Festival.
Ouverture du Cinemed ce soir au Corum avec le court métrage Miami, de la jeune réalisatrice portugaise Simao Cayatte qui porte un regard de 15 mn sur le rêve de gloire d’une jeune adolescente. La soirée se poursuivra avec Respire, second long métrage de Mélanie Laurent qui se penche sur la relation fusionnelle entre deux lycéennes, Charlie (Joséphine Japy) et Sarah (Lou de Lââge). Toute l’équipe débarque à Montpellier pour présenter le film. La soirée s’annonce jeune, un brin people, comme aime à les défendre le directeur Jean-François Bourgeot.
A n’en pas douter, la grande salle de l’Opéra Berlioz va rassembler les aficionados du Cinemed sous le leitmotiv énergique et fédérateur du Olé concluant le clip d’animation de présentation du festival.
Un classique qui marche tout comme le festival, malgré un budget globalement en baisse et une reconnaissance des nouveaux responsables politiques qui souhaitent « du renouveau dans la gouvernance ». Face à cette équation à plusieurs inconnues, comment trier le bon grain de l’ivraie ? C’est à cette question que devront répondre les responsables de la manifestation d’ici l’an prochain.
Le festival pourrait s’orienter vers une réduction des films proposés qui passeraient à 150 contre plus de 200 titres présentés cette année. Le coût de location du Corum (300 000 euros) fait aussi parti des interrogations. Cette année l’ouverture a été décalé d’un jour. Il n’est pas exclu que le Cinemed trouve un nouveau toit l’an prochain. Quand Montpellier Even, qui gère le Corum, affirme dans la Gazette de Montpellier qu’elle n’a pas augmenter ses tarifs depuis 2009, la société oublie simplement la crise dont le milieu culturel n’entrevoie toujours pas la queue.
Des hommages à Luis Garcia Berlanga, Antonio Pietrangeli, Leïla Bekhti, Daniel Toscan du Plantier, une journée du scénario orientée sur l’adaptation littéraire au cinéma avec Tonino Benacquista une nuit d’enfer, un coup de projecteur sur la nouvelle vague du cinéma grec, la 36 ème édition du Festival Cinemed affiche toujours un menu pour les amoureux du septième art et de la culture méditerranéenne. Comme à chaque édition, des courts, des longs et des documentaires s’affronteront dans le cadre des compétitions qui révèle les talents de demain. Le 1er court de Nuri Bilge Ceylan, Palme d’or 2014, est passé par le Cinemed.
JMDH
Source : L’Hérault du Jour 25/10/2014
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