Censure antiterroriste : Macron se soumet aux géants du Web pour instaurer une surveillance généralisée

Il y a deux mois, la Commission européenne a publié sa proposition de règlement « censure antiterroriste ». Nous le dénoncions, expliquant que ce projet aura pour effet de détruire l’ensemble du Web décentralisé. Depuis, nous avons rencontré les ministères français en charge du dossier : nos craintes se sont amplifiées.

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La France, avec le soutien de l’Allemagne et du Parlement européen, va tout faire pour empêcher un débat démocratique sur ce texte : le gouvernement n’en parle pas dans la presse, veut forcer son adoption urgente et invoque le secret-défense pour empêcher tout débat factuel.

Pourquoi tant de secret ? Probablement parce que ce texte, écrit en collaboration avec Google et Facebook, aura pour effet de soumettre l’ensemble du Web à ces derniers, à qui l’État abandonne tout son rôle de lutte contre les contenus terroristes. La collaboration annoncée lundi par Macron entre l’État et Facebook n’en est que le prémice, aussi sournois que révélateur.

Pour rappel, le texte, poussé par la France et l’Allemagne, utilise le prétexte de la lutte contre le terrorisme pour soumettre l’ensemble des hébergeurs (et pas seulement les grandes plateformes) à des obligations extrêmement strictes :

  • retrait en une heure de contenus qualifiés de terroristes par une autorité nationale (en France, ce sera l’OCLCTIC, le service de la police chargé de la cybercriminalité)
  • la mise en place d’un « point de contact » disponible 24h/24 et 7j/7
  • l’instauration de « mesures proactives » pour censurer les contenus avant même leur signalement  si ces mesures sont jugées insatisfaisantes par les États, ces derniers peuvent imposer des mesures spécifiques telles que la surveillance généralisée de tous les contenus.

D’un point de vue humain, technique et économique, seules les grandes plateformes qui appliquent déjà ces mesures depuis qu’elles collaborent avec les polices européennes seront capables de respecter ces obligations : Google, Facebook et Twitter en tête. Les autres acteurs n’auront d’autres choix que de cesser leur activité d’hébergement ou (moins probable, mais tout aussi grave) de sous-traiter aux géants l’exécution de leurs obligations.

Ce texte consacre l’abandon de pouvoirs régaliens (surveillance et censure) à une poignée d’acteurs privés hégémoniques. Pourtant, la Commission et les États membres, en 146 pages d’analyse d’impact, ne parviennent même pas à expliquer en quoi ces obligations pourraient réellement être efficaces dans la lutte contre le terrorisme.

Voir notre analyse (PDF, 1 page).

Un débat impossible

Ces dernières semaines, nous avons fait le tour des ministères chargés de la rédaction et de la négociation de ce texte au niveau européen. Il en résulte que le gouvernement français, chef de file sur ce dossier, veut convaincre les autres États membres et les institutions de l’Union européenne d’adopter le texte tel qu’il est écrit aujourd’hui, et dans un calendrier très serré (adoption avant les élections européennes de mai 2019) afin d’empêcher tout débat démocratique sur le sujet.

Tout montre que le Parlement européen est prêt à collaborer avec les États membres pour faire adopter ce règlement sans débat. Helga Stevens (Belgique, ECR – conservateurs), rapporteure principale sur ce texte, a déjà publié en juin, et de sa propre initiative, un rapport qui présente les mêmes idées reprises dans ce règlement.

Les « rapporteurs fictifs » (les députés désignés par leur parti politique pour négocier le texte) sont en majorité tout aussi alignés sur ces positions, à l’image de Rachida Dati (France, PPE – droite européenne) et de Maite Pagazaurtundua (Espagne, ALDE – libéraux) qui défendent depuis longtemps l’idée d’une telle censure. Eva Joly (France, Verts) avait pour sa part accepté sans souci la censure privée dans la directive terroriste, finalement adoptée début 2017. Il semblerait que, cette fois, le texte aille trop loin pour elle et nous espérons qu’elle saura se battre contre.

