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Dans un environnement de l’information en pleine mutation, le Synap qui compte 230 membres mais concerne 20 000 professionnels, axe ses priorités sur la conscience professionnelle. « Comme les journalistes, nous sommes là pour apporter du sens, affirme la vice-présidente du Synap, Marie Pierre Medouga Ndjikessi. L’objet de notre travail n’est pas forcément de véhiculer la meilleure image, mais l’image la plus fiable. Au sein des entreprises, il nous revient de collecter l’info mais aussi de la vérifier et de nous assurer qu’elle est conforme aux droits de l’homme. » Le syndicat mène par ailleurs un combat contre la rémunération aux résultats. Il invite les employeurs, qui sont aussi représentés au sein du Synap, à porter un regard moins quantitatif. « Il ne faut pas se cantonner seulement au nombre d’articles et développer les évaluations qualitatives portant sur la modification positive de l’image. » La profession est régie par l’arrêté Peyrefitte de 1964 qui précise notamment que les informations fournies par l’attaché de presse doivent « être d’une stricte objectivité et se limiter à l’exposé des faits, sans argumentation de propagande ou de publicité commerciale. » Ce qui donne une petite idée de la crise que traverse la profession.
Jean-Marie Dinh
L’exposition des dessins de presse est visible jusqu’au 30 juin au Club de la Presse de Montpellier.
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