On
Du mur en 3D de Boulard et Vitré aux croquis sur les courriers de relance de la BNP de Benois Chaléas, le parcours proposé au Carré st Anne donne un aperçu de la grande liberté de moyens et de formes offerte par le dessin contemporain. Toutes les tendances sont représentées, du dessin très graphique proche de la BD aux travaux plus conceptuels. Les œuvres graphiques présentées peuvent avoir recours aux ordinateurs ou faire appel à des pratiques manuelles appliquées. C’est le cas de l’artiste coréen Monn Phi Shin qui présente de petits formats sur papier où les lignes incisées au cutter laissent transpercer la lumière.
L’idée de mouvement et de transition voire de métamorphose semble transversale aux œuvres présentées. L’émergence de l’humain revient également avec une certaine constance sous forme de traces, ou de manière franchement organique comme dans la série de Carole Challeau.
Le statut du dessin naguère considéré comme l’esquisse d’un travail à achever, change pour devenir un premier jet définitif. Ce retour au dessin propulsé par le marché de l’art depuis une dizaine d’années est un moyen d’amortir la crise en proposant des œuvres d’artistes cotés mais à petits prix. C’est aussi un stimulant pour la créativité des jeunes plasticiens qui trouvent l’occasion d’exprimer leurs rêves fugitifs.
Jean-Marie Dinh
Samedi 26 novembre à 15h rencontre avec Yan Chevallier et Georges Boulard autour du « mural » , suivie à 16h d’une signature de la dernière parution de l’artiste Hugues Reip.
Voir aussi : Rubrique Art, rubrique Exposition,
On a jusqu’à dimanche 20h pour entrer dans la Drawing Room, histoire de se faire une idée de la vivacité de la création plastique d’aujourd’hui. L’initiative revient à six galeries montpelliéraines (AL/MA, Aperto, BoiteNoire, Iconoscope, Trintignan et Vasistas) qui choisissent en 2008 le dessin comme une approche pertinente de l’art contemporain sans se prendre la tête entre les mains. D’autres lieux comme Aldebaran (Castries), Hambursin-Boisanté (Montpellier), L’ISBA (Perpignan) et La Vigie (Nîmes) ont rejoint la manifestation depuis. Avec 8 000 visiteurs attendus pour cette troisième édition, le succès se confirme.
Du mur en 3D de Boulard et Vitré aux croquis sur les courriers de relance de la BNP de Benois Chaléas, le parcours proposé au Carré st Anne donne un aperçu de la grande liberté de moyens et de formes offerte par le dessin contemporain. Toutes les tendances sont représentées, du dessin très graphique proche de la BD aux travaux plus conceptuels.
Les œuvres graphiques présentées peuvent avoir recours aux ordinateurs ou faire appel à des pratiques manuelles appliquées. C’est le cas de l’artiste coréen Monn Phi Shin qui présente de petits formats sur papier où les lignes incisées au cutter laissent transpercer la lumière. L’idée de mouvement et de transition voire de métamorphose semble transversale aux œuvres présentées. L’émergence de l’humain revient également avec une certaine constance sous forme de traces, ou de manière franchement organique comme dans la série de Carole Challeau.
Le statut du dessin naguère considéré comme l’esquisse d’un travail à achever, change pour devenir un premier jet définitif. Ce retour au dessin propulsé par le marché de l’art depuis une dizaine d’années est un moyen d’amortir la crise en proposant des œuvres d’artistes cotés mais à petits prix. C’est aussi un stimulant pour la créativité des jeunes plasticiens qui trouvent l’occasion d’exprimer leurs rêves fugitifs.
JMDH
y le samedi 26 novembre à 15h rencontre avec Yan Chevallier et Georges Boulard autour du « mural » , suivie à 16h d’une signature de la dernière parution de l’artiste Hugues Reip.