Elle
Jean-Marie Dinh
1) « TOI, Elle, La seule » 25 euros à commander chez l’éditeur Editions Les Cent Regards 60 impasse Ermengarde 34090 Montpellier
Elle
Jean-Marie Dinh
1) « TOI, Elle, La seule » 25 euros à commander chez l’éditeur Editions Les Cent Regards 60 impasse Ermengarde 34090 Montpellier
BD.
Mattt Konture, est un auteur montpelliérain de bande dessinée. C’est un cofondateur de l’Association petite maison d’édition indépendante où il a lancé la collection comix. Son œuvre inspirée graphiquement par l’underground des années 60 70 est centrée sur l’autobiographie. Dans Jean de l’Ours son dernier album qui vient paraître, l’auteur associé au scénariste Jacques Velay nous conte les mésaventures d’un jeune couple en randonnée en Lozère. On plonge à plein dans l’esprit biknics obscène à souhait. Les personnages semblent tout droit débarqués de la période psychédélique où l’on préférait profiter de la vie que de se triturer les neurones. La nature omniprésente déploie une force irrésistible à laquelle nos héros tenterons d’opposer toutes leur résistance morale, c’est-à-dire très peu de chose. Selon les preceptes du genre, c’est la faiblesse qui fait le charme ! Un trip joyeux et hallucinant entre la belle et la bête et le voyage d’Ulysse, qui fera décoller les amateurs même à jeun.
Jean-Marie Dinh
Jean de l’Ours, éditions L’Association ,9 euros
Voir aussi : Rubrique BD
Si
Rien de commun dans l’œil désabusé de Pat Gady mais un sens évident de la politique au sens noble du terme. Son expression sensible sur le manque de volonté pour lutter contre la fracture sociale semble appartenir à un instant qui précède l’abandon. L’écrivain ne cherche pas à être le témoin. Il est seulement à l’écoute des mots qui tracent son avenir ou plus justement son non avenir. Selon Kafka « Le livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous » la note d’optimisme qui conclut le livre de Pat Gady témoigne qu’il a su s’écouter.
Jean-Marie Dinh
La guerre de l’Humain , aux éditions Rémanence
Culture.
Le budget global 2011 du Département consacré à la culture s’élève à 13,1 M d’euros. En dépit des difficultés budgétaires, le Conseil général maintient sa volonté de « faire de la Culture un outil de cohésion sociale. » Son président André Vezinhet s’est fait hier le rapporteur principal de la commission en l’absence de son vice-président Jacques Atlan grippé.
« La Culture ce n’est pas le PIB mais le PBB, le produit du bonheur brut que la culture est capable d’apporter à la population. C’est aussi, un outil pour l’équité territoriale », a indiqué André Vezinhet. Il s’est voulu rassurant en rappelant que la nomination précipitée de Jean Varéla à la direction du Printemps des Comédiens après le départ négocié de Daniel Bedos, ne priverait pas l’Ouest Héraultais de cet acteur. Déjà en charge de SortieOuest sur le domaine de Bayssan, celui-ci se retrouve à la tête de deux superstructures.
L’autre objectif poursuivi par la collectivité concerne l’élargissement et la diversification des publics. Ce à quoi s’emploie notamment Christopher Crimes le directeur du Domaine d’O, qui interroge de façon nouvelle le concept du développement durable. L’espace culturel montpelliérain du Conseil général maintient la richesse de son offre thématique en matière de spectacle vivant avec Arabesques autour des arts arabes, dont la montée en puissance aurait contribué à des propositions de la mairie de Montpellier et de la Région.
Le festival Folies Lyriques et Les Nuits d’O, manifestations qui allient l’art et la convivialité initiées par l’ADDM sont également maintenues comme Saperlipopette. Il semble que la popularité de ce festival dédié au jeune public qui s’est trouvé menacé après le retrait du Centre dramatique national, ait joué en sa faveur. De nouvelles négociations pourraient s’ouvrir avec le CDN, a laissé entendre André Vézinhet.
Dans l’ensemble, le financement des grands axes de la politique culturelle départementale sont reconduits. Le budget 2011 a cependant nécessité des redéploiements dont les effets ne sont pas encore visibles. Pour poursuivre ses ambitieux objectifs, le Conseil général entend notamment réduire ou supprimer des subventions aux établissements culturels situés dans l’agglomération de Montpellier. Le résultat d’un bras de fer, plus politique que culturel, entre Gorges Frêche et le Président du département, pourrait impacter le soutien au Festival de Radio France et celui à Montpellier Danse. Mais l’élection du Conseiller général de Pignan, Jean-Pierre Moure, à la présidence de l’Agglo de Montpellier ouvre la possibilité d’un réchauffement climatique.
Jean-Marie Dinh
Voir aussi : Rubrique Politique culturelle, Crise : l’effet domino, Printemps des Comédiens une Orageuse réussite rubrique Politique locale
La mobilisation intersyndicale qui s’est tenue hier devant la direction de la Poste à Montpellier visait à soutenir le postier Olivier Rosay convoqué en conseil de discipline le jour même à Paris. « C’est le secrétaire départemental de Sudptt, précise son homologue montpelliéraine Claude Lacalm. Il est passible de révocation pour avoir exercé sa vocation syndicale. Olivier est victime d’une triple inculpation. On lui reproche une prise de parole illégale, « l’envahissement » du siège de la Poste et le fait d’avoir soutenu des salariés d’Alternative Poste, une boite concurrente qui a déposé son bilan. » Loin d’être isolé, le cas d’Olivier Rosay paraît symptomatique d’une politique qui refuse toute forme de dialogue social tout en accroissant par ailleurs la pression et la charge de travail du personnel. En deux ans, on dénombre pas moins de soixante quatre conseils de discipline dans le seul département de l’Hérault. « On assiste à une politique globale qui vise les droits des salariés à travers l’attaque des représentants syndicaux », analyse Bruno Gagne de la CGT.
Une note a été envoyée pour suspendre l’intervention des inspecteurs du travail pour toutes questions relatives aux conditions d’hygiène et de sécurité jusqu’à fin 2011, indique Claude Lacalm. En attendant la privatisation, on est dans une zone de non-droit que la direction met à profit pour se payer des syndicalistes. L’animateur CGtiste du collectif courrier, Emeric Bazalgette, dénonce les méthodes d’une chasse syndicale ciblée. « Sur le département notamment à Ganges et à Villeneuve Lès Béziers, la direction met en place des organisations qui attribuent des objectifs impossibles à certaines personnes. S’ajoute à cela des procès verbaux quasi quotidiens sur des choses aussi ridicules que d’avoir laissé des miettes de pain sur le siège d’une voiture. » A quand le délit de solidarité ?
Jean-Marie Dinh
Voir aussi : Rubrique Travail rubrique Mouvements sociaux,