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Il n’y a en revanche aucun projet de sommet de l’Union européenne spécialement consacré à la crise de l’euro ce week-end, a ajouté Steffen Seibert. Une source gouvernementale française confirme à Paris que la chancelière Angela Merkel et le président Nicolas Sarkozy parleront « évidemment » à Fribourg des questions financières et de la situation de la zone euro. « Mais il n’y a pas de choses très spécifiques à ce stade » ajoute cette source, selon laquelle « la situation est en train de s’améliorer ».
L’Union européenne s’est accordée dimanche dernier sur un train de mesures pour enrayer la crise de la dette irlandaise et éviter sa contagion au reste de la zone euro, près de sept mois après avoir dû intervenir pour sauver la Grèce de la faillite. Les Vingt-Sept sont aussi convenus de pérenniser, après 2013, le mécanisme de gestion de crise mis en place à la suite de la crise de la dette grecque.
Ces décisions n’ont pas paru suffire, au début de la semaine, à rassurer les marchés. Les places européennes ont cependant clôturé jeudi en forte hausse, après des déclarations rassurantes du président de la Banque centrale européenne (BCE). Jean-Claude Trichet, que le président Nicolas Sarkozy devait recevoir vendredi en fin d’après-midi à l’Elysée avant de partir pour l’Inde, a réaffirmé vendredi matin qu’il n’y avait « pas de crise de l’euro en tant que monnaie ».
Steffen Seibert a pour sa part déclaré qu’il n’y avait ni projet « ni envie » de mettre en place une politique budgétaire commune dans la zone euro. Il a cependant souligné que des réformes étaient en préparation en vue d’une coopération plus étroite entre pays membres en matière de politique économique.
Interrogé sur le Portugal, considéré comme étant potentiellement le prochain pays à devoir solliciter une aide internationale, il a déclaré qu’il revenait à Lisbonne d’en décider le cas échéant.
Reuter
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