Toutefois, dans la perspective des élections européennes, aucun parti politique du Parlement européen ne semble prêt à combattre la stratégie sécuritaire du gouvernement français, en lien avec l’Allemagne et d’autres États membres. Alors que ce texte semble directement inspiré par les politiques autoritaires mises en place par le gouvernement chinois pour contrôler Internet, Emmanuel Macron et Angela Merkel démontrent que leur « axe humaniste » mis en exergue dans le cadre de la campagne des européennes n’est que pure posture politicienne. Ce projet de règlement est une véritable insulte au projet démocratique européen.

Remplacer l’État par les géants du Web

Quand nous avons dit aux ministères que leur texte détruirait l’ensemble du Web décentralisé, ne laissant qu’une poignée de géants en maîtres, on nous a laissé comprendre que, oui, justement, c’était bien le but.

Tranquillement, nos interlocuteurs nous ont expliqué que Google-Youtube et d’autres multinationales numériques avaient convaincu le gouvernement que la radicalisation terroriste était facilitée par les petites et moyennes plateformes, et qu’il fallait donc laisser la régulation du Web aux seuls géants prétendument capables de la gérer. Où sont les preuves de cette radicalisation plus facile en dehors de leurs plateformes ? Nulle part. Sans aucune honte, le gouvernement s’est même permis de sortir l’argument du secret défense, complètement hors sujet, pour masquer son manque de preuve et afficher son irrespect de toute idée de débat démocratique. C’est comme ça : Google l’a dit, ne discutez pas.

Que ce soit clair : les arguments de Google et de Facebook visent simplement à détruire leurs concurrents. De fait, ce texte vise à faire disparaître les petites et moyennes plateformes, et à sous-traiter aux géants une censure massive et automatisée.

Emmanuel Macron s’est laissé enfumer de bon cœur par les géants, ravi à l’idée que l’Internet « dé-civilisé » qu’il s’entête à fantasmer soit enfin administré par une poignée d’entreprises, dont la puissance s’est bâtie sur l’exploitation illégale de nos données personnelles.

C’est ce qu’il a clairement réaffirmé lors de son discours au Forum de la Gouvernance sur Internet.

Macron se moque de détruire tout espoir d’une économie numérique européenne. Il veut simplement un texte sécuritaire qu’il pourra afficher au moment des élections européennes (ses « mid-terms » à lui), afin de draguer une partie de la population inquiète du terrorisme et qu’il s’imagine assez stupide pour tomber dans le panneau. Dans son arrogance délirante, il n’a même plus peur de renier ses électeurs pro-Europe ou pro-business, ni la population attachée aux libertés qui, pensant repousser l’extrême droite, l’aura élu.

Dans ce dossier, la menace terroriste est instrumentalisée pour transformer le Web en GAFAMinitel, pour acter la fusion de l’État et des géants du Net, et ainsi consacrer la surveillance généralisée et la censure automatisée de nos échanges en ligne. Tout ça pour quoi ? Pour lutter contre une auto-radicalisation fantasmée dont la preuve serait secret-défense (la bonne affaire !), et alors que les enquêtes sérieuses sur la question montrent que les terroristes ne se sont pas radicalisés sur Internet.

Le seul effet de ce texte sera de renforcer les multinationales du numériques et les dérives de l’économie de l’attention dont ils sont porteurs : la sur-diffusion de contenus anxiogènes, agressifs et caricaturaux capables de capter notre temps de cerveau disponible. L’urgence législative est de combattre ces dérives : de limiter l’économie de l’attention tout en favorisant le développement de modèles respectueux de nos libertés. C’est ce que nous proposons.

Exigeons le rejet de ce texte ! Il en va des conditions d’existence de l’Internet libre et décentralisé.

