Philippe
Selon le décompte final, 122 délégués ont voté pour sa candidature, 50 contre, il y a eu 11 abstentions et 47 personnes n’ont pas pris part au vote, donnant un score de 53% sur le total des délégués et de 66,67% des exprimés.
Ouvrier de l’usine automobile Ford de Blanquefort (Gironde), où il est syndicaliste CGT, M. Poutou a déjà été tête de liste du NPA aux élections régionales en Aquitaine (2,52%) mais aussi aux législatives de 2007 (2,7%) en Gironde sous l’étiquette de la Ligue communiste révolutionnaire (devenue NPA).
En début de semaine, la commission de candidatures du NPA s’était « majoritairement prononcée » pour Philippe Poutou pour remplacer Olivier Besancenot qui s’est retiré début mai après avoir représenté deux fois la LCR, en 2002 (4,25%) et 2007 (4,08%).
Réunis à l’université de Nanterre en conférence nationale, sorte de mini-congrès, les délégués ont donc confirmé, après des débats longs et parfois tendus, la candidature de M. Poutou.
A la tribune, plusieurs militants se sont toutefois demandé pourquoi aucune des deux femmes porte-parole, Christine Poupin ou Myriam Martin, n’avait été désignée.
Un vote serré dans une ambiance de division. Les délégués ont en effet confirmé le vote des congrès locaux, coupant quasiment en deux le NPA : 50,4% des militants soutenant la ligne « identitaire », contre 40,1% favorables à des discussions avec le reste de la gauche radicale dont le Front de gauche (FG), pour l’après-2012.
Le premier texte était soutenu notamment par Mme Poupin, MM. Besancenot et Poutou, le deuxième étant porté par Myriam Martin et Pierre-François Grond.
AFP