Aujourd’hui
Depuis bien longtemps, la communauté internationale et l’ONU auraient du en faire leur priorité absolue dans un pays où l’aspiration populaire à la démocratie a été torturée par la violence aveugle d’Assad qui veut sauver son pouvoir coûte que coûte. Mais aussi par la gangrène des groupes islamistes et les interventions égoïstes des autres Etats de la région.
Elle n’a pas été aidée par les obsessions bellicistes de certaines grandes puissances, dont la France et les Etats-Unis qui ont estimé que les armes pouvaient décider d’un vainqueur. Prétentions irresponsables qui n’ont conduit qu’à aggraver la situation du peuple syrien. Avec l’ouverture de ces négociations, la raison reprend ses droits. Mais elle reste très fragile. Il faudra beaucoup d’efforts, d’intelligence, d’inventivité pour permettre à la Syrie de redevenir le grand pays qu’elle a été. Mais, il n’y a pas d’autres choix. L’échec du processus ne pourrait provoquer que le pire. Pour très longtemps.
Christian Digne
Source La Marseillaise 24/01/2014
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