Source : La Quadrature du Net 16/11/2018

Nucléaire iranien-Des mesures européennes « décevantes », dit Rohani

Les mesures économiques proposées par les Européens pour compenser le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien ne vont pas assez loin, a dit jeudi le président iranien Hassan Rohani à son homologue français, Emmanuel Macron.

LONDRES (Reuters) – Les mesures économiques proposées par les Européens pour compenser le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien ne vont pas assez loin, a dit jeudi le président iranien Hassan Rohani à son homologue français, Emmanuel Macron.

« Les mesures proposées par l’Europe (…) ne respectent pas toutes nos demandes », a déclaré Hassan Rohani lors d’un entretien téléphonique avec le président français, cité par l’agence iranienne Irna.

Rohani a ajouté que Téhéran espérait trouver une solution à ce problème lors de la réunion prévue vendredi à Vienne entre des responsables iraniens et les ministres des Affaires étrangères de cinq pays signataires de l’accord de 2015 – la Chine, la Russie, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne.

Lors d’un autre entretien téléphonique, avec la chancelière allemande cette fois-ci, Hassan Rohani a jugé les mesures européennes « décevantes ».

Malheureusement, les mesures proposées manquent d’un plan d’action ou d’une feuille de route claire pour continuer une coopération. Elles ne comportent que quelques promesses générales comme lors des précédentes déclarations de l’UE », a dit le président iranien, cité par l’agence Tasnim.

Source Reuter 05/07/2018

Voir aussi : Rubrique Actualité Internationale, Peut-on encore sauver l’accord sur le nucléaire iranien ?,

Budget propre ou fin de la zone euro : l’ultimatum de la France à l’Allemagne

 Le ministre de l'Economie française, Bruno Le Maire, avec son équivalent allemand, Olaf Scholz à Paris, le 16 mars 2018 LANGSDON


Le ministre de l’Economie française, Bruno Le Maire, avec son équivalent allemand, Olaf Scholz à Paris, le 16 mars 2018 LANGSDON

La zone euro ne survivra pas à l’absence de réforme, assure le ministre de l’Economie français, faisant monter la pression sur l’Allemagne à quelques semaines d’un Conseil européen crucial.

Une longue journée de travail attend les ministres de l’Economie français et alllemand, à Berlin, mercredi 16 mai. L’objet, la feuille de route pour la zone euro de demain qui doit être présentée fin juin lors du Conseil européen, est devenu une pomme de discorde entre la France et l’Allemagne. La France tente de jeter tout son poids politique dans la balance, et ce dans un langage de plus en plus cru.

« La zone euro ne résistera pas aux divergences économiques entre ses Etats-membres. Les différences fiscales  sont devenues trop importantes pour une union monétaire » affirmait ainsi, le 14 mai Bruno Le Maire, lors d’une rencontre avec des journalistes à Bercy.

Pour la France, l’urgence de la réforme est dictée par la succession d’alertes électorales qui transfigure l’Europe politique en raison de la montée des forces centripètes. Le Brexit, les élections en Italie et la montée des extrêmes un peu partout  devrait, selon l’équipe Macron, entraîner une réaction rapide pour donner des gages aux citoyens. Et ce avant les élections européennes de 2019, pour se prémunir d’une prochaine crise à laquelle l’euro pourrait ne pas résister.

« Maintenant ou jamais »

« C’est maintenant, ou jamais » résume  le ministre français, en faisant référence à l’étroite fenêtre de tir qu’il reste : 5 semaines de discussion avant le Conseil européen des 28 et 29 juin. Il sera ensuite trop tard avant l’échéance électorale des européennes, en mai 2019.

Or, les discussions achoppent. « Réveillez-vous ! La France a changé », avait déjà prévenu Emmanuel Macron, le 10 mai à Aix-la-Chapelle, tout en insistant sur le fait qu’ « en Allemagne, il ne peut y avoir un fétichisme perpétuel pour les excédents budgétaires et commerciaux, car ils sont faits aux dépens des autres ».

