Expo au CRAC. S’inventer autrement avec Sylvie Blocher

Change the scenario (Conversation with Bruce Nauman), 2013. Photo dr

Change the scenario (Conversation with Bruce Nauman), 2013. Photo dr

Art contemporain. L’artiste effectue un va-et-vient constant entre les champs du personnel et du politique vernissage de l’expo ce soir au CRAC à Sète.

Le Centre Régional d’Art Contemporain Languedoc-Roussillon à Sète présente une importante exposition monographique consacrée à l’artiste française Sylvie Blocher intitulée  S’inventer autrement .

Depuis le début des années 90, Sylvie Blocher développe un parcours international et ses oeuvres ont été présentées dans de prestigieuses institutions comme PS1, à New York ; le MAMBA à Buenos Aires ; le SFMOMA à San Francisco ; le MCA à Sydney… et plus récemment le MUDAM Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean, au Luxembourg.

C’est la première fois depuis son exposition en 1993 au Centre international d´art et du paysage de l´île de Vassivière que l’oeuvre de Sylvie Blocher fait l’objet d’une exposition personnelle d’envergure dans une institution française. L’exposition « S’inventer autrement », au Centre Régional d’Art Contemporain Languedoc-Roussillon, se déploie au fil d’une quinzaine d’installations vidéographiques récentes et d’un projet participatif, qui questionnent la construction des identités, l’altérité, la parole individuelle ou collective ou encore la porosité des frontières entre le masculin et le féminin.

En prologue à chacun des dispositifs vidéographiques, des séries de dessins réalisées quotidiennement par l’artiste pendant un an, sur les unes du journal Libération, mettent l’accent sur la façon dont l’artiste effectue un va-et-vient constant entre les champs du personnel et du politique.

A partir d’un appel à projet lancé dans la presse et sur une radio locale l’artiste a invité les habitants de Sète et de ses environs à participer à une oeuvre d’art produite par le CRAC Languedoc-Roussillon pour son exposition. « S’inventer Autrement. Au premier étage du CRAC sur un mur de 30 m de long recouvert de peinture verte de tableau d’école, je retranscris à la craie les paroles et les mots offerts par les participants , comme autant de cadeaux dédiés à l’artiste, au CRAC, à la ville, au monde, à l’inconnu, à la vie, à la poésie, à l’autre … »

Ce soir, vernissage à 18h30 au CRAC à Sète l’expo est visible jusqu’au 31 janvier 2016.

Source : La Marseillaise 23/10/2015

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Oeuvres monde pour lâcher prise au MRAC

Per Barclay, Cahrine Portrait de l’artiste en jeune homme jusqu’au 29 novembre

 

Musée. Tout était fictif et plein de mystère dans l’expo d’été du Mrac de Sérigan. Le Musée d’art contemporain propose un nouvel accrochage de sa collection et se prépare à son extension.

 Amis des cérémonies de passage, si vous souhaitez vous ouvrir les chakras donnant accès au vaste réservoir d’imaginaire de l’art d’aujourd’hui, un petit tour au Musée régional d’art contemporain (MRAC) de Sérignan s’impose.

Ce lieu d’envergure national situé dans une commune de 7 000 habitants a pris place en 2006, dans les murs de l’ancienne cave viticole. Les vitrages qui projettent la lumière à l’intérieur comme à l’extérieur du bâtiment de 2 700 m2 sont signés Daniel Buren.

Labellisé centre régional Languedoc-Roussillon en 2010, le MRAC  affirme des choix artistiques forts et invente de nouvelles formes de médiation à l’art. Ce travail s’est particulièrement développé sous la houlette d’Hélène Audiffren l’ex directrice du musée remplacée depuis un an par Sandra Patron qui reprend le flambeau avec de nouvelles perspectives.

