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« C’est un texte qui sera public. Il n’y aura plus de secrets », a déclaré le responsable français, après la signature de ce document avec le ministre centrafricain des Affaires étrangères, Antoine Gambi. Ce nouveau « partenariat de défense », qualifié d' »historique » par M. Joyandet, prévoit que la France contribue à appuyer la restructuration et la formation des forces armées centrafricaines, tout favorisant l’émergence de forces africaines de maintien de la paix.
Lors d’un discours au Cap (Afrique du Sud) en février 2008, le président français Nicolas Sarkozy avait annoncé la révision des accords de défense signés après leur indépendance avec huit pays africains, affirmant que Paris n’avait pas vocation à rester « le gendarme de l’Afrique ». Ces anciens accords, très décriés, dont des clauses sont restées secrètes, ont souvent servi à justifier, sur le plan juridique, des interventions militaires françaises pour défendre des régimes africains « amis » en difficulté.
Trois accords rénovés, qui prévoient la « non-intervention en cas de crise intérieure » selon Paris, ont déjà été signés avec le Togo et le Cameroun en 2009, et avec le Gabon en février 2010. Des négociations ont été engagées pour réviser les accords restant avec les Comores, la Côte d’Ivoire, Djibouti et le Sénégal.
En février, la France et le Sénégal s’étaient entendues pour fermer les bases françaises à Dakar (1.200 hommes) une des trois installations permanentes de l’armée française en Afrique, avec Libreville et Djibouti.
Paris veut maintenir un « pôle de coopération militaire à vocation régionale » mais avec seulement 300 militaires à Dakar.
M. Joyandet a aussi signé un Document-cadre de partenariat (2010-2013) axé notamment sur l’éducation, le développement des infrastructures et la réduction de la pauvreté, puis s’est entretenu avec le président centrafricain
François Bozizé AFP
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