Une analyse largement partagée par son ministre de l’Economie, qui reconnait que les efforts de compétitivité représentent le premier lieu de convergence économique, mais qu’ils ne suffiront pas tant l’Allemagne a pris une longueur d’avance.

Un sujet sur lequel il n’y a guère de débat de fond : les économistes s’accordent sur le fait que dans une zone monétaire intégrée, les excédents de l’un pèsent sur la capacité des autres à les rattraper, notamment parce que les financements vont en priorité aux profils moins risqués. Un cercle vicieux qui fait que l’Allemagne ne peut qu’améliorer ses performances économiques, en investissant plus et en exportant toujours plus, alors que les autres qui ne peuvent user de l’outil monétaire pour améliorer leur compétitivité ne font que rester à la traine.

Le budget de la zone euro, ligne rouge française

Et le budget allemand pour 2018 continue de viser toujours plus d’excédent commercial et budgétaire, plutôt que de répartir les fruits de la croissance en dopant la consommation.

L’absence de mouvement de la part de l’Allemagne interroge sérieusement du côté du gouvernement français, qui estime de son côté payer le prix fort politiquement de sa politique plus rigoureuse, avec les grèves, ou la suppression de 200.000 emplois aidés qui soutenaient la consommation et les territoires.

Des concessions qui visaient notamment à gagner en crédibilité et parvenir à mettre en place un budget de la zone euro qui permette de lisser les divergences économiques. La France n’accepte pas que ces efforts ne soient pas récompensés. La mise en place d’un budget de la zone euro, un projet qui suppose d’en définir son montant, l’origine des ressources et leur affectation, a priori sur l’investissement et l’innovation, reste donc plus que jamais une ligne rouge française.

« Je ne ménagerai aucun effort  pour parvenir à un accord fin juin pour une feuille de route pour la zone euro » insiste donc Bruno Le Maire, recruté au poste de ministre de l’Economie il y a un an par Emmanuel Macron pour sa germanophonie et germanophilie.

« Est-ce que l’Europe a la volonté politique d’affirmer sa souveraineté, politique, économique, financière ? Notre réponse est un oui massif », affirme-t-il, tout en interrogeant en creux la motivation allemande.

Le ministre insiste aussi sur la nécessaire réforme de la fiscalité internationale, alors que l’Allemagne hésite face à la proposition de la Commission européenne de taxer le chiffre d’affaires de GAFA actuellement en discussion.

« L’Europe est-elle capable de définir elle-même les règles qu’elle croit juste ou efficace, ou doit-elle attendre » pour le faire interroge le ministre allemand qui refuse « la vassalisation de l’Europe » aux intérêts américains. Un sujet là encore sensible outre-Rhin, dont les exportations sont très dépendantes des Etats-Unis.

Aline Robert |

Der stellvertretende Vorsitzende der CDU/CSU-

Der stellvertretende Vorsitzende der CDU/CSU-

La droite allemande torpille l’idée d’un fond monétaire européen

Prompte à soutenir l’intervention de la France en Syrie, la droite allemande tente en revanche de torpiller le projet de Fond monétaire européen, censé remplacer à terme le Mécanisme européen de stabilité.

 

Source : EURACTIV.fr 15/05/2018

 

 

 

L’accord sur le nucléaire iranien sur la sellette

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La Libre Belgique

Quid de la solidarité européenne ?

La Libre Belgique fait part de sa perplexité après les discussions entre Trump et Macron :

«Imagine-t-on un locataire dont les conditions du bail seraient durcies au gré des humeurs du propriétaire ? C’est pourtant ce que MM. Trump et Macron semblent trouver normal et légitime. A la veille de rencontrer Kim Jong-Un, Donald Trump est occupé à lui montrer qu’un accord passé avec les Etats-Unis ne présente en définitive aucune garantie. Ce n’est certainement pas la meilleure façon de convaincre le dirigeant nord-coréen de renoncer à son arsenal atomique. Quant à Emmanuel Macron, on ignore s’il a été ébloui par les fastes de sa réception à la Maison-Blanche jusqu’à en perdre toute notion de solidarité européenne, voire le simple sens des réalités.»