L’exposition d’été qui vient de s’achever a été l’occasion de mettre en action le slogan « J’aime pas l’art contemporain mais je me soigne ». Elle présentait les oeuvres de quatre artistes fédérés par une approche ludique qui chacune à leur manière, interroge le  monde en allant chercher du sens, très loin dans les murmures de notre vie intérieure.

L’installation de l’artiste conceptuel mexicaine Mariana Castillo Deball associe l’archéologie et l’ethnographie pour jouer sur un aller-retour temporel qui génère une approche différente et ouverte sur la modernité. L’allemand Reto Pulfer investit le Cabinet d’art Graphique du musée avec une recherche autour des rituels et processus créatifs qui font se croiser l’art et la vie. Hicham Berrada fait émerger un monde chimérique fascinant en manipulant des produits chimiques.

Les travaux du portugais Francisco Tropa développent une géométrie propre. L’artiste questionne, à travers des représentations abstraites, l’imbrication de la vérité et de la fiction. Il joue sur la surprise en prélevant des éléments dans la nature qu’il restitue avec des répliques parfaites en bronze. Nous invite à envisager des hypothèses à partir de ses antipodes. Evoque des oeuvres philosophiques grecques, ironise sur l’économie de moyen des minimalistes américains… Autant de propositions qui ont interpellé les visiteurs.

A découvrir jusqu’au 29 novembre Portrait de l’artiste en jeune homme un nouvel accrochage des collections.

 

 

 

Un an après sa nomination la directrice du Mrac Sandra Patron envisage l’avenir avec enthousiasme

 

Sandra Patron directrice du MRAC dans l’univers de Tropa.

Sandra Patron directrice du MRAC dans l’univers de Tropa.

 

A 42 ans Sandra Patron a dirigé le Parc Saint Léger, Centre d’art contemporain en plaçant la production des artistes et la sensibilisation des publics au coeur du projet. De 1998 à 2007, elle a dirigé triangle France à la Friche de la Belle de Mai à Marseille. Elle s’est engagée dans le bureau de l’association de développement des centres d’art qu’elle a présidé jusqu’en 2014. Elle a également été  membre du Comité d’acquisition du Centre national des arts plastiques.

Dans quel état d’esprit vous trouvez-vous après un an à la tête du Mrac de Sérigan ?

Je suis très heureuse. Nous avons reçu cette année 20 000 visiteurs. Ce qui démontre l’intérêt que les gens portent au Mrac qui est éloigné de la capitale régionale. Nous sommes dans le chantier d’extension du musée qui va porter la superficie à 3 000 m2 et nous permettre de disposer de nouveaux espaces pour la collection et les expositions temporaires et d’améliorer l’accueil du public avec une nouvelle librairie.

Quelles ont été vos surprises depuis votre arrivée ?

Je viens de Bourgogne, où je suis restée sept ans. Ce qui m’a surprise c’est le foisonnement culturel dont bénéficie cette région. J’ai aussi été étonnée par l’état embryonnaire du réseau. C’est peut-être mon expérience de présidente des centres d’art qui me fait dire cela. Je pense que la synergie est importante pour anticiper et parfois répliquer aux politiques culturelles quand elles ne vont pas dans le bon sens. Il faudrait par exemple se préparer et être une force de proposition face à la redistribution qui découlera de la fusion des régions.

Comment dépasser les réticences du public à l’égard de l’art contemporain ?

Dans les faits, nous constatons une évolution très positive. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. 20 000 personnes à Sérignan c’est mieux que certaines Scènes Nationales. Nous bénéficions du travail de médiation de mon prédécesseur que nous allons poursuivre. La grosse difficulté, est de faire passer la porte. Il y a des stratégies à mettre en oeuvre. Certaines oeuvres sont immédiatement accessibles pour d’autres c’est plus compliqué. Il faut le dire, l’expliquer. On constate que les gens l’acceptent mais il faut les accompagner.

Vos projets pour le Mrac ?

