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Selon la secrétaire d’Etat, 30% d’entreprises françaises de plus qu’en 2008 ont été accompagnées sur le marché italien cette année par Ubifrance, l’agence publique pour le développement international des entreprises françaises, et l’objectif pour 2010 est une croissance de 20%. Les entreprises françaises ont notamment leur carte à jouer dans la gestion de l’eau alors que le Parlement italien a adopté la semaine dernière une loi accordant plus de place au privé.
« C’est vraiment le moment de se positionner, cela peut être de gros marchés » pour les champions français, Veolia et GDF Suez, mais aussi pour les PME, a-t-elle estimé. Dans l’autre sens, « nous sommes très intéressés par le développement des investissements italiens en France qui aujourd’hui représentent autour de 4% des investissements étrangers », a ajouté Mme Idrac. Mais la France a également à apprendre des Italiens, a jugé Mme Idrac. « Les Italiens sont aussi nos concurrents puisque nous sommes les deux pays au monde qui sont autour de 4% de parts de marché » et « il y a des choses à apprendre sur les PME » qui sont plus « dynamiques » en Italie alors qu’elles sont la « grande faiblesse » de l’économie française, a-t-elle poursuivi.
Alors que l’Italie est le premier pays producteur d’articles contrefaits en Europe selon le commissariat à la contrefaçon italien, Mme Idrac a salué le « très bel engagement des Italiens » en la matière mais insisté sur le fait qu’il fallait « maintenir la pression opérationnelle ».
AFP