La spécificité de Jérusalem pourrait servir de modèle politique à l’avenir, fait valoir la philosophe Donatella Di Cesare dans Corriere della Sera :
«Unique, indivisible, inappropriable, irréductible : Jérusalem est la ville qui se soustrait à l’ordre des Etats-nations. Elle échappe aux répartitions – elle les transcende et les proscrit. Toutes les tentatives visant à fractionner et segmenter Jérusalem, dans une optique d’Etat-nation centralisé, ont échoué. Le naufrage de la diplomatie, et, plus encore, celui d’une politique qui procède avec mesure et calcul. Jérusalem ne divise pas, elle unit. … C’est précisément parce qu’elle constitue ce roc théologique auquel se heurte la politique que Jérusalem peut devenir un modèle supra-étatique et l’incubatrice de relations éclairées entre les peuples.»
Voir aussi : Actualité Internationales, Rubrique , Géopolitique, La dangereuse alliance entre les Etats-Unis, Israël et l’Arabie saoudite, rubrique Moyen-Orient, Palestine, Israël, rubrique Politique, Politique internationale, rubrique Débat, rubrique Philosophie,