Je travaille pour obtenir une partie du fond du Cnap une collection publique dotée de 95 000 oeuvres qui n’a pas d’espace d’exposition. Je voudrais étoffer le fond de dessin du cabinet graphique et les oeuvres d’artistes figurant dans la collection. Celle-ci commence dans les années 80, j’aimerais ouvrir sur les années 70.

C’est une chance pour moi d’arriver au moment de l’extension. J’ai le sentiment que la pensée peut se déployer. Elle suit l’espace.

Recueilli par JMDH

Source : La Marseillaise 06/09/2015

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Exposition au CRAC. Rupture d’horizons sous le feu du hasard

Lithographie de Valérie du Chéné inspirée des archives de la Bastille. Photo dr

Lithographie de Valérie du Chéné inspirée des archives de la Bastille. Photo dr

Exposition. L’exposition «Archipel» présente les travaux de huit artistes contemporains au Centre régional d’art contemporain (CRAC) de Sète.

Exposer. Décentraliser. Ne pas vouloir organiser un territoire autour d’une idée directrice mais chercher à faire émerger une archipel de projets. C’est dans cet état d’esprit qui rompt avec la notion des thématiques régionales ombrelles, que le Centre régional d’art contemporain de Sète invite huit participants à produire en toute liberté de nouveaux projets, indépendamment les uns des autres. On peut découvrir le travail de François Curlet, Valérie du Chéné, Antoine Espinasseau, Arlette Farge, Hippolyte Hentgen, Antonio Ortega, Laura Porter et Florian Viel au CRAC jusqu’au 15 janvier. Au-delà de la pluralité des productions, le concept sans lequel l’art contemporain bascule dans l’ordinaire ou le vide, le concept donc, est interrogé dans une logique globale. Logique archipélique chère au philosophe créole Edouard Glissant.

Propos éclatés

L’espace confié à Florian Viel se présentant lui-même comme un artiste «tropicool», compose avec les becs de toucans en jouant sur l’éclatement. La dimension aérienne de son travail intitulé Un peu plus loin après la mer contraste avec le travail au sol d’Antoine Espinasseau. Architecture simple, L’abri met le visiteur en situation architecturale. Six-cents gouttes de pluie toutes différentes en polyuréthanne bleu, «en tension entre la réalité et sa représentation», se matérialisent sur le sol invitant à passer entre les gouttes. L’installation dessine en creux le périmètre d’un abri «intérieur protecteur face à l’extérieur exposé.»

On retient également le travail de l’artiste Valérie du Chéné et de l’historienne Arlette Farge qui croisent leur expérience en s’inspirant de comptes rendus des procès verbaux consignés au XVIIIème siècle. Valérie élabore une série de gouaches et lithographies inspirée des archives de la Bastille tandis que l’historienne développe un récit. La voix d’Arlette Farge fait l’objet d’une pièce sonore qui répond aux dessins de l’artiste.

Si le thème archipélique traverse l’exposition, il ne peut pour cause d’éclatement, être envisagé comme un parcours artistique homogène. Seules certaines des déclinaisons se répondent. L’ensemble ne saurait être perçu indépendamment des transformations sociales et culturelles qui agitent notre société. Pour les organisateurs, Noëlle Tissier et Jonathan Chauveau, il s’agit de « laisser doucement agir sur le tout le feu du hasard.» Une analyse approfondie de la symbolique des pièces, des actes qui les valorisent, et des discours qui les soutiennent, permettrait très certainement de poser les bases d’un état d’esprit qui reste à distance de l’émotion.

Jean-Marie Dinh

Au CRAC à Sète 26, quai A. Herber jusqu’au 15 janvier 2016.

Source : L’Hérault du Jour 22/11/2014

Voir aussi : Rubrique Actualité locale, rubrique Exposition, rubrique Art,

Pas à pas dans le gigantisme d’Hamish Fulton

images-1Le Centre régional d’art contemporain met en espace le retour de l’artiste britannique en France jusqu’au 2 février.

