo DR

Baba Zula soirée Balkans Express le 4 août Crédit Photo DR

Avec une idée certaine de la modernité et du métissage l’association Métisète nous fait entrer dans le mouvement de la musique vivante.

Dites 21, et préparez-vous à danser, aimer, chalouper, découvrir, rire, sourire et respirer au son des musiques vivantes des quatre coins du globe. Fiest’A Sète vous donne rendez-vous du 22 juillet au 7 août au Théâtre de la Mer et dans les communes du Bassin de Thau, pour sa 21ème édition.

Des soirées comme celles concoctées par l’association Métisète, cela ne se refuse pas. On vous en rappelle le principe : chaque soirée est composée de deux concerts autour d’une thématique. Le schéma ne répond pas au concert classique avec une tête d’affiche et une première partie. Ici, la hiérarchie liée à la notoriété est remplacée par la volonté de correspondance, de résonance et de dialogue possible entre les artistes.

Se mêle les grands ancêtres, comme aime à les appeler le directeur artistique José Bel et les nouveaux talents. « A partir d’un thème, on cherche à donner du sens à chaque soirée. Le sens culturel, c’est la base du festival.» On peut le croire, car l’homme et son équipe sont de fins connaisseurs de l’histoire des musiques dans le monde. C’est leur passion, pour eux, la réussite est d’abord artistique. La dimension économique est importante parce qu’elle contribue à la pérennité du festival, pas comme une fin en soi.

Le festival figure avec Jazz à Sète comme pionnier des soirées sétoise à ciel ouvert. Aujourd’hui une quinzaine de manifestations se succèdent pour rendre attractive la vitrine du spectacle vivant dans l’île de beauté. Cela nécessite une coordination dont on n’ose imaginer qu’elle puisse s’opérer au détriment de l’ADN des organisations. Au total, l’édition 2017 se compose de onze soirées concerts et deux soirées dansantes organisées avec le savoir et les incertitudes des alchimistes. Du 22 au 31 juillet les concerts gratuits se répandent entre Sète et le bassin de Thau. Et du 1er au 7 août, tout ce recentre avec les concert payants au Théâtre de la Mer.

A l’affiche face à la mer

Le 1er août on célébrera les 20 ans de la mort du créateur de l’Afro beat avec une soirée Tribute to Fela kuti. L’afro américain Roy Ayers grand monsieur du jazz funky qui a gravé avec Fela Music of Many Colors en 1980 se retrouve à Sète avec son fils Seun Kuti & Egypt 80 qui jouait tout jeune au sein de l’orchestre paternel. Le swing chaud dans la durée est garanti.

Le lendemain l’ambiance sera Cubassimo ! Le festival reçoit un autre grand ancêtre de la musique, cubaine cette fois, en la personne de Eliades Ochoa comparse du célèbre Buena Vista Social Club porté à l’écran par Wim Wenders. A ses côtés le très talentueux pianiste Roberto Fonseca. Enfant prodige qui a entrepris, à travers son oeuvre, de retracer l’histoire foisonnante de la musique cubaine et de ses nombreuses influences.

Jeudi 3 août hommage aux grandes dames du continent africain avec la soirée African Divas. Au programme, un duo de premier choix composé de Fatoumata Diawara interprète malienne qui se produit partout dans le monde et la musicienne franco marocaine d’ascendance touarègue Hindi Zahra. Oumou Sangare célébrée comme une des plus grandes chanteuses africaines de son temps sera aussi de la partie.

La soirée du 4 août nous transporte dans les Balkans. On y découvrira le groupe stanbouliote Baba Zula et aussi que la vague psychédélique de la fin des années 60 a largement contaminé le proche et Moyen-Orient. Le même soir la fanfare roumaine Ciocarlia et ses douze musiciens souffleront dans leur cuivre et se déchaîneront aux percussions pour perforer les nuages et célébrer la vie comme le veut leur musique cathartique.

