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« Les faits exposés dans le rapport de la Commission Goldstone sont d’une extrême gravité et méritent la plus grande attention », a affirmé le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valéro, en réponse à une question sur la réaction de Paris.
« La France étudie actuellement le document dans le détail, ainsi que ses recommandations, sur lesquelles il est encore trop tôt pour se prononcer », a-t-il souligné. « Dès le 27 décembre 2008, la France a appelé à l’arrêt immédiat des tirs de roquettes sur Israël ainsi que des bombardements israéliens sur Gaza », a-t-il rappelé. La France avait aussi « fermement condamné » un usage disproportionné de la force.
Le document, rejeté par Israël, a été réalisé par la Commission Goldstone, du nom du juge sud-africain Richard Goldstone, son président. Il accuse les forces armées israéliennes « d’actes assimilables à des crimes de guerre et peut-être, dans certaines circonstances, à des crimes contre l’humanité ».
L’offensive d’Israël du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009 répondait aux tirs de roquettes palestiniens contre son territoire, également assimilés par le rapport à des « crimes de guerre » et « peut-être contre l’humanité », car dirigés sur des zones dépourvues d’objectif militaire.
Lors de l’offensive de Tsahal à Gaza, plus de 1.400 Palestiniens ont été tués, d’après les services d’urgence palestiniens.