Lorsqu’on sait que l’artiste Hamish Fulton marche à travers le monde depuis quarante cinq ans, on imagine que ces milliers de kilomètres parcourus constituent d’évidence une expérience pratique dans laquelle il puise le fondement singulier de sa démarche artistique. L’exposition Walking (En marchant) que lui consacre actuellement le Crac à Sète marque le grand retour en France de l’artiste britannique. Elle se compose notamment d’un ensemble de seize wall paintings (peintures murales) réalisés in situ, en très grands formats très précis et non transportables, de photo-textes fortement empruntes de l’esprit du marcheur en harmonie avec sa mère nature.

Le parcours d’exposition dessine une grande traversée au fil des cours d’eau et des côtes qu’il a longés, des routes et sentiers parcourus et des massifs franchis de 1971 à 2012 en France, en Écosse, en Espagne, aux Pays-Bas, en Suisse, en Italie, en Autriche, en Allemagne, aux États-Unis, au Japon et au Tibet. On traverse donc de part en part le monde cartographié mais surtout le monde personnel et cosmique de l’artiste marcheur.

C’est à l’issue d’une marche de 47 jours du nord-est au sud-ouest de l’Angleterre qu’Hamish Fulton  décide en 1973 que son travail artistique résultera exclusivement de la marche. Son oeuvre tente de traduire la quintessence de ses marches et de leur rapport au monde.

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Les bienfaits de la marche
Il faut souligner combien les vastes salles et l’importance des volumes propres à l’architecture du Crac s’avèrent déterminants pour le visiteur. Il convient en effet de marcher selon son propre itinéraire, y compris intérieur, pour saisir la dimension mystique en présence. Bien que Fulton s’en défende on pourrait se trouver dans le conceptuel car si l’idée ne prime pas sur la réalité de l’expérience, à contrario de la plupart des artistes conceptuels, la marche immatérielle de Fulton se passe volontiers d’objet. Happés par la monumentalité et la poésie des lignes, les paysages traversés et le corps du marcheur sont quasiment absents.

Le travail de l’artiste se situe en revanche à l’opposé du Land Art qui marque le paysage, alors que Fulton s’y fond et disparaît sans laisser de trace. Il s’agit de partager les impressions senties. Pour le texte, l’artiste emprunte le pictogramme de la montagne chinoise et l’idéogramme du chemin pour ses marches nippones. L’investissement physique est signifié par des signes qui renvoient à différentes partie du corps.

Lors d’une marche peut se poser la question de savoir pourquoi l’on marche ? Chez Fulton, la finalité n’est pas de nature politique sans pour autant exclure cette dimension dans le sens de l’action, du déplacement et du partage que requiert cet art. Tel qu’a pu le saisir un Gandhi. Il n’est point non plus de but à atteindre à travers ses marches mais toujours d’une expérience méditative qui fonctionne en écho avec le monde d’hier et d’aujourd’hui que Fulton tente d’introduire dans la sphère publique.

Jean-Marie Dinh

A découvrir jusqu’au 2 février au CRAC à Sète. 04 67 74 94 37

Source La Marseillaise 24/01/2014

Voir aussi : Rubrique Expositions, rubrique Art,

Le dessin dans le champ de l’art actuel

Jusqu'à dimanche 20H au Carré st Anne. Photo Eclairage

Jusqu'à dimanche 20H au Carré st Anne. Photo Eclairage

On a jusqu’à dimanche 20h pour entrer dans la Drawing Room, histoire de se faire une idée de la vivacité de la création plastique d’aujourd’hui. L’initiative revient à six galeries montpelliéraines (AL/MA, Aperto, BoiteNoire, Iconoscope, Trintignan et Vasistas) qui choisissent en 2008 le dessin comme une approche pertinente de l’art contemporain sans se prendre la tête entre les mains. D’autres lieux comme Aldebaran (Castries), Hambursin-Boisanté (Montpellier), L’ISBA (Perpignan) et La Vigie (Nîmes) ont rejoint la manifestation depuis. Avec 8 000 visiteurs attendus pour cette troisième édition, le succès se confirme.