 

The Independent (GB)

Pas étonnant que l’Iran veuille l’arme nucléaire

Le cas de la Corée du Nord montre que les Etats-Unis ne respectent un régime rival que si celui-ci dispose de l’arme atomique, juge The Independent :

«Si Iran peut tirer un enseignement des récents développements, c’est bien qu’il vaut la peine de posséder un arsenal nucléaire. Car il est évident que la soudaine disposition de Donald Trump à faire des compromis avec la Corée du Nord est uniquement due à la capacité du pays à développer des armes susceptibles de représenter une menace directe pour les Etats-Unis. Les Américains seraient-ils aussi péremptoires avec les Iraniens si ceux-ci disposaient de têtes nucléaires ? C’est la question qu’on se posera à Téhéran. Le facteur déterminant dans l’actuel accord sur le nucléaire iranien, c’est qu’en dépit de toutes ses faiblesses, il ralentit le processus d’armement atomique de l’Iran.»

Orient XXI

Paris déçoit Téhéran

L’action du président français a de quoi dépiter Téhéran, fait valoir le spécialiste de l’Iran Bernard Hourcade sur le portail Orient XXI :

«L’Iran s’étonne qu’au lieu d’user de son influence pour inciter son allié américain à respecter l’accord et à lever effectivement les sanctions économiques, la France ait pris l’initiative, avec le concours du Royaume-Uni et de l’Allemagne, de demander à l’Union européenne de nouvelles sanctions, en espérant que cela ferait plaisir à Donald Trump. Ces questions font l’objet d’un consensus national à Téhéran. … La population espérait une ouverture économique et internationale depuis longtemps attendue et rejette unanimement la politique du ‘deux poids deux mesures’ quand les monarchies pétrolières ou les alliés de l’Occident sont en jeu.»

Der Standart (At)

Le plan Macron

Il ne sera pas aussi simple de renégocier l’accord sur le nucléaire iranien, analyse Der Standard :

«Le président français Emmanuel Macron a essayé de vendre [à Donald Trump] quelque chose qui n’existe pas encore : un accord auxiliaire censé transformer l’ancien accord en un ‘new deal’, comme l’a nommé Trump. … Macron sait qu’il est irréaliste de déficeler cet accord complexe. Pour le préserver, il entend traiter séparément le programme balistique de Téhéran et son influence politique dans les pays arabes. Sur ce dernier point, une approche plus globale est toutefois nécessaire : car on ne peut parler des Iraniens en Syrie sans consulter la Russie, la Turquie et d’autres Etats, comme l’Arabie saoudite. Juste après les frappes aériennes américaines, françaises et britanniques en Syrie, le 1er avril, Macron avait affirmé vouloir lancer une nouvelle offensive diplomatique en Syrie.»

 

Source Eurotopics

Macron chez Trump des efforts infructueux

(© picture-alliance/dpa)

(© picture-alliance/dpa)

Jusqu’à présent, le président français n’est pas parvenu à grand-chose avec Donald Trump, fait remarquer The Guardian:

«A ce jour, son action n’a pas été très convaincante. … Il a fait pression sur le président américain pour qu’il renonce à sortir de l’accord de Paris sur le climat, qu’il maintienne l’engagement américain en Syrie pour contenir le régime d’Assad, qu’il s’abstienne d’abroger l’accord sur le nucléaire iranien et qu’il retire son projet de taxation des importations européennes. Aucune de ces tentatives n’a été couronnée de succès. S’il parvient à faire changer Trump d’avis sur l’un de ces points, l’Iran notamment, ce serait une surprise et un coup d’éclat.»

Source Eurotopics 24/04/2018