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« Les réformes, elles sont continues, elles ont été engagées dès les premiers mois de mon quinquennat et elles se poursuivront à un rythme encore accéléré jusqu’à la fin, parce que la France a besoin de réformes. »
Énumérant les réformes engagées depuis six mois par le gouvernement Valls, M. Hollande a présenté comme « une nouvelle étape » le projet de loi de relance de l’activité lancé par le gouvernement qui prévoit notamment un assouplissement du travail du dimanche, l’ouverture des professions réglementées et des mesures en faveur de l’actionnariat salarié. Autant de mesures que Martine Aubry dénonçait dans le Journal du dimanche comme de « vieilles recettes libérales ».
Auparavant, Manuel Valls avait dans l’après-midi réagi indirectement aux propos du maire de Lille en assurant qu’on pouvait « compter » sur lui pour « avoir les nerfs solides » face aux critiques. « Nous n’allons pas nous arrêter au milieu du gué », a prévenu le Premier ministre. « On ne peut pas zigzaguer, changer tous les jours de position. Les entreprises ont besoin de lisibilité, de visibilité. » Emmanuel Macron, qui était quant à lui l’invité du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro s’est dit « en désaccord avec l’analyse » de Mme Aubry et « les conclusions qu’elle en tire », estimant que « ce n’est pas avec des solutions classiques que nous pourrons réparer » la crise.
Plus que jamais l’exécutif reste hermétique aux critiques et conseils de son propre camp.
Source : Politis 19/10/2014
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