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Les réseaux +peer to peer+ permettent de partager directement des fichiers, notamment de la musique ou des vidéos, de +pair à pair+ entre internautes. Selon Les Echos, « le téléchargement illégal utilise d’autres voies, comme le téléchargement direct, via des sites d’hébergement (…) ou le visionnage (sans téléchargement, du type +streaming+). Des pratiques qui ne peuvent pas être détectées en l’état par Hadopi, alors même que les sites de +streaming+ sont devenus plus populaires que les réseaux +peer to peer+ ».
« Au total, plus de 3 millions d’internautes passeraient donc au travers des mailles d’Hadopi. La loi ne ciblerait, elle, +que+ 2,7 millions de Français », selon le quotidien.
Effet pervers de la loi, « les +pirates numériques+ se révèlent être, dans la moitié des cas, également des acheteurs numériques (achat de musique ou de vidéo sur internet). Couper la connexion internet des utilisateurs du réseau +peer to peer+ pourrait potentiellement réduire la taille du marché des contenus culturels numériques de 27%. Une extension de la loi Hadopi à toutes les formes de piratage numérique exclurait du marché potentiellement la moitié des acheteurs de contenus culturels numériques », estime cette étude.
« L’étude, pourrait contribuer à tempérer les attentes des ayants droit quant à la loi Hadopi ». Relevant que, lors du dernier Marché international de la musique et de l’édition musicale (Midem), « l’industrie musicale se félicitait de l’augmentation des ventes sur internet », espérant y voir « un premier effet de la loi Hadopi ».
AFP
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