Igniacio Ramonet : « L’information ne circule plus à sens unique »

Ignacio Ramonet : « les personnes qui accèdent au contenu veulent être lus et écoutés » Photo David Maugendre

L’ancien patron du Monde Diplomatique dresse un état des lieux de la profession dans son livre « L’explosion du journalisme. Des médias de masse à la masse de médias ».

Théoricien de la communication et du journalisme, Ignacio Ramonet a dirigé Le Monde Diplomatique pendant vingt-cinq ans. Son dernier livre « L’explosion du journalisme » fait le point sur une profession en pleine mutation tout en dessinant les nouvelles tendances qui sont autant d’enjeux pour la démocratie.

Dans l’état des lieux que vous dressez du journalisme, on a le sentiment que la presse traditionnelle peine à s’adapter à la nouvelle logique de l’information ?

Avec ce livre, je me suis demandé où en est le journalisme. Quinze ans après le choc Internet, il n’y avait pas de synthèse critique de ce qui est en train de se passer. J’ai voulu mesurer la teneur du bouleversement. Pour cela, je me suis appuyé sur ce qui se passe aux Etats-Unis où le choc est très brutal. Dans la presse écrite, beaucoup de titres ont disparu, des dizaines de journaux sont en faillite. Les radios et les télévisions sont également concernées, et particulièrement les chaînes d’info en continu. La profession peine à s’adapter. Elle est en pleine transition.

A vous lire, on comprend que les médias se trouvent soudainement devant une remise en cause profonde de leur vocation. Pourquoi ne l’ont-ils pas anticipée ?

Les médias traditionnels font face à une double crise. Une crise économique qui fait suite à la crise financière et se répercute directement sur les recettes publicitaires devenues très importantes dans leurs ressources, et une crise identitaire qui remet en cause le modèle où ils se trouvaient en position de monopole de l’information dans la société. Les quotidiens généralistes continuent de pratiquer un modèle qui ne fonctionne plus face à la prolifération de nouveaux modes de diffusion de l’information, ce qui se traduit par une baisse des ventes.

Tous les médias disposent pourtant aujourd’hui d’une façade en ligne ?

Oui, et paradoxalement les internautes continuent majoritairement de se rendre sur les sites des médias considérés comme les plus sérieux. Le fait nouveau, c’est que les personnes qui accèdent au contenu veulent être lus et écoutés. Pour le Web, beaucoup de journaux ont développé des rédactions séparées avec des journalistes plus jeunes qui ont compris que l’information ne circule plus à sens unique. Actuellement au sein des rédactions, on assiste à un mouvement de fusion des services pour créer un écosystème où la culture des uns puisse imprégner la culture des autres.

L’émergence des experts que l’on retrouve sur les sites des journaux participe-t-il au pouvoir des technocrates ?

Les personnes qui ont une expertise interviennent de plus en plus sur l’actualité avec l’autorité de celui qui sait. Cela permet de disposer d’approches différentes. À cet égard, l’exemple de Fukushima est éclairant. En France ; les grands médias dominants nous on d’abord dit que ce n’était pas très grave et que cela ne nous concernait pas. Mais via le web, d’autres experts ont fourni une série d’éléments qui donnent une version bien différente.

Sur ce dossier, on constate à quel point l’information est occultée, minimisée et censurée y compris par le gouvernement japonais…

Tout est en effet réuni pour qu’on occulte les enjeux et qu’on retarde l’approfondissement du contenu par le blocage de l’information. Et en même temps, n’importe quel citoyen peut se rendre compte qu’un accident dans une centrale nucléaire n’est jamais local mais planétaire. Au moment où a eu lieu la catastrophe, il y avait 34 centrales en construction et 32 autres projets dans le monde. Pour un petit nombre de grandes entreprises, des centaines de milliards sont en jeu. Ce qui pousse à s’interroger sur la structure d’intérêt des médias de masse.

Chez les citoyens, la complicité médiatico-économique est à l’origine d’une perte de confiance. Les médias ne participent-il pas finalement à leur propre fin ?

Notre rapport aux médias se caractérise par le sentiment d’insécurité informationnel. Aujourd’hui les gens ont le sentiment que l’information n’est pas garantie. Cette perte de confiance est liée au fait que les médias renforcent les disfonctionnements du système libéral. Les grands groupes médiatiques ne proposent plus comme objectif civique d’être un quatrième pouvoir. Ce sont désormais les réseaux sociaux qui coordonnent une protection collective. Les médias se sont affaiblis, c’est pour cela qu’ils sont rachetés. Paradoxalement ce que démontre la puissance des médias n’est en réalité qu’une preuve de la faiblesse du pouvoir politique réduit par le pouvoir financier.

Vous vous prononcez pour une écologie de l’information ?

