Ecole: revenir à l’essentiel

Vu la situation actuelle, il s’avère difficile d’évaluer dans quel état sera  le système éducatif après la suppression des 16 000 postes qui figurent dans les tablettes comptables 2011/2012 du gouvernement. Sur le terrain, le combat se poursuit pour réclamer des  remplacements, maintenir des options, intégrer des élèves, ou refuser des suppressions de classe. Il est voué à s’intensifier et augure déjà d’une rentrée explosive.

En solidarité avec cette légitime indignation citoyenne, le Collectif éducation populaire et transformation populaire propose de prolonger  l’action par une réflexion globale pour sortir l’école de la marchandisation. Après avoir  rappelé les enjeux de  l’école, le collectif envisage la rencontre et le débat comme des étapes préalables, permettant à tous les acteurs de l’école de poser les bases d’une co-construction coopérative.

C’est en mesurant le traitement infligé à l’école publique par le pouvoir en place, et en observant à quel point la déconstruction des valeurs républicaines s’est inscrite dans la structure même de l’Etat, que l’on mesure l’urgence. Le combat défensif pour les valeurs solidaires doit s’accompagner d’une réflexion plus globale. Il importe de remettre au centre du débat la place que nous voulons donner à l’école dans notre société.

Le collectif éducation populaire et transformation populaire soutient le rôle prépondérant que tient l’école dans la construction du vivre ensemble, à travers la capacité qu’elle a à transmettre les savoirs tout en éveillant les consciences des futurs citoyens.

La soirée sera scindée en trois parties avec une intervention du FRIT (Front de résistance et d’intervention théâtrale), un exposé du sociologue Jacques Broda sur l’enjeu de la démocratisation scolaire, et un espace réservé aux interventions de la salle.

Jean-Marie Dinh

le 17 juin à 17h15 entrée libre à IUFM. Rens : 06 21 31 27 33

Voir aussi : Rubrique Politique de l’éducation,