Histoire
La Finlande (ou pays des Mille Lacs) a été initialement peuplée par des Lapons puis occupée au début de l’ère chrétienne par des nomades apparentés aux Estoniens et aux Hongrois. Ils ont légué au pays une langue très particulière du groupe finno-ougrien, proche du mongol et du turc !
Les Suédois et leur roi Éric IX le Saint occupent le pays en 1157 et l’évangélisent. Ils se montrent plutôt respectueux des Finlandais mais ont de plus en plus de mal à les tenir à l’écart des convoitises russes.
À l‘époque napoléonienne qui remodèle l’Europe, la Suède doit céder la Finlande au tsar Alexandre 1er par le traité d’Hamina ou Fredrikshamm du 17 septembre 1809. Le pays devient dès lors un grand-duché autonome dont les tsars de Russie sont les titulaires. Les Finnois découvrent et explorent leurs origines et leurs peuples parents. Ils s’affirment aussi progressivement, sans opposition frontale mais explicitement, face au pouvoir russe.
Le peuple de Finlande prend son destin en mains Le 6 décembre 1917,
La Finlande s’émancipe de la Russie et proclame son indépendance en profitant des désordres occasionnés par la guerre de 1914-1918 et les Révolutions russes de 1917.
Avec l’effondrement de l’Empire russe, le pouvoir exécutif est vacant. Les sociaux-démocrates à gauche et les conservateurs à droite se livrent bataille pour la direction du Sénat de Finlande.
Les Blancs gagnèrent la guerre aux dépens des Rouges, ce qui mit fin à l’hégémonie russe sur la Finlande et fit passer le pays dans la sphère d’influence allemande.
Les troubles avaient détruit l’économie de la Finlande, coupé en deux sa classe politique et durablement divisé la nation finlandaise. Le pays s’est lentement réunifié grâce aux compromis passés par les groupes politiques modérés aussi bien à gauche qu’à droite de l’échiquier politique.
La Finlande, en forme longue la République de Finlande, en finnois Suomi et Suomen tasavalta, en suédois Finland et Republiken Finland, est un État d’Europe du Nord membre de l’Union européenne depuis 1995.
La Finlande est baignée par la mer Baltique, précisément par le golfe de Botnie à l’ouest et par le golfe de Finlande au sud. Son territoire s’étend de part et d’autre du cercle Arctique dans la partie orientale de la Fennoscandie, ce qui fait d’elle un pays nordique entièrement extérieur à la Scandinavie. Composé de plus de 3000 lacs et d’innombrables îles, parmi lesquelles celles de l’archipel autonome d’Åland, il occupe une superficie totale de 338 145 kilomètres carrés entre la Russie à l’est, la Norvège au nord et la Suède au nord-ouest, ce qui en fait le cinquième plus vaste pays de l’Union européenne.
Cet espace géographique soumis à un climat rigoureux pendant l’hiver est majoritairement une zone de Taïga, les 5,3 millions d’habitants que recense la démographie nationale conférant au pays l’une des plus faibles densités de population au monde. Principalement installés dans le sud du pays, en particulier sur la côte méridionale, où se trouve la capitale, Helsinki, mais aussi les autres municipalités les plus peuplées, à savoir Espoo et Vantaa, qui sont regroupées au sein de la Région capitale ou « Grand Helsinki », les Finlandais disposent de deux langues officielles, le finnois et le suédois, dans lesquelles le pays est respectivement appelé Suomi et Finland3.
Néanmoins, bien qu’enrichie par les apports ancestraux d’une mythologie féconde, ou encore par les Saami, les populations autochtones de la province septentrionale de Laponie, et quoiqu’elle se soit clairement occidentalisée à la suite d’une reconversion réussie de son économie de la sylviculture à la métallurgie puis l’électronique, la culture nationale plébiscite toujours le silence et un certain dépouillement matériel dont le sisu et le sauna sont des symboles sûrs.