Dans les états démocratiques, nous débordons d’information. Mais cette information se trouve contaminée, empoisonnée par toutes sortes de mensonges, polluée par les rumeurs et la désinformation. Notre sensibilité à la rumeur n’est d’ailleurs pas normale. En théorie de l’information, on apprend que la rumeur se développe avec l’opacité…

Face à ce phénomène Julian Assange considère que la révélation d’infos brutes est devenue le seul recours. Partagez-vous ce constat ?

Assange dénonce la mort de la société civile défaite par la puissance du système financier. Pour lui les démocraties ne devraient pas craindre la libre diffusion des informations. Les grands journalistes en vue l’ont descendu parce qu’il révèle leur propre paresse. Pourquoi un journaliste devrait-il se taire quand un homme politique affirme une chose en public et son contraire en comité restreint ? Le problème d’une info brute est qu’elle doit être interprétée. C’est justement le travail des journalistes. Assange l’a reconnu en associant des grands journaux de référence à la diffusion des câbles diplomatiques.

Vous évoquez toute une série d’innovations qui ont réussi comme le journalisme non lucratif…

Plus les médias deviennent commerciaux plus le travail d’investigation disparaît. Dans les niches du web apparaissent de nouveaux sites d’information financés par des mécènes et beaucoup de citoyens qui font des micro dons pour répondre au besoin démocratique d’une presse libre. Je ne suis pas pessimiste sur le sort des journalistes. L’explosion de la profession offre aussi beaucoup d’opportunités.

Recueilli par Jean-Marie Dinh (L’Hérault du Jour)

 L’explosion du journalisme, éditions Galilée, 18 euros

 Voir Aussi : Rubrique Médias : Les journalistes face à l’accéleration du temps,  Wikileaks fait péter un câble à Washington, 150 innocents détenus à GuantanamoPour une critique de l’édition dominante, Rubrique Internet : Internet la révolution de l’info, Derrière la vitre,

 

Wikileaks: près de 150 innocents détenus pendant des années à Guantanamo

Manifestation pour réclamer la fermeture de la prison de Guantanamo, le 14 janvier 2011, devant la Maison Blanche. (Jim Young / Reuters)

Les Etats-Unis ont libéré des dizaines de détenus à «haut risque» et retenu prisonniers près de 150 innocents pendant des années dans la prison militaire de Guantanamo, selon des documents fournis par WikiLeaks et publiés lundi par des médias occidentaux.

Environ 200 détenus, qui avaient été définis comme à «haut risque» parce qu’ils pouvaient constituer une «menace future contre les Etats-Unis ou contre les intérêts des Etats-Unis» ont été libérés ou extradés vers des pays tiers, selon le New York Times qui a eu accès aux documents judiciaires américains décrivant l’histoire de 779 personnes passées depuis 2002 à Guantanamo.

220 d’entre elles seulement doivent être considérées comme de dangereux extrémistes, selon le quotidien britannique Daily Telegraph, tandis que 380 n’étaient que des militants de base appartenant à la mouvance talibane ou s’étant rendus en Afghanistan. Au moins 150 étaient des Afghans ou des Pakistanais innocents, arrêtés et transférés à Guantanamo. Ils l’étaient sur la base de renseignements collectés dans des zones de guerre, parfois pris pour une autre personne ou qui se trouvaient simplement au mauvais endroit au mauvais moment.

L’administration américaine a déploré la publication «malheureuse» de ces documents et s’est défendu en expliquant avoir «fait tout ce qu’elle pouvait pour agir avec le plus grand soin et la plus grande application dans le transfert des détenus de Guantanamo». «Les administrations [de l’ancien président George W. Bush et de l’actuel Barack Obama] ont fait de la protection des citoyens américains leur priorité», estiment le Pentagone et le Département d’Etat, s’inquiétant des «dommages» causés par la publication de ces documents.

La prison de Guantanamo accueille à l’heure actuelle 172 détenus. L’administration espère en rapatrier ou envoyer dans des pays tiers une petite centaine, en juger 33 pour «crimes de guerre» et prévoit d’en garder 48 indéfiniment derrière les barreaux sans procès.

La Maison Blanche a réitéré début avril son engagement à fermer à terme la prison de Guantanamo, malgré la décision d’y juger les cinq accusés du 11-Septembre et non devant un tribunal de droit commun à New York. Leur procès pour «crimes de guerre» devant un tribunal militaire d’exception à Guantanamo avait commencé au printemps 2008 avant d’être suspendu sine die par Barack Obama, le soir même de sa prise de fonction, une décision symbolique saluée sur sa gauche.

Mais en un peu plus de deux ans, ses promesses se sont écroulées: Guantanamo est toujours loin d’être fermé, les tribunaux d’exception ont été rétablis, après réforme, et le procès du 11-Septembre se tiendra dans la salle d’audience ultra-sécurisée construite par l’administration Bush sur la base navale américaine, à Cuba.

AFP

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Aucun enseignement tiré de la marée noire

Il y a un an explosait dans le Golfe du Mexique la plate-forme du groupe pétrolier britannique BP Deepwater Horizon, entraînant le déversement de centaines de millions de litres de pétrole en mer et sur les côtes. La politique et l’industrie n’ont toutefois tiré aucun enseignement de cette catastrophe désastreuse, estime la presse, qui demande de renforcer le contrôle des groupes responsables et de réduire la dépendance au pétrole.

Hospodá ské noviny – République tchèque
Des conséquences incalculables

Un an après la marée noire dans le Golfe du Mexique, le retour des premiers touristes et la reprise de la pêche donnent une image trompeuse, écrit le journal économique Hospodá?ské noviny : « Vu de l’extérieur, on pourrait penser qu’il ne s’est rien passé de particulier. Mais en y regardant de plus près, il y a de quoi se demander encore longtemps ce qui a bien pu arriver dans les eaux du Golfe du Mexique. … Jusqu’à aujourd’hui, même les conséquences de l’accident pétrolier de l’Exxon Valdez en 1989, largement plus limitées que celles de l’accident de BP, n’ont pas été décrites de manière satisfaisante. La politique et la société doivent donc augmenter la pression sur les groupes pétroliers pour que ceux-ci tiennent leurs promesses quant aux enquêtes scientifiques sur les conséquences. Ne serait-ce que parce qu’on ne peut exclure de nouveaux accidents malgré l’amélioration des techniques. Ce n’est pas jouer les oiseaux de mauvais augure. Il s’agit plutôt d’une expérience qui a déjà coûté cher à plusieurs reprises. » (20.04.2011)

La Vanguardia – Espagne
Engager un tournant énergétique

Malgré les conséquences désastreuses de l’accident pétrolier dans le Golfe du Mexique il y a un an, on n’entend pas parler d’un tournant énergétique, critique le quotidien La Vanguardia : « Jusqu’à maintenant, la principale préoccupation de l’industrie pétrolière et de certains politiques consistait à minimiser les répercussions de la pollution, à évoquer le moins possible les erreurs à l’origine du sinistre et à oublier aussi vite que possible la catastrophe. A peine un an après, on effectue déjà de nouveaux forages dans le Golfe du Mexique. Au lieu de comprendre que l’industrie pétrolière est manifestement incapable de garantir la sécurité de ses installations, le Conseil des ministres espagnol a ouvert la voie pour de nouveaux forages en Méditerranée. … Tant que nous ne prendrons pas la décision politique de nous libérer de la dépendance pétrolière, nous serons contraints de payer le prix du pétrole brut quel qu’il soit. En Espagne notamment, où deux jours de hausse des prix nous ont coûté plus d’argent que toutes les aides financières apportées dans l’année aux énergies renouvelables. » (20.04.2011)

The Times – Royaume-Uni
Un mélange dangereux dans le Golfe du Mexique

Un an après la marée noire dans le Golfe du Mexique, la Baie de Barataria dans l’Etat américain de Louisiane reste polluée. Les habitants souffrent de problèmes de santé après avoir été en contact avec les dissolvants déversés en mer pour réduire la nappe de pétrole. La catastrophe est donc loin d’être terminée, met en garde Susan Shaw, directrice de l’institut environnemental Meri, dans le quotidien conservateur The Times : « Il n’y a pour le moment pas de véritables réponses aux interrogations sur les répercussions durables des dissolvants sur la vie sauvage. Nous savons que les dissolvants augmentent la toxicité du pétrole. Leurs propriétés chimiques pénètrent dans les membranes graisseuses et permettent au pétrole de s’infiltrer plus facilement dans les cellules vivantes. Le moindre tissu, le moindre organe peut être endommagé. Les dissolvants et le pétrole forment un cocktail mortel. Pour le salut à la fois des animaux et des individus du Golfe, nous devons découvrir … l’effet de ce mélange sur leur santé. Le désastre du Golfe n’est pas surmonté. » (20.04.2011)

 

Voir aussi : Rubrique Ecologie, La guerre mondiale c’est la guerre contre le monde, rubrique Etats-Unis,

Obama annonce un plan de réduction de dette à long terme

Le président américain Barack Obama a annoncé mercredi un plan de réduction de dette à long terme, prévoyant de réduire 4 billions de dollars dans les 12 ans prochaines années. « Ce plan est une approche équilibrée pour maintenir la reprise économique », a déclaré M. Obama dans un discours prononcé à l’université George Washington. Il a dit son administration prendrait quatre étapes pour réaliser l’équilibre du déficit, dont les économies sur le budget de la défense, l’élimination des gapillages dans les dépenses de santé, le contrôle des dépenses intérieures et la réforme du régime fiscal fédéral. La Maison Blanche envisage de réduire la part du déficit dans l’économie américaine à environ 2,5% du PIB en 2015 et à 2% vers la fin de la décennie. Selon le président Obama, la lutte contre le déficit budgétaire exige plus de sacrifices. Il a dit cependant qu’il refuserait les allégements fiscaux de l’ère Bush pour les riches. « Il est injuste de demander aux personnes âgées de payer davantage pour les soins de santé tout en réduisant les impôts sur les plus riches », a-t-il affirmé. Le plan d’Obama est bien en deçà d’une coupure de 5 billions de dollars dans dix ans proposée les républicains.

Voir aussi : Rubrique Etats-Unis,

OTAN: les divergences persistent sur le renforcement des moyens militaires en Libye

Au premier jour d’une réunion à Berlin, les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’OTAN ont insisté jeudi sur leur objectif commun en Libye -la fin du régime de Moammar Kadhafi- tout en affichant leurs divergences sur le renforcement de la campagne militaire dans le pays, réclamé notamment par la France et la Grande-Bretagne.

Cette réunion s’est ouverte alors que Paris et Londres ont émis des critiques cette semaine sur l’implication de l’Alliance atlantique en Libye, jugée insuffisante. France et Grande-Bretagne ont également demandé aux Etats-Unis de s’impliquer davantage dans le conflit. Washington, pour sa part, affirme vouloir s’en tenir à un rôle de soutien aux opérations.

Le secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen a fait savoir que les ministres avaient approuvé une déclaration demandant le départ de Moammar Kadhafi et soulignant leur attachement à la mission de l’Alliance atlantique en Libye, malgré les récentes divisions. Ils ont en revanche rappelé les objectifs déclarés de la mission -la mise en place d’un embargo sur les armes, la protection des civils, et le retrait des forces de Kadhafi des villes tenues par les insurgés dans lesquelles elles sont entrées.

Anders Fogh Rasmussen a également estimé que l’OTAN avait besoin de nouveaux avions pour s’en prendre aux forces de Kadhafi, qui s’immiscent parmi les populations civiles. Le premier jour de réunion n’a toutefois débouché sur aucune engagement en ce sens de la part des pays membres.

« Pour éviter des pertes civiles, nous avons besoin d’équipements très sophistiqués, donc nous avons besoin d’un peu plus d’avions de combat de précision pour des missions sol-air », a-t-il déclaré. « Je n’ai pas eu d’engagement ou de promesse spécifique lors de cette réunion, mais j’ai entendu des indications qui m’ont donné bon espoir ».

La secrétaire d’Etat américaine Hillary Rodham Clinton n’a pas dit si les Etats-Unis enverraient plus d’équipement militaire, mais a remarqué que le renversement de Kadhafi ne figurait pas dans le mandat opérationnel de l’OTAN. Elle a par ailleurs appelé les autres membres de l’OTAN à l’unité dans la campagne libyenne.

Les pays de l’Alliance atlantique « partagent le même objectif, qui est de voir la fin du régime Kadhafi en Libye », a-t-elle déclaré. « Nous devons également intensifier notre mission politique, diplomatique et économique pour faire pression sur Kadhafi, l’isoler et parvenir à son départ ».

Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a lui aussi assuré que les pays membres de l’OTAN partageaient « en réalité le même objectif ». « Cet objectif est de permettre au peuple libyen de jouir des libertés démocratiques », a-t-il déclaré, tout en reconnaissant: « la divergence, elle porte sur les moyens ».

« Nous nous retrouvons pour dire qu’il n’y aura pas une solution militaire au problème, il ne peut y avoir qu’une solution politique », a ajouté M. Juppé, rappelant que Paris souhaitait qu’un dialogue politique s’engage en Libye. Interrogé sur une éventuelle fourniture d’armes aux insurgés libyens, proposée par l’Italie, il a répondu: « la France n’est pas dans cette disposition d’esprit ».

L’Elysée estime que la résolution 1973 des Nations unies « n’interdit pas » d’armer les insurgés. Paris ne juge toutefois pas cette option « nécessaire » actuellement, car « les dirigeants du CNT (Conseil national de transition libyen, NDLR) n’éprouvent pas de difficultés particulières à trouver les armes dont ils ont besoin », selon l’Elysée.

La situation en Libye a parallèlement fait l’objet d’une réunion d’organisations régionales et internationales, et présidée jeudi au Caire par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon. Les participants y ont fixé trois objectifs: conclure et faire appliquer un cessez-le-feu, fournir une aide humanitaire aux civils, et engager un dialogue sur l’avenir politique de la Libye.

AP

Voir aussi : Rubrique Lybie, Déssaccord à l’Otan sur l’option militaire, La France et l’Italie premiers fournisseurs d’armes à Kadhafi, rubrique Otan,