La nuit du 5 août sera orientale avec l’étonnant artiste tunisien Dahfer Youssef, chanteur et joueur de Oud inspiré du jazz comme de la musique nordique. Le tout coloré d’une spiritualité joyeuse proche du soufi. Cette soirée signe également le retour de la grande interprète égyptienne Natacha Atlas dont le concert de l’an dernier avait été interrompu par la pluie.

Fiest’A Sète se conclura dimanche 6 août par une soirée consacrée aux sources du blues rural américain. L’occasion d’entendre la violoncelliste new-yorkaise Leyla McCalla qui puise son inspiration dans le creuset de culture et de style liée à ses origines haïtienne et son long séjour en Nouvelle Orléan. Eric Bibb, brillant héritier du folk rural du sud américain accompagné de l’harmoniciste virtuose Jean-Jacques Milteau rendront un hommage au maître de la guitare à 12 cordes Lead Belly qui naquit dans une plantation en 1885.

 JMDH

Source La Marseillaise : Dernière modification le samedi, 15 avril 2017

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Fiest’A Sète canaliseur de musique vivante du 23 juillet au 7 août

fiesta-sete-2016Pour sa 20e édition, le festival des musiques du monde cultive les terres fertiles des grands ancêtres et invite les pousses les plus vivantes

L’affiche est belle. Elle est signée Le Bail. Ce portrait un peu barré nous rappelle un grand monsieur, maintenant que tout lui est permis, il semble naviguer sur ses quatre jambes. Il n’en faudra pas moins pour suivre l’édition 2016 avec toute la vigueur convoquée par l’équipe de Fiest’A Sète sur la scène du Théâtre de la mer et  celles du Bassin de Thau du 23 juillet au 8 août prochain. L’inébranlable directeur José Bel a présenté cette semaine dans le détail, les artistes qui se succéderont dans la chaleur climatique et corporelle de l’été.

Pour ceux qui n’auraient pas suivi, on peut dire que la composition des soirées de Fiest’A Sète relève en elle-même du grand art. Les soirées thématiques guidées par « une certaine idée de la modernité, du métissage et du mouvement,» répondent à une volonté de croisement des esthétiques musicales et de rencontres.

Depuis vingt ans cet axe a produit un paquet de moments hors du temps. La fibre d’esprit qui pousse l’équipe vers l’avant et l’avenir, garde ces orfèvres programmateurs de tomber dans la nostalgie. Là où certains en auraient fait des caisses autour du vingtième anniversaire, José Bel évoque les racines musicales des monstres présents cette année, et du devenir des jeunes talents qui l’ont émus. Après trente ans derrière  le comptoir de sa boutique de disque et vingt ans de festival, il sait un peu de quoi il parle, mais sa nature modeste le pousse à nous transmettre l’essentiel :  partager ce qu’il aime.

Un flingue à sept coups

L’édition 2016 dure 14 jours durant lesquels elle accueillera 25 groupes lors de 14 concerts.  La première semaine donne lieu à 8 concerts gratuits autours du bassin de Thau. En seconde semaine tout se recentre au Théâtre de la Mer avec 7 concerts payants. Fait singulier, Fiest’A Sète assure 75% de son budget en autofinancement. Comme les tarifs sont accessibles et que l’on pratique le hors piste sans lésiner sur le risque, l’avenir du festival est chaque année remis sur le tapis. Raison de plus pour se jeter dans l’effervescence des soirées qui rythment cette 20e édition.

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Omara Portuondo

Ca commence avec Siempre Cuba y España le 2 août en présence  de la grande Omara Portuondo exhumée de l’oublie sur le vieux continent par Wim Wenders. Pour ce set, elle sera accompagnée par  le célèbre chanteur de flamenco Diego el Cigala. Un des premiers à débusquer le cousinage de sa tradition flamenca avec les expressions créoles qu’elle a su jadis inspirer.  Pour parfaire l’émotion de ce croisement des cultures, la violoniste et chanteuse cubaine Ylian Canizares nourrira l’atmosphère de sa vitalité créative.

John Mclaughlin

John Mclaughlin

Soirée jazz du monde le lendemain avec Ilhan Ersahin’s de mère suédoise et de père turc, il a grandi à Stockholm ce qui ne l’a pas empêché de plonger dans le bain du jamaïcain. Il partage aussi le parcours de Truffaz, bref un souffle voyageur bienvenu pour une escale sétoise. Le second concert est une légende de la guitare précurseur de la world music, il a joué avec les plus grands en voyageant sur les grands fleuves musicaux de la planète : John Mclaughlin.

Bachar Mar-Khalife

Bachar Mar-Khalife

La nuit orientale du 4 août se conjuguera les notes du pianistes  franco-libanais Bachar Mar-Khalife avec les étoiles. Il a participé à plusieurs projets qui mélangent jazz, world music, électro et hip-hop et joué sous la direction de Lorin Maazel. Natacha Atlas viendra faire planer le voile du mystère de ses origines et de sa trajectoire musicale dont la récente rencontre avec Ibrahim Maalouf donne à la diva l’occasion d’exercer tout son talent.

 Fred Wesley

Fred Wesley

Deux dinosaures de la black music se retrouvent le 5 août. Fred Wesley, pièce maîtresse dans l’élaboration du son de la soul music. Il fut le directeur musical de James Brown. Lucky Peterson occupe lui une place prépondérante  dans l’histoire du blues.

320x240_fiestasete-06-08-2016-2554316Pascale Comelade bénéficie d’une carte blanche dont il profitera pour inviter sa bande de potes catalans le 6 août. La nuit est annoncée sous le thème de nuit singulière  Elle convient aussi au grand violoncelliste Vincent Segal qui se produira accompagné du virtuose de la Kora le Bamakois Ballaké Sissoko.

Le 7 août honneur à l’Afrique lusophone avec la volcanique Capverdienne Lura et l’Angolais Bonga. L’édition se clôture avec la soirée cubaine du 8 août en compagnie de Omar Sosa& Gustavo Ovalles et le NY salsa all Stars.

Lura

Lura

Prêts pour le grand bain ?

JMDH

Source : La Marseillaise  16/04/2016

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L’enchantement de Fiest’A Sète

Mohi Kouyate Hugues Anhes

Mohi Kouyate  photo Hugues Anhes

Festival. Sète et le bassin de Thau aux rythmes de la world musique du 24 juillet au 8 août. Les plus grands musiciens du monde se rencontrent à l’occasion de ce rendez-vous pour le bonheur du public.

C’est un départ pour un grand voyage musical dans le temps et dans le coeur de l’espace monde qui se prépare. A l’instar du joueur de flûte de Hamelin, l’air généreux que fait souffler Fiest’A Sète sur le territoire, chasse les pensées nuisibles qui hantent les esprits, ici, comme dans bon nombre de pays des musiciens invités.

Chaque année est un nouveau pari et tous les ans le vrai résultat se mesure dans le bonheur et la richesse des rencontres insufflées par le festival. Ainsi, depuis 18 ans, Hamelin n’est jamais revenu chercher les enfants.

Voilà une première raison pour se rendre, l’esprit paisible et ouvert, à Sète, et dans le bassin de Thau jusqu’au 7 août. La seconde, est que les organisateurs veillent en permanence à ce que le festival face sien le principe du développement humain, du respect des cultures musicales et de leur renouvellement. La troisième réside dans la programmation qui s’articule autour de soirées thématiques avec deux concerts spécifiquement choisis pour aboutir à une synergie de rythmes et de sens autour de rencontres qui font de l’exception, la règle.

Rien d’autre que : « Les bases fondamentales d’un vrai festival. Souligne le directeur José Bel, Nous tentons de proposer la meilleure programmation dans un souci d’exigence artistique et culturelle. Cela étant, c’est toujours avec une dose  d’incertitude en matière d’équilibre financier car aujourd’hui, c’est le passage sur TF1 qui assure la popularité des artistes. A ce jour seul le concert d’Ibeyi et de Yael Naim affiche complet

Une soirée suggérée par le regretté Rémy Kolpa Kopoul (décédé en mai dernier) bien avant que les albums de ses radieuses artistes ne cartonnent sur la bande FM. Le festival avec qui RKK entretenait des liens étroits, lui rendra un hommage festif «eleKtropiKale» à la Ola le 1er août.

Cette 19e édition exprime avec force les pulsions d’une musique bien vivante. « L’idée est de permettre aux spectateurs d’élargir leur regard tout en restant passionnant et jouissif dans les projets que nous proposons. On part sur l’idée d’un thème en donnant deux versions.» Six exemples moins un, après l’annulation de la soirée Brasil do futuro du 8 août suite au désistement du groupe Criolo, illustrent ces propos.

Une affiche brûlante

On récapitule ; Soirée Ethiopiques le 3 août avec les deux monstres sacrés de la musique éthiopienne. La voix de Mahmoud Ahmed perpétuant une tradition musicale d’une infinie richesse et Mulatu Astatke l’avan- gardiste du courant éthio-jazz qui se répand dans le monde entier.

Le 4 août soirée a marquer d’une pierre noire consacrée à la musique de l’Afrique de l’ouest avec l’afro funk de Vaudou Game, une formation lyonnaise qui dépote, conduite par le togolais Peter Solo suivie des Ambassadeurs grand orchestre Malien dont les heures de gloire accompagnent celle de l’indépendance, spécialement reformée par Salif Keita pour un concert unique.

Le 5 août un classique de la grande musique cubaine avec deux artistes légendaires, Jovenes clasicos Del Son et Chucho Valdes.

Le 6 août une paire de bombes balkanik avec l’excellent clarinettiste David Krakauer’s qui débarque des Etats-Unis et Shantel & Bucovina club Orkestar (Allemagne Roumanie) qui greffe l’énergie balkanique au beat de l’électro.

Conclusion le 7 août avec le partenaire de Fela, Tony Allen inventeur de l’Afrobeat et le retour d’Orlando Julius figure légendaire de l’Afro Pop réveillé par de jeune musiciens anglais.

Et vous en voulez encore ?

JMDH

Source : La Marseillaise 24/07/2015

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Rémy Kolpa Kopoul. Un talent unique pour la connexion

urlMusique. Les Amis de RKK témoignent d’une perte énorme après la disparition de l’artiste attendu dans la région.

C’est un peu comme un blanc à la radio ou entre deux morceaux de musique… Le départ de Rémy Kolpa Kopoul décédé d’une crise cardiaque dimanche à 66 ans, fait l’effet d’un silence qui résonne.

L’homme de radio avait mixé la veille lors d’une soirée, au bénéfice des enfants de Ramiro Mussoto, percussionniste argentin disparu en 2009 dont il soutenait la famille. « C’était un ambassadeur Nova, il adorait venir à Montpellier et à Sète pour rencontrer les acteurs culturels, souligne Annick Delefosse qui fait briller l’étoile de radio Nova sur la région. C’était toujours très drôle de voir l’engouement des jeunes autour du personnage. Ils venaient le voir après ses mix pour faire des selfies. Rémy se prêtait volontiers au jeu, ça lui faisait plaisir, lui qui a consacré une grande part de sa vie à la transmission

Ancien Mao, RKK est de la bande qui fonde Libé il y bossera jusqu’en 1987. C’est un des premiers à s’intéresser aux musiques du monde. Son travail de terrain le conduit à rencontrer Jean François Bizot l’entreprenant boss d’Actuel puis de Radio Nova.

« Je suis déstabilisé, confie le directeur de Fiest’A Sète, José Bel, nos chemins se sont croisés il y a 18 ans et notre relation n’a fait que s’amplifier depuis. C’était un homme qui faisait les connections à tous les niveaux. Il devait m’envoyer son texte de présentation dans le train de retour de Brest. On est comme des cons. C’est un coup de massue. »

RKK venait de monter une comédie musicale qu’il avait imaginée il y a trente ans, relatant l’histoire d’amour du Brésil et de la France. Cette année, l’absence de Rémy laisse un vide dans la programmation, de Fiest’A Sète, du festival ImageSingulières et d’Arabesques.

Il avait un côté titi parisien mais aussi une conscience aiguë de l’importance de l’ouverture
culturelle en province.

JMDH

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Pluie de jouvence sur Fiest’A Sète

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Fiest’A Sète. Au top, le bilan artistique de la dix-huitième édition du festival de musique du monde et l’état d’esprit de toute l’équipe.

La dix-huitième édition de Fiest’A Sète s’est achevée vendredi 8 août par une belle averse. Pluie conclusive après le sage concert de Trivock Gurtu et une vibrante performance de Susheela Raman. Les vents favorables avaient jusqu’ici veillé à épargner le bout de ciel surplombant le Théâtre de la mer. Un peu comme si les dieux de l’Olympe musicale – et notamment le régisseur général Hervé Villechenoux – dont on connaît le dédain qu’ils affichent pour les succès du moment, souhaitaient privilégier la caravane de perles composant cette programmation.

De la première semaine itinérante et gratuite du festival résonne encore l’envoûtante voix de Mamani Keita, les instruments rudimentaire du mento des Jolly Boys, l’entêtante rythmique de Debademba… Le bilan artistique de la seconde semaine au Théâtre de la mer est sans fausse note tout en répondant au principe de diversité, ingrédient essentiel de la manifestation.

Du bulldozer du funk us Bootsy Collins, ex-bassiste allumé de James Brown au tango  sulfureux revisité par Catherine Ringer avec Muller & Makaroff, deux piliers du trio électro Gotan Project associés pour un pas de côté au sein de Plaza Francia. Dans un univers jazz soul groovy, on retient aussi la belle et souple prestation d’Anthony Joseph tout en finesse. Côté découverte, la rencontre de l’éblouissante Malienne Fatoumata Diawara et du jeune et talentueux pianiste cubain Roberto Fonseca qui s’était opérée pour un titre en studio, a trouvé un heureux prolongement sur la scène du festival et semble encore porteuse de belles promesses.

A la recherche d’esthétiques

A la recherche d’esthétiques qui rassemblent les cultures, oeuvrent pour la transition des traditions et l’inscription dans la modernité, Fiest’A Sète favorise les rencontres autour de la musique. On y croise des passionné(e)s de musiques du monde dont l’engagement pour la tolérance, la résistance et l’espoir s’exerce au-delà des prestations scéniques. C’est aussi cela que le directeur José Bel, son équipe et les bienveillants bénévoles de l’association Métisète font vivre au public durant deux semaines.

Cette année, malgré la crise, les incertitudes, les conflits meurtriers et les mouvements sociaux, les publics de Fiest’A Sète se sont retrouvés dans l’offre proposée avec environ 9 000 entrées payantes sur les 20 000 participants que mobilise au total le festival. Fiest’A Sète c’est aussi des expos, des tchaches pour parfaire sa culture musicale et des afters. Dans le registre de la nuit, le gourou de la musique brésilienne Rémy Kolpa-Kopoul a fait danser cette année le public avec des parapluies. A graver dans les mémoires également le boeuf de Keziah Jones à la Ola..

Après la pluie, les cours d’eau retrouvent leur lit et Fiest’A Sète son pas tranquille vers les sources pures et renouvelées des folles notes de la 19e édition que l’on attend déjà comme si l’on voulait aller plus vite que la musique…

Source L’Hérault du Jour 13/08/14

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