Du mur en 3D de Boulard et Vitré aux croquis sur les courriers de relance de la BNP de Benois Chaléas, le parcours proposé au Carré st Anne donne un aperçu de la grande liberté de moyens et de formes offerte par le dessin contemporain. Toutes les tendances sont représentées, du dessin très graphique proche de la BD aux travaux plus conceptuels. Les œuvres graphiques présentées peuvent avoir recours aux ordinateurs ou faire appel à des pratiques manuelles appliquées. C’est le cas de l’artiste coréen Monn Phi Shin qui présente de petits formats sur papier où les lignes incisées au cutter laissent transpercer la lumière.

L’idée de mouvement et de transition voire de métamorphose semble transversale aux œuvres présentées. L’émergence de l’humain revient également avec une certaine constance sous forme de traces, ou de manière franchement organique comme dans la série de Carole Challeau.

Le statut du dessin naguère considéré comme l’esquisse d’un travail à achever, change pour devenir un premier jet définitif. Ce retour au dessin propulsé par le marché de l’art depuis une dizaine d’années est un moyen d’amortir la crise en proposant des œuvres d’artistes cotés mais à petits prix. C’est aussi un stimulant pour la créativité des jeunes plasticiens qui trouvent l’occasion d’exprimer leurs rêves fugitifs.

Jean-Marie Dinh

Samedi 26 novembre à 15h rencontre avec Yan Chevallier et Georges Boulard autour du « mural » , suivie à 16h d’une signature de la dernière parution de l’artiste Hugues Reip.

Voir aussi : Rubrique Art, rubrique Exposition,

On a jusqu’à dimanche 20h pour entrer dans la Drawing Room, histoire de se faire une idée de la vivacité de la création plastique d’aujourd’hui. L’initiative revient à six galeries montpelliéraines (AL/MA, Aperto, BoiteNoire, Iconoscope, Trintignan et Vasistas) qui choisissent en 2008 le dessin comme une approche pertinente de l’art contemporain sans se prendre la tête entre les mains. D’autres lieux comme Aldebaran (Castries), Hambursin-Boisanté (Montpellier), L’ISBA (Perpignan) et La Vigie (Nîmes) ont rejoint la manifestation depuis. Avec 8 000 visiteurs attendus pour cette troisième édition, le succès se confirme.

Du mur en 3D de Boulard et Vitré aux croquis sur les courriers de relance de la BNP de Benois Chaléas, le parcours proposé au Carré st Anne donne un aperçu de la grande liberté de moyens et de formes offerte par le dessin contemporain. Toutes les tendances sont représentées, du dessin très graphique proche de la BD aux travaux plus conceptuels.

Les œuvres graphiques présentées peuvent avoir recours aux ordinateurs ou faire appel à des pratiques manuelles appliquées. C’est le cas de l’artiste coréen Monn Phi Shin qui présente de petits formats sur papier où les lignes incisées au cutter laissent transpercer la lumière. L’idée de mouvement et de transition voire de métamorphose semble transversale aux œuvres présentées. L’émergence de l’humain revient également avec une certaine constance sous forme de traces, ou de manière franchement organique comme dans la série de Carole Challeau.

Le statut du dessin naguère considéré comme l’esquisse d’un travail à achever, change pour devenir un premier jet définitif. Ce retour au dessin propulsé par le marché de l’art depuis une dizaine d’années est un moyen d’amortir la crise en proposant des œuvres d’artistes cotés mais à petits prix. C’est aussi un stimulant pour la créativité des jeunes plasticiens qui trouvent l’occasion d’exprimer leurs rêves fugitifs.

JMDH

y le samedi 26 novembre à 15h rencontre avec Yan Chevallier et Georges Boulard autour du « mural » , suivie à 16h d’une signature de la dernière parution de l’artiste Hugues Reip.