Rentrée
Dans la version de Gluck créée en 1762, le mythe grec d’Orphée et Euridice liée à la religion du mystère est abordé sous un jour nouveau en rupture avec l’adaptation lyrique qu’en avait donné Monterverdi en 1607. « Le livret n’est plus qu’un prétexte et sa mise en musique résulte d’une réflexion collective menée par Gluck et ses collaborateurs. » souligne, Chira Muti. Pour la metteur en scène, le choix de la version viennoise en italien relève d’une volonté de restituer selon, une rigueur initiale quelque peut édulcorée, pour satisfaire au goût des Français, par Gluck lui-même lorsqu’il endossa le titre de professeur de clavecin de Marie-Antoinette, puis par Berlioz. « L’œuvre viennoise souligne la pureté et la limpidité de la musique de Gluck » soutient la fille de Ricardo. Cet approche, plus synthétique se traduit p/2013ar une action resserrée, mettant en avant la clarté et la simplicité de l’expression des émotions avec une mise en avant du chœur et des ballets.
L’œuvre baigne dans l’esprit des Lumières, avec de nombreuses références maçonniques et une mise en avant de la raison et de la mesure qui aboutissent à une rédemption. Orphée ne peut refuser la mort, fille de la nature mais elle parviendra à faire son deuil…
JMDH
Opéra Comédie , vend 27 sept à 20h, Dimanche 29 à 15h et mardi 1er octobre à 20h.
Source : L’Hérault du Jour, 